Ces six jours furent les meilleurs pour Assad et Akila. Ils n'avaient pas sorti une seul fois de leur tente. Assad voulait absolument profiter de sa femme chaque seconde de chaque minute. Car il savait qu'une fois qu'ils poseront pied au palais il ne pourrait plus avoir un moment comme celui ci avec elle. Cependant du côté d'Akila cette dernière se sentait étrange. Elle était parfois nauséeuse, parfois fatiguée. Elle changeait d'humeur en une fraction de seconde et mangeait plus que d'habitude. Assad était à la fois inquiet et angoissé jusqu'au jour où Akila tombait dans les pommes, alors à cet instant, il décida de l'emmener au palais dès qu'elle reprit assez de force et d'esprit pour chevaucher avec lui. La jeune princesse était épuisée, faible et ne pouvait bouger. Durant la chevauché, elle s'accrochait à peine à la veste de son mari.
Alors qu'ils montèrent une colline, Assad reçut soudainement une flèche qui lui transperça l'épaule gauche. Ce dernier rugit de douleur puis tomba lourdement de son cheval. Akila hurla son prénom arrêta la monture puis tomba à côté d'Assad en panique. Le prince respirait fortement en empoignant la flèche.
Assad- Akila monte sur le cheval et va t'en ! Cria t il de douleur
Akila- Non ! Je ne te laisserai pas, il en ai hors de question !
Assad- Akila tu es faible et malade alors je ne me répéterai pas, monte tout de suite et échappe toi, nous sommes en danger, va t'en pendant qu'il en ai encore temps ! Hurla t il plus fort
Elle sursauta puis se mit à pleurer en secouant négativement sa tête. Il était mal, il grognait de douleur et elle ne pouvait le laisser seul. Assad prennait de plus en plus place dans son cœur et elle ne pouvait supporter qu'il lui arrive malheur. En colère, il voulut la forcer de monter sur son cheval mais malheureusement il était trop tard. Un groupe d'homme armée jusqu'au dent les entourèrent. Les couples mariés froncèrent des sourcils puis scrutèrent les hommes avec haine. Suivant son instinct protecteur, Assad se mit devant Akila tel un lion qui protégeait sa lionne. Des applaudissements ironique se firent entendre et dès qu'Assad vit la personne en question s'avancer lentement vers eux, il écarquilla des yeux en colère.
Assad- Djellaaaal ! Hurla il d'une voix grave
Djellal- En chair et en os Grogna il d'un air sadique
Djellal descendit de son cheval puis s'approcha de quelque centimètre vers Assad qui tentait de se relever. A peine il voulut dégainer son sabre que Djellal pointa son revolver, ce qui fit crisper le visage d'Assad de colère. Akila observait la situation d'un air à la fois interrogateur et méfiant. Il y a encore une heure ils vivaient un comte de fée et les voila sombrer en plein cauchemar.
Djellal- Jette ton sabre ou je jure par Allah que je vais te descendre maintenant devant ta femme Menaça t il en faisant un sourire déterminer
Assad- Que veut tu sale ordure ?!Rugit il de colère
Djellal- Venger mon frère que tu as tué ! Hurla t il soudainement hors de lui Je vais te faire souffrir Assad comme tu l'as fait à mon frère et la flèche n'est que le début crois moi !
Assad- M'attaquer c'est comme attaquer le pays entier, tu vas avoir de sacré problème avec la royauté et crois moi je serai le premier à te faire regretter ton acte tordue !
Il eut comme réponse qu'un léger rire méprisant venant de Djellal. Ce dernier donna un ordre silencieux à l'un des hommes en esquissant un sourire cruelle. Son acolyte dont il comprit les intentions de son chef, pointa l'arme dans la tempe d'Assad puis l'éloigna d'Akila qui s'accrocha malgré tout à son col.
Akila- Lâchez le, vous n'êtes que des raclures ! J'ignore ce que vous lui voulez mais je jure que vous allez tous un par un le regretter ! Hurla t elle de colère
Djellal siffla d'un air impressionné puis scruta Akila d'un regard pervers. Assad devint fou, il serra la mâchoire puis tenta d'avancer malgré la pression du revolver sur sa tempe mais deux hommes l'en empêchèrent en le tenant par le bras.
Djellal- Ainsi c'est elle ta femme ? Et bien tu en as de la chance mon prince Se moqua t il
Assad- Je te préviens de suite bâtard, si tu touche à un seul cheveux de ma femme, sur Allah que je te ferai vivre un enfer Dit il froidement
Djellal- Je vais me gêné ! Les gars occupez vous d'elle comme convenue !
Assad- DJELLAAAAL !!! NOOON !! Akila fuie !!! S'écria t il hors de lui
Quatre hommes entourèrent Akila qui se mit en garde, l'un d'eux tenta de l'attraper mais elle l'esquiva puis lui assena un coup de poing au nez qui le fit reculer. Assad, Djellal ainsi que le reste des hommes écarquillèrent des yeux, étonnés. Une rage sans nom monta en elle et c'était bien la première fois que cela lui arrivait. Elle n'avait pas peur car elle était habitué à ce genre de situation. Cette dernière afficha son plus beau regard froid qui glaçait le sang de Djellal. Assad fronça des sourcils et pria intérieurement qu'elle s'en sorte. Un autre arriva derrière elle puis tenta de l'assommer mais elle fut plus rapide que lui en attrapant le sabre de son mari puis lui transperça le ventre sans émotion.
Les muscles de Djellal se contractèrent quand il vit la jeune femme le dévisager d'un regard impassible. Jamais il n'a vue une femme aussi sauvage comme elle et il aurait juré qu'à travers ces yeux bleu, on aurait pu y déceler des flammes. Elle s'avança vers lui lentement et au moment où elle tenta d'en finir avec, trou noir, elle tomba à terre. l'un des hommes de Djellal avait profité de son moment d'inattention pour l'assommer à coup de bâton. Djellal était figé puis fronça des sourcils d'un air déterminer.
Djellal- Voilà ce qui est très intéressant Sourit il sadiquement Qu'on la mette sur mon cheval ! Quand à lui Dit il en dévisageant Assad rouge de colère Abattez le Ordonna t il en montant à son tour sur son cheval
Assad- Djellal ! Sale enfoiré ! Ma femme n'a rien avoir avec cette histoire ! Laisse la partir ! Laissez la partir je t'ai dit ! Ce n'est pas à elle de payer mais à moi ! Comment ose tu t'attaquer à elle ?! Hurla t il en tentant de sortir de l'emprise de deux hommes
Djellal- J'ose comme tu as osé tuer mon frère, mon sang ! De toute façon tu seras mort avant de venir la sauver Cracha t il d'un regard haineux finissez le les gars, Hillal, Iyad, Saji et Naser vous venez avec moi !
Il donna un coup de pied à son cheval puis galopa suivit des autres en emmenant Akila loin de son mari qui hurlait son prénom à s'en user les cordes vocales.
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La danseuse masquée.
RomanceDes yeux bleu océan, un charme envoûtant, un corps captivant...Voilà ce qu'Assad El Kazar prince d'Arabie Saoudite voyait face à lui. Ce dernier frissonna sous le regard impassible et hypnotique de la jeune femme. Troublé, le prince tenta par tout l...