Trois jours plus tard, le jeune femme se réveillait encore pour la énième fois. Durant ces trois jours, Djellal ne cessait de la frappa chaque fois qu'elle lui tenait tête ou l'insultait. Ses dires insatisfaisaient toujours l'homme sanguinaire et il ne se passait pas une seconde sans qu'il la frappait sous les coups d'impulsivités. Aux yeux de Djellal, Akila est une femme têtue et fière mais aussi suicidaire et très folle. Chaque fois qu'il passait dans sa cellule pour obtenir des excuses de son impolitesse, elle n'hésitait jamais à lui cracher sur la figure des jurons aussi choquant les unes des autres et c'était ainsi qu'il se mettait à la battre sans scrupule, ronger par la colère des provocation et la tristesse de la mort de son frère. Même si elle n'avait rien commit, elle restait la femme de son ennemi et à croire les rumeurs il était fou amoureux d'elle alors il n'hésitait pas à mettre toute sa rage sur cette dernière, jusqu'à sa mort et quand le prince saurait cela, il aura enfin atteint son objectif et tuer Assad ensuite.
Actuellement, elle était allongée, à fixer le sol d'un regard vide, attendant sans doute la mort qu'elle vienne la chercher. Ses membres lui faisait encore mal et une montée de nausée commençait à refaire face. Celle ci vomit du sang puis toussota violemment en basculant la tête vers l'avant. Elle sentit une migraine effroyable et un mal de ventre insupportable. Sa vision était brouillée mais tentait malgré tout de voir plus clair. Cette dernière soupira le prénom de son mari puis tourna la tête vers les barreaux de sa cellule. Elle leva péniblement la main vers la serrure et quand elle vit du sang couler abondamment le long de son bras, ces yeux s'arrondirent et son pouls s'accéléra. Elle sursauta en s'asseyant sur son postérieure puis recula jusqu'à heurter le mur, le regard effrayé par cette mare de sang. Son souffle se coupa quand elle vit que celle ci provenir d'elle, exactement de son entre jambe.
Impossible, se pourrait elle qu'elle soit enceinte et qu'elle est perdu son enfant sous les coups violant de Djellal ? Se pourrait il que ce soit à cause de cela qu'elle se sentait mal il y a quelque jour avant que l'enfer commence ? Des larmes jaillirent de ses grands yeux puis elle se recroquevilla le corps tremblant. Son rêve, son souhait, fut briser en mille morceaux et jamais elle ne le pardonnera à ce monstre de Djellal. Elle était faible, sale et pour la premier fois vulnérable et effrayée.
Akila- Non...non..non...pourquoi Allah ? Pourquoi ? Qu'ai je fait ?...
Tout à coup, elle sentit une secousse au mur et des hurlements à l'extérieure. Elle fronça des sourcils en sursautant au bruit de pas des geôliers qui courraient hors de la prison. A bout de force, elle ferma les yeux en baissant la tête, priant que cette agitation fut de la part de son mari qui venait pour la libérer.
Du côté d'Assad, ce dernier se trouvait entrain de se battre corps et âme contre son ennemi Djellal. Il projeta d'un coup de pied son adversaire contre une table en bois qui se brisa sous la pression du poids puis courut vers celui ci pour l'achever. Mais Djellal prit vite conscience puis évita de justesse l'épée d'Assad en roulant sur le côté. Il se releva avec difficulté puis se remit en position de combat.
Assad- Tu m'as prit ma femme Rugit il donnant un coup d'épée Tu m'as privé de sa compagnie ! Tu l'as jeté en prison ! A cause de ta gueule de chacal ma vie était devenue un véritable enfer, chaque minute était une souffrance ! Où est elle ?! Répond ! Hurla t il en blessant le long de l'abdomen de Djellal
Djellal perdit l'équilibre puis tomba lourdement par terre en hurlant de douleur. Assad s'approcha de lui avec une aura meurtrière puis dégaina son épée vers celui ci.
Djellal- Tu n'es qu'un fils de putain Assad ! Tu tue mon frère et tu ose te battre contre moi pour une vulgaire femme !
Assad- LA FEEEERME ! Je n'avais pas le choix de tuer ton frère, c'était une menace, il fallait que je protège mon pays de ces griffes ! Quant à toi tu vas subir pire que lui, je vais te faire regretter de t'être prit à ma femme ! Rugit il en levant haut son épée
Djellal écarquilla des yeux puis contre-attaqua aussitôt en donnant un coup pied au ventre d'Assad qui tomba sur ses fesses et se releva avec difficulté. Assad fit de même puis se remit en position de combat. Il tournèrent autour d'eux comme deux lions enragés près à s'entre déchiqueter sans se quitter des yeux. L'atmosphère de la pièce devint lourde, tendue, et très froide.
Assad était très fatigué, à bout de force et très irrité. Il n'avait pas fermé l'œil une seul seconde durant ces rudes jours où il pensait qu'à une seul chose : délivré sa bien aimée. Il priait chaque seconde de chaque jours qu'elle soit saine et sauf et surtout vivante. Au fond de lui, il était inquiet et effrayé qu'elle lui arrivait le moindre malheur. Durant ces trois jours, c'était l'agitation au palais, il hurlait sur tout le monde, ses soldats, ses conseillers même son père y passer, il était vrai qu'il était très tendu mais il était obligé pour le bien de sa femme.
Le prince fonça vers le roi des rebelles puis partirent sur un affrontement acharné. Un moment, l'un des soldats d'Assad entra dans le salon qui était sans dessus dessous puis hurla le prénom de son chef. Quand Assad se retourna vers ce dernier, Djellal profita de se moment d'inattention puis blessa tout le long en diagonal, le dos d'Assad qui hurlait de douleur avant de tomber sur ces genoux. Le soldat sursauta, fronça des sourcils puis courra tête baissée vers Djellal, aveugler par la rage. Djellal le maîtrisa sans problème puis lui transperça le cœur à coup d'épée. Le malheureux soldat tomba lourdement pile devant Assad qui était à quatre pattes. Le chef des rebelles rit tel un psychopathe puis donna un coup au ventre d'Assad tellement violent qu'il cracha du sang et tomba sur son dos balafré. Djellal s'assit sur lui puis l'enchaîna à coup de poing. Le visage d'Assad crispa de colère et de haine, il fronça des sourcils tout en serrat des dents.
Djellal- Comment ose tu me menacer ?! Espèce de pourriture ! C'est moi qui vais te descendre, prince ou pas, je vais te tuer ! Ainsi je terminerai ce que j'étais entrain de lui faire subir à cette putain ! Rugit il presque hors de lui
Ce fut de trop. Le prince sursauta en écarquillant des yeux puis attrapa le poing de Djellal d'un geste sec. Son visage se contracta et une rage sans nom monta en lui....
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La danseuse masquée.
RomanceDes yeux bleu océan, un charme envoûtant, un corps captivant...Voilà ce qu'Assad El Kazar prince d'Arabie Saoudite voyait face à lui. Ce dernier frissonna sous le regard impassible et hypnotique de la jeune femme. Troublé, le prince tenta par tout l...