Chapitre 8.

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Akila s'avança lentement d'un air émerveillé. Jamais, elle n'avait visité un endroit aussi magnifique. Elle s'approcha d'une fontaine situé au centre du jardin tout en sentant l'herbe chatouillé ses pieds nue. Il y avait plein de fleur sauvage, de palmier, des oiseaux en liberté comme des colombes, des paons, des perroquets et en particulier un oiseau qui attirait toute son attention, un aigle royal, majestueusement posé sur sa branche près d'elle. Il avait la tête couvert et sa patte était liée contre un bois. Elle était si envoûtée par la beauté de cet animal qu'elle s'en approcha petit à petit sous les yeux attentif du prince. A peine elle voulut toucher sa tête, se rappelant les paroles de Saffyna, que celle-ci sursauta aussitôt à la voix grave de l'homme. Lentement, elle recula pour se tourna vers le prince qui s'approchait d'elle.

Assad- Personne ne connaît ma serre, lorsque j'ai besoin d'être seul, je viens souvent me ressourcer ici entouré de toute ces belles créatures, cela m'a toujours apaisé Raconta t il en venant à sa hauteur Elle est inaccessible aux yeux de tous, même mon père n'est pas au courant de son existence. Ainsi c'est moi qui m'occupe de l'entretien de cet endroit. Vous êtes la première à entrer dans ma tanière, ne me faites pas regretter mon choix Avertit il d'une voix faussement dangereuse Ce jardin sera donc à votre disposition, vous pourrez exercer votre passion autant de temps et de fois que cela vous chante, vous aurez ma protection et mon service. J'aimerai ainsi que vous emmeniez vos affaires et que vous viviez au palais Exigea t il en portant la main d'Akila vers ses lèvres

Son cœur rata un battement, elle retira sa main puis la serra contre sa poitrine, le visage effrayé et vacillant vers l'arrière.

Akila- Pourquoi faites vous cela ? Jusqu'ici je vous ai montré que méprise et froideur, pourquoi autant insister ? Murmura t elle, perdue Si vous voulez faire de moi votre maîtresse vous vous trompez votre altesse Fronça t elle en levant son menton Je suis très loin de faire parti de le même coulé que vos conquêtes.

Assad- Je vous demande pardon ?! Hurla t il en faisant fuir quelques oiseaux

Alors que son visage se crispait de la colère et ses veines gonflaient de tout son corps, Akila se mit sur ses gardes, prête à l'affronter même s'il était plus fort qu'elle. Assad respira fortement pour faire baisser son envie de lui bâillonner sa bouche insolent. Un froid glacial retomba entre eux, on entendaient que les oiseaux chanter et rien d'autre. Le prince tira violemment la danseuse vers son torse puis encadra de ses grandes mains chaudes son visage en forme de cœur. Celle-ci allait vraiment lui faire perdre l'esprit.

Assad- C'est vous qui vous êtes trompé, loin de moi l'intention de faire de vous ma maîtresse ! Gronda t il entre ses dents J'aimerai juste vous aidez ! Par Allah vous êtes si compliquée comme femme que s'en ai déroutant. Je me perds en vous depuis le jour où votre regard aussi froid soit il, s'est posé sur le mien et je déteste me perdre. Vous me frustrez, moi même j'ignore ce qu'il m'arrive, c'est pourquoi j'aimerai le découvrir, je veux savoir ce que vous m'avez fait en si peu de temps, bon sang !

Akila- Vous êtes comme tout les hommes, vous me voulez juste pour mon corps rien d'autre Lança t elle en le défiant du regard

Assad- Encore une fois ne me mettez pas dans le même sac que ces hommes que vous croisez ! J'ai l'intention de vous préservez, vous protégez. Vous aussi vous ne pouvez niez la beauté envoûtante que vous tenez, même habillée en djellaba vous attirez les hommes comme le miel attirant les abeilles, c'est un cadeau de dieu vous ne pouvez rien y faire !

Akila- Si j'accepte que va t il se passer ? Si le sultan me trouve ? Que vais je devenir ? Me pensez-vous aussi inconsciente pour accepter une chose aussi absurde venant d'un inconnu en plus ?

Assad- Je veillerai sur vous et mon père ne pourra rien dire car c'est moi et moi seul qui décide, tout ce que je vous demande, est si l'un de mes gens vous manque de respect vous me le fait savoir sur le champ. Mes intentions envers vous sont tout à fait honorable.

Akila- Évidement ils pourront croire que je suis votre...

Assad- Finissez votre phrase et je ne répond plus de rien L'interrompt il froidement Parfois vous dites beaucoup de bêtise pour quelqu'un qui ne parle que très peu.

Akila- Je suis navrée mais je ne peux accepter, mon patron Amal risque de perdre beaucoup de client ainsi que de l'argent, je ne peux le laisser seul et malade, de plus je me sens mal à l'aise rien que de porter cette tenu d'une valeur inestimable, je ne suis pas habituée au luxe, je déteste cela Marmonna t elle à la fin

Assad sourit puis recula en passant ses mains derrière son dos. En voilà une femme surprenante, Assad ne regrettait guère sa décision et il comptait bien la garder auprès de lui. 

Assad- Eh bien c'est réglé, j'engagerai donc des danseuses pour son restaurant si c'est cela qui manque ainsi qu'un personnel compétant pour l'aider, vous serez escorter par mes plus fidèles gardes pour vous accompagnez chercher vos affaires, ainsi que la chambre du dessus vous appartiens, j'ai des choses à faire nous nous reverrons au dîner, je vous laisse approcher tout les animaux sauf l'aigle royal Prévient il en pointant l'oiseau du doigt il n'est pas encore apprivoisé et il est très dangereux.

Akila n'eut même pas le temps d'en placer une que le prince était déjà parti. Les jambes en coton, elle vacilla et tomba sur ses genoux en se tenant sur le bord de la fontaine, sans quitter la porte vitrée de la grande serre. Durant toute son existence et elle n'avait de cesse à fuir les hommes. Aujourd'hui, elle n'aurait jamais cru tombé sur un d'eux aussi persistant et déterminé. Que pourrait-elle faire ? Maintenant que la décision du prince était prise, Akila ne pourra jamais faire retour en arrière.

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant