Chapitre 17.

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Elle le fixa méchamment, serrant le couteau dans sa main avec une envie folle de lui lancer droit au front.

Akila- Je refuse de me marier avec vous Lâcha t elle en croisant les bras tel une enfant qui boude

Assad- Et moi je vous ai déjà dit, que quoi que vous disiez, je ne changerai pas d'avis mademoiselle Grogna t il au bord de la crise Vous allez être une princesse que vous le vouliez ou non !

Akila- Non il hors de question ! Je ne veux pas être votre femme juste pour éviter le caprice de votre père ! Ce n'est pas ce qu'on avait conclu au départ, vous avez promis seulement un toit, une intimité et votre protection ! S'écria t elle d'une voix légèrement tremblante

Assad- Et je tiens toujours mes promesses, épousez moi et je vous assure une vie encore meilleur et sereine Akila !

Akila- J'ignore ce que c'est d'être une princesse, ce statut ne me convient pas, je ne suis pas faite pour cela, vous devez épouser une femme de votre rang pas moi, si on revenaient encore en arrière le mot qui me déterminerait, serait paysanne !

Assad- Cessez de vous rabaissez, vous n'avez rien à connaître seulement apprendre à m'aimer et c'est tout ! Rugit il en se levant Je ne veux aucune femme sauf vous ! Ma décision est prise !

Akila- Regardez bien mes lèvres prince, c'est hors de question ! Grogna t elle en se levant à son tour Sa suffit je m'en vais, je préfère crever dans le désert que d'accepter un mariage arrangé !

A peine elle avait posé sa main sur la poignée de la porte qu'en un éclair, elle se retrouvait plaquée contre le mur. La brune gémit légèrement puis fronça des sourcils en fixant le prince froidement droit aux yeux.

Assad- De mon vivant vous n'allez pas sortir de ce palais et je me répéterai autant de fois qu'il le faudra, vous allez m'épousez que vous le vouliez au non Akila Murmura t il entre ses dents

Akila- Je vous hais et encore le mot est faible, laissez moi passer vous n'avez aucun droit sur moi !

Assad- Haïssez moi autant que vous le souhaitez mais vous n'allez pas sortir de ce palais je vous le garantie !

Akila- Vous comptez me garder prisonnière en plus ? N'avez vous pas honte ?! S'exclama t elle sur le point de pleurer

Assad- Mesurez vos paroles où je ne pourrai me contrôler Akila, prenez le comme vous voulez, c'est moi qui décide et je décide de vous garder contre votre gré, à la place vous devez de me remercier, je vous ai sauvé de mon père sans oublié que je lui ai donné ma parole !

Akila- Vous n'êtes qu'un monstre, allez en enfer ! Cria t elle en larme

Il écarquilla des yeux, surpris de la voir en pleure. Il voulut la toucher mais elle le poussa violemment avant de s'éloigner de lui. Akila éclata alors en sanglot. Elle avait peur, très peur de supporter une tel situation. Toute sa vie, elle n'avait fait qu'obéir aux ordres et les exécuté sans protester. Elle s'était beaucoup battu pour devenir celle qu'elle était aujourd'hui, grâce à Saffyna, la jeune femme avait à peine recouvré une petite once de liberté qu'Assad le lui avait aussitôt volé. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle voulait juste vivre tout en ayant une raison de vivre. Maintenant elle n'a plus rien. Elle a tout perdu.

Akila- Ne me touchez pas ! J'en ai plus qu'assez pour ce soir, vous ne comprenez pas ce que je ressens ? Ce n'est pas ce que je souhaite, mon rêve est de me marier par amour et vous venez de me retirer le seul rêve auquel je m'accrochai pour vivre, maintenant je n'ai plus de rêve, je n'ai plus rien ! Je n'ai plus de raison pour vivre ! Je veux mourir j'en ai marre, je n'en peux plus, je souffre, j'ai mal, tuez moi, je vous en prie, tuez moi ! Supplia t elle en tombant sur ses genoux Finalement la vie ne ma rien offert de bon...Alors à quoi bon de continuer...

Assad sentit son cœur lâcher. Il tomba également sur ses genoux puis fixa la jeune femme anéantie, entrain de sangloter avec les mains cachant son visage humide. Il était figé, triste, abattu, affecté par le situation puis se maudit d'être aller loin. La colère l'avait égaré et voila ce qu'il méritait : sa bien aimée entrain de pleurer toutes les larmes de son corps. Le prince serra ses poings et ses dents. Il n'y avait rien de pire que d'entendre un être chère souhaitant la mort. Il s'en voulait à mort et maintenant il comprenait pourquoi elle ne tenait pas autant à se marier. Elle voulait seulement connaître ce que c'était l'amour ainsi il se sentait égoïste de ne pas y avoir pensé plutôt. Il était habitué à ce que les femmes se marient seulement par pouvoir et richesse contrairement avec Akila qui était différente, elle ne voulait pas grand-chose à part le bonheur. A l'entendre pleurer et le supplier de la tuez,il pouvait facilement deviner qu'elle ne l'avait jamais connu.

Assad- Akila L'appela t il d'une voix tremblante Vous entendre pleurer, me rend faible et vulnérable...Je vous en prie arrêtez...

Akila- Alors sortez votre sabre et..et..Tuez moi..Je n'ai pas...Peur, vous passez votre vie à tuer pourquoi...pourquoi... est-ce différent avec moi ?... Répondit elle d'un ton haché

Assad- Certes, je suis une monstre Akila mais.. avec vous je suis différent alors je vous en prie ...ne me demandez pas l'impossible, vous me déchirez le cœur quand vous me dîtes cela..

Il s'approcha d'elle en encadrant son visage puis embrassa son front d'un geste très doux. Les pleures d'Akila s'atténuèrent petit à petit pour faire place à de léger hoquet. Assad ferma les yeux afin de profiter de l'instant. Elle sentait la rose, une odeur enivrante dont le prince ne voulait s'en détacher. Il la prit dans ses bras puis la souleva tel une princesse. Ce soir, il voulait beaucoup de chose avec elle, la sentir près de lui, la toucher, rester dans ses bras toute la nuit et encore. Seigneur il voulait tant qu'elle soit sa femme ce soir mais pourquoi tout était si compliqué avec elle. Il sortit du salon puis marcha dans le couloir vide jusqu'à sa chambre. Le cœur meurtri, meurtri par ce qu'il venait de se passer. 

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant