Chapitre 16.

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La jeune Akila se mit à remémorer sa soirée catastrophique d'hier. Décidément, c'était la pire humiliation de toute son existence. Son physique à frapper même l'homme le plus puissant du pays : le sultan. Elle n'aurait jamais cru qu'il allait changé d'avis aussi vite puisqu'elle savait qu'il n'était pas consentant concernant sa présence au palais et le plus stupéfiant de tout cela, était qu'il avait eu le culot de lui demander en mariage comme si elle était un vulgaire morceau de viande.

Elle savait qu'elle n'aurait jamais dû accepter de venir. Un mariage ? Avec un prince ? C'était une idée insensé, impensable, absurde. Elle ne pouvait pas, ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Son rêve était de se marier par amour car malgré ce qu'elle avait vécu auparavant, elle trouvait quand même le temps de rêver d'une vie meilleur, avec un mari et des enfants qui couraient le cœur léger partout dans la maison, qui riaient, qui l'appelaient "maman". Si jamais elle acceptait (Chose qu'elle ne fera jamais)... Elle sera confrontée à beaucoup de responsabilité, chose qu'elle détestait, Akila voulait être libre et pas liée avec un homme qu'il la prenait pour un moyen afin d'éviter d'être dans les bras d'un vielle homme. Elle marmonna pleins de jurons en arabe, fâchée et furieuse de ne pas avoir eu son mot à dire. Une rage lui pompait les veines alors qu'elle serrait les poings malgré son corps faible.

Elle se leva tout doucement puis marcha lentement jusqu'à la serre en s'appuyant sur les murs en pierre. Dès que l'aigle vit Akila s'approcher de lui, il vola jusqu'à elle puis se posa sur une branche près de son visage. Cette dernière se mit à caresser sa tête puis s'avachit sur un banc en bois en soupirant du'un air mélancolique. Qu'allait-elle devenir ? Qu'allait-elle devenir ? Voilà les questions, qu'elle se posait d'un air triste.

Elle voulut danser pour se vider les esprits mais elle était trop faible pour cela. Elle s'était évanouie à cause de la fatigue seulement à cause de son manque de sommeil et une fatigue excessive. Ses cauchemars ne cessèrent de la hanter ainsi jamais elle ne pourra en guérir. Il n'y avait que Saffyna qui apaisait de temps en temps ses vieux démons et personne d'autre. Mais, depuis que celle ci l'avait quitté, elle en faisait de plus en plus et se sentait à nouveau comme engloutit par le noir. D'autant plus que, ce qui venait de se passer avec le prince et sa majesté n'arrangeait en rien l'état d'Akila.

Elle soupira puis se mit à fixer l'aigle qui grattait à coup de bec son aile droite. Elle prit un gant, porta l'aigle sans le quitter du regard ces yeux vert puis sortit de la serre avec, décidée de lui donner sa liberté. Lui au moins, il avait la possibilité de fuir si l'envie lui prenait, pensa t elle d'un air légèrement en triste.

Arrivée au balcon, elle leva son bras puis l'oiseau se mit à battre des ailes afin de se mettre à voler. Les jambes flageolant, elle tomba sur son fauteuil et contempla l'aigle faire des rondes d'un air mélancolique, se demandant en même temps, pourquoi il ne s'éloignait pas. Et là, surprise, il revient vers elle puis se posa sur l'accoudoir. Elle resta stupéfaite un petit instant puis sourit tendrement.

Akila- Toi au moins tu m'es fidèle mon beau oiseau Murmura t elle en lui caressant le dos

L'aigle glatit puis revola pour chasser cette fois-ci. Le voir libre comme l'air lui remonta légèrement le moral même si elle avait l'idée du mariage forcé en travers la gorge. Elle croisa des jambes puis se mit à songer sur plusieurs solution. Elle aimerait éviter le mariage mais la détermination d'Assad la laissa sans voix. On voyait à travers ses yeux qu'il était à la fois satisfait et motivé mais elle ne le laissera jamais faire. Elle va se défendre par n'importe quel moyen mais pour l'instant elle comptait ne rien faire et l'ignorait, elle était bien assez en colère comme cela.

L'oiseau revint de nouveau à ses côtes alors qu'elle continuait à réfléchir longuement.

Quatre jours plus tard et la jeune femme refusait toujours de parler au prince, ce qui mettait ce dernier souvent en rogne. A chaque fois qu'il venait la voir, elle jouait au muette. Elle voulait qu'il se lasse d'elle le plus possible mais à ce qu'elle comprenait aujourd'hui, cela n'avait pas l'air de marcher.

∆∆

Ce soir, elle se prépara pour aller dîner. Donc elle enfila une longue robe traditionnel blanche à épaule nue et ornée de partout. Elle leva les pans puis s'en alla au salon habituel où se trouvait déjà Assad qui l'attendait. Elle entra tranquillement dans la pièce sans tenir compte de sa mauvaise humeur puis s'assit, le visage fière.

Assad- Vous ne voulez toujours pas m'adresser la parole ? Demanda t il en colère

Elle lui jeta un mauvais regard puis leva le menton en tournant la tête ailleurs et en croisant les jambes et les bras tel une enfant.

Akila- Je voulais faire en sorte que vous vous lassiez de moi Répondit elle froidement

Assad- J'espère que vous plaisantez ?

Akila- Je ne suis pas d'humeur à quereller avec vous prince.

Assad- M'empêche que j'aimerais savoir pourquoi durant ces quatre jours vous avez fait la muette ?! S'écria t il en frappant la table à coup de poing

Le personnel sursauta mais pas Akila. Ils fixèrent tous Assad au bord du gouffre jusqu'à ce qu'il leurs ordonnent de quitter tous, les lieux.

Assad- Nous sommes seuls maintenant, et vous n'allez pas sortir tant qu'on aura pas discuter de votre comportement stupide ! Gronda-t-il en frappant la table à coup de poing

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant