La danseuse masquée.

Chapitre 28.

Du côté de celle ci, elle se trouvait dans le salon principal en compagnie de Malik qui la surveillait. Elle était à genoux, entrain de sangloter. Ce dernier avait tenté de la rassurer mais elle ne voulait rien entendre, tellement elle est déstabilisée et abattue par la situation. Même s'il était obligé de partir se battre pour son pays, elle ne pouvait être tranquille. Maintenant tout ce qui lui restait, était de prier Allah qu'il lui revienne en vie. Le vielle homme s'accroupit vers la princesse puis posa sa main sur son épaule d'un geste paternel.

Malik- Je vous en prie princesse, cessez de pleurer, ce sont des choses tout à fait normal qu'un prince peut accomplir pour son peuple.

Akila- Mais vous ne pouvez comprendre ! Assad est le seul homme sur qui je peux me sentir en sécurité et à l'aise, si il meurt..je ne saurais que faire ! Je serai détruite...

Malik- Oh croyez moi le prince vous aime à en mourir madame, il ne cessait de me répéter qu'il donnerait son âme pour votre bonheur, il survivra pour vous j'en suis sûr ! L'encouragea t il en frottant ses dos pour l'apaiser

Akila- Monsieur je...

Malik- Pas de formalité avec moi voyons, vous pouvez m'appeler Malik princesse ! Sourit il affectueusement

Akila- Malik, enfaîte je..je suis perdu, j'ignore même pourquoi je suis dans cette état car de base je ne me soucis de personne mais là je suis au bord de la crise. Je ne cesse de sentir cette sensation dans mon corps chaque fois que je me retrouve avec le prince et au moindre touché mon cœur ne cesse de battre et je...je me mets à rougir bêtement et le pire...c'est quand il est loin de moi, tout à coup je suis effrayée et perdue, j'ai tenté de réfléchir sur ce problème mais je ne trouve toujours pas ce qu'il m'arrive, suis je malade ?

Malik rit de bon cœur puis sourit tendrement. Embarrassée, Akila baissa sa tête d'un air boudeur et triste. Normalement, elle ne se confiait jamais au premier venu mais cette fois ci, elle ressentait comme un étrange pressentiment de pouvoir faire confiance au bras droit d'Assad.

Malik- Vous n'êtes pas malade princesse, c'est une bonne chose, vous êtes juste...amoureuse Annonça t il avec des yeux rieur

Akila- Amoureuse ? Répéta t elle comme si c'est la première fois qu'elle découvre le mot alors c'est à cela qu'on ressent lorsqu'on est amoureux ?

Malik- N'est ce pas agréable ? Vous devez le lui en parler, il attendait cela depuis le premier jour où il avait croisé votre jolie regard princesse, il sera très content d'entendre une tel nouvelle Encouragea ce dernier

Akila- Je...l'aime comme lui m'aime ? Demanda-t-elle d'un air hébété et sous le choc

Malik- Aaah si vous saviez à quel point son altesse vous aime tellement princesse Murmura t il tendrement

Elle écarquilla des yeux. Elle l'aimait, elle était amoureuse de lui et c'était réciproque. Cela voulait dire que si elle se donnait à lui, cela se ferait dans les sentiments, comme elle l'avait rêvé étant plus jeune. Petit à petit, elle eut comme l'impression que ses rêves sur le mariage deviennent enfin réalité. Elle l'aimait tout ce temps et elle ne s'en était jamais rendu compte. Elle serra ses poings en se mordant la lèvres inférieurs puis se leva sèchement. Maintenant qu'elle s'en ait rendu enfin compte, il ne restait plus qu'à le lui en parler mais d'abord il fallait qu'il rentre sain et sauf.

Akila- Malik...Quand est ce que vous pensez que le prince me reviendra ?

Malik- Je l'ignore hélas, d'habitude quand il part en bataille, sa majesté rentre souvent tard, cela peut être ce soir comme dans plusieurs jours, parfois nous craignons jamais mais nous gardons toujours espoir pour lui...Répondit il en baissant sa tête Je suis navré princesse...

Elle ne répondit point, déglutit avec difficulté puis courut dans sa chambre pour s'isoler en empoignant les pans de sa jupes bleu marine. Son aigle, Shiva, vola vers elle puis se posa sur le matelas devant sa tête. 

Akila- Ya Rabbi faite en sorte de ramener mon mari en vie Murmura t elle en pleure