Chapitre 6.

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Amal s'inclina au prince puis vint vers la jeune femme qui brûlait de colère. Il tenta de la persuader mais en vain. Elle jeta un coup d'œil noir au prince qui la scrutait du regard puis s'en alla dans la réserve suivit d'Amal qui la suppliait. Un peu plus loin, elle soupira puis croisa de nouveau ses bras en tapotant du pied.

Amal- Je t'en prie mon enfant fait un effort, fait le pour moi, c'est un ordre du sultan il te faut de l'exécuter sinon la prince risque d'être très en colère, on ne peut contester ces ordres..

Akila- Il veut juste jouer avec moi, ne t'ai je pas raconté ce qu'il s'était passé il y a une semaine ?

Amal- Bien sur que si mais cette fois ci, ce ne sera pas une fête et je suis sur que cela va bien se passer, imagine je perd mon restaurant dans cette affaire ? N'as tu pas pensé à moi ? Je suis toujours responsable de toi depuis la mort de Saffyna, sache le Akila Murmura t il doucement

Akila- Je ne cesse d'essayer de comprendre pourquoi parmi toutes les danseuses du pays il aura fallu que cela tombe sur moi ? Chuchota t il furieuse

Amal- Tu ne peux nier ta beauté ma fille, qui sait peut être tu as charmé le prince Sourit il avec les yeux rieur

Akila- Je t'en prie Amal, il me veut juste dans son lit.

Amal- Cesse de penser au négatif ma fille S'exclama t il en agitant son index vers la direction d'Akila

Elle roula des yeux puis entra dans la réserve pour se changer et mettre une djellaba blanche. Elle coiffa ses cheveux en une longue tresse qui arrivait presque à mi cuisse puis ressortit en passant son foulard au dessus d'elle comme une capuche. Assad la vit marcher vers lui, le visage ferme et sérieux. Il fit un sourire du coin puis se leva.

Assad- Sage décision jeune fille, le prochaine fois quand j'exige quelque chose, j'aimerai que ce soit fait sur le champ Souffla t il entre ces dents

Elle ignora en passant devant puis ils sortirent du restaurant. Amal se précipita vers le prince avant qu'il sorte à son tour.

Amal- Un instant votre grâce !

Assad- Qu'y a t il monsieur ?

Amal- Je sais que son comportement de tête dur n'arrange rien mais je vous prie de l'excuser et prendre soin d'elle, elle est comme ma fille vous savez, elle est peut être dur mais...

Il s'interrompit en croisant le regard menaçant d'Akila.

Assad- Mais ? Impatient de connaître ne serais ce qu'un fragment sur la jeune femme

Amal- Ah j'ai oublié...J'avais quelque chose en tête mais je ne me souviens plus...

Assad- Qu'Allah vous le rappel Murmura t il entre ces dents, déçus

Il sortit enfin puis monta sur son cheval avant de tendre sa main vers Akila qui le regarda, abasourdie.

Assad- Venez vous allez chevaucher avec moi pour aller au palais.

Elle jeta un regard sur un de ces gardes et à ce moment, Assad sentit une veine lui pompait le front, il jeta un bref coup d'œil froid aux gardes pour leur faire comprendre de s'en aller puis reporta son regard vers la danseuse.

Assad- Montez ! Nous n'avons pas beaucoup de temps Ordonna t il sèchement

Elle saisit la main du prince avec force puis s'assit en amazone devant lui avant qu'il fasse galoper son cheval. Le trajet risquait d'être très long pour le guerrier, tout son corps fut submergé par des ondes de chaleur. Ses muscles se contractèrent en sentant son postérieur buter contre ses parties virils. Assad prit beaucoup de mal pour refouler son désir tandis que le ventre de la jeune femme se nouait de nervosité, loin d'être à l'aise contre lui. Elle essaya de penser à autre chose mais en vain, ce dernier occupait même ses pensées. Tout ceux ci pour conclure que personne n'était calme par la présence de l'autre.

Arrivé au palais, il descendit en premier et aida la jeune femme à faire de même en la prenant par sa taille. Elle atterrit pile à quelque centimètre des lèvres du prince ce qui la fit rougir de plus bel. Ils restèrent à se regarder mutuellement dans le blanc des yeux pendant un léger instant jusqu'à ce qu'Akila prit l'initiative de reculer, déstabilisée par la situation. Assad la fixa avec un petit sourire dans le coin puis claqua des doigts. Quelques instant après, deux domestiques se précipitèrent vers le prince, puis s'inclinèrent.

Assad- Veuillez accompagner cette jeune demoiselle dans la troisième chambre de l'aile ouest, l'aider à se préparer et ensuite emmenez la moi dans le salon dorée, sa tenue est déjà prêt il n'y a plus qu'à l'enfiler.

Les deux bonnes femmes acceptèrent en chœur et entraînèrent Akila avec elle. Avant de franchir la porte se situant derrière le palais, elle jeta un dernier regard froid au prince puis se laissa emporter.

Elle se regarda dans le miroir, le visage crispé de colère et fureur. Durant un moment, elle avait failli frapper l'une des domestiques qui voulait retirer son masque mais heureusement elle s'était retenue. Elle soupira furieusement et se relookant de haut en bas face au miroir. Sa tenue était la plus belle qu'elle ait jamais porté, elle était rouge et beige ornée de vrai bijoux en or et d'émeraudes, avec une fine couronne en diamants, on aurait cru qu'elle ressemblait à une Indou. Tout ce luxe la rendit mal à l'aise et elle détestait l'être.

Déterminée à en finir au plus vite elle suivit les deux jeunes femmes jusqu'au fameux salon dorée, où elle rentra avant qu'elles aient fermé la porte. Le prince était presque avachi sur des poufs entrain de siroter son thé, mais dès qu'il vit la jeune femme firent son entrée frappante, tout son corps s'électrifia. Il se redressa lentement, fasciné, surpris, et vulnérable par tant de beauté. Il se leva, s'approcha lentement d'elle en déglutissant puis prit l'une de ces mains.

Assad- Vous êtes d'une beauté, que les mots me manque Complimenta t il en embrassant le dos de sa main

Elle retira doucement sa main puis recula d'un pas en croisant, le ventre contracté. Il y avait bien une chose qu'elle détestait, était d'être en contacte avec un homme. 

Assad- N'ayez pas peur, je ne vous ferai rien, venez Fit il doucement de peur de la brusqué

Son mal aise était flagrant aux yeux du prince, ce dernier reprit sa main puis l'entraîna vers les coussins. Akila s'assit lentement en prenant soin de mettre assez d'espace entre eux avant qu'il ne la comblait en s'approchant à ses côtés.

Assad- Pourquoi votre patron à le droit à plus de chaleur et de voix que moi ?

Elle regarda ailleurs, ne souhaitant nullement lui parler. 

Assad- Je vois, vous ne voulez pas me parler, et bien sachez que je suis homme patient aussi, nous resterons ici jusqu'à que vous émettiez un son, j'ai tout mon temps !

Akila lui jeta un regard noir puis soupira, décidée à ennuyer le prince pour partir.

Assad- C'est bien dommage, madame Ben Zorah était vachement plus réceptive que vous Dit il innocemment

Les yeux d'Akila s'arrondirent en fronçant des sourcils en sursautant en même temps. Comment se faisait il qu'il connaissait Saffyna ? Son cœur se mit à battre mille à l'heure alors que son ventre se contractait. 

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant