Chapitre 23.

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Le lendemain en fin après midi Akila se trouvait dans sa serre avec son aigle entrain de danser tranquillement malgré son ventre noué. Assad venait de lui annoncer qu'ils se marieront dans deux jours ce qui la rendait très nerveuse. Nerveuse et angoissé à l'idée d'appartenir corps et âme au seul homme pour le restant de ses jours. Elle va se marier et cela lui paraissait encore insensé. Avait-elle fait le bon choix ? Allait elle regretter ? Serait elle heureuse et enfin épanouie ?

Elle tourna autour d'elle en levant les bras puis se déhancha en bougeant en même temps ses mains. La bonne nouvelle, était qu'il n'y aura personne sauf Amal son ancien patron, Malik le conseillé d'Assad, le sultan ainsi que lui et elle devant un imam. Pas de foule, pas de bruit, pas de pression rien de tout cela.

L'aigle vint vers elle puis se posa sur son bras ganté. Elle leva son bras en équerre puis se mit à lui caresser le tête.

...- Akila ?

Elle se retourna puis vit le prince plus beau que jamais pile devant elle. Ce dernier s'approcha d'elle tandis qu'elle déposait l'aigle sur une branche après avoir retirée son gant de protection. Une fois à sa hauteur il la prit dans ses bras puis la porta afin de sortir de la serre suivit de l'oiseau. L'animal vola au dessus de leur tête puis se posa sur le bord du dossier d'un des fauteuils de la pièce.

Assad- Décidément cet oiseau ne peut se passer de vous Remarqua t il en haussant des sourcils

Akila- Vous non plus à ce que je vois Répliqua t elle

Il rit le cœur léger puis la déposa sur le canapé du balcon. Le vent chaud soufflait dans les cheveux d'Akila afin de les soulever. Cette vision fascinait Assad alors qu'il l'observait attentivement entrain de fixer le soleil se coucher. Il déglutit puis s'assit à ces côtés en prenant une des mèches d'Akila afin de la porter à ses lèvres tout en se collant à elle.

Assad- Vos cheveux sont incroyablement doux et long, ne les coupés jamais Souffla t il d'une voix impérieuse

Akila- Puis je vous poser une question ? Demanda t elle subitement

Assad- Tout ce que vous voulez ma douce.

Akila- Vous ne m'avez toujours pas expliquer comment se fait il que vous connaissiez Saffyna ?

Assad- Oh, mon père l'engageait souvent pour ambiancer les invités qu'il recevait au part avant, et faut dire qu'elle ne passait pas inaperçu, elle a tapait dans l'œil à plus d'un homme, mon père le premier alors il l'avait gardé à une époque au palais et c'est là où j'ai fait connaissance avec elle, j'étais encore très jeune, c'était une femme très gentille et très douce.

Akila- Elle ne m'en a jamais parlé...Mais pourquoi a t elle quitté le palais ?

Assad- Elle ne supportait pas la jalousie des autres femmes, quand il y avait un harem, les femmes la rendaient mal à l'aise et elle a faillit en tuer l'une d'elle, alors elle est partit et elle n'est jamais revenue.

Akila- J'ignorai qu'il y avait un harem Dit elle en haussant l'un de ses sourcils

Assad- Je les supprimai et construis une étable à la place, c'est mieux ainsi.

Akila- Je comprend pourquoi les femmes la jalousaient, elle était magnifique, j'ai toujours admiré sa beauté...Elle me manque d'ailleurs...

Assad la prit dans ses bras en embrassant le sommet de son crâne puis serra l'étreinte. Akila souffla d'un triste puis colla sa joue et ses mains contre le torse musclé de l'homme tout en fermant les yeux, savourant les caresses du prince sur ses longs cheveux. 

Assad- Je sais ce que c'est que de perdre un être chère Akila

Akila- Vous parlez de votre mère ?

Assad- Oui, le plus dur, était que je n'ai même pas pu profité d'elle, elle est morte... en me donnant la vie.

Akila- Cela à dû être dur pour vous durant votre enfance.

Un petit rire faible s'échappa de la bouche du prince avant de porter son regard mélancolique vers le majestueux couché de soleil.

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant