La danseuse masquée.

Chapitre 38.

Assad tomba sur ses genoux puis arracha la flèche de son épaule en rugissant de douleur. Il y avait une bonne dizaine d'hommes qui l'entourait mais il resta de marbre. Il tremblait, son cœur s'accélérait et ses muscles se contractaient tout en arborant un visage sombre. A travers sa veste on voyait le sang se propageait et s'égouttait contre le sable.

L'un des hommes voulut profiter pour l'achever mais Assad attrapa aussitôt le sabre qui se trouvait près de lui puis se défendit. Djellal venait de commettre l'irréparable et il ne serait pas de repos tant qu'il ne sauverait pas sa femme. Il attrapa l'homme par le coup puis lui transperça le cœur. Assad sentit son humanité le quitter en un bref instant, il ne ressentait ni colère, ni rage, ni tristesse. On aurait dit qu'il s'était fait aspirer dans le noir jusqu'à ne plus aperçevoir ne serait ce qu'une once de son corps. Ainsi les hommes tentèrent un à un de le tuer mais il leur coupait chacun un membre diffèrent jusqu'à ce qu'il en restait plus que quatre. Il se releva lentement puis fronça des sourcils. Le calme et la maîtrise de ce dernier glaça le sang des hommes. Il voyait un démon et pas un humain. Ils reculèrent d'un pas tandis qu'il s'avançait vers eux. Assad leva son sabre puis termina le combat.

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Il faisait froid, il faisait noir. Akila éprouvait un mal de crâne insupportable et ne pouvait bouger son corps, elle se sentait paralysée. Cette dernière tenta de se relever malgré sa faiblesse mais tomba lourdement au sol, constatant qu'elle était enchaînée au mur. Elle a été kidnappée. En colère, elle tenta de se détacher mais visiblement les chaînes étaient très solide. Akila repensa à ce qu'il venait de se passer et comprit qu'elle avait eu affaire à un règlement de compte. Jabbar a été tuée par Assad donc son frère Djellal était venu se venger en s'en prenant à elle. Mais qu'elle lâche, pensa la jeune femme en fronçant des sourcils.

Elle inspira un bon coup en fermant les yeux afin de tenter de se calmer mais elle ne le pouvair à cause de son mari. Était il vivant ? Était il mort ? Elle ignorait complètement ce qu'il s'était passé après s'être fait assommée à coup de traitre et regretta amèrement. Son ventre se noua, son cœur se serra et son corps se contracta. Malheur, si elle avait fait plus attention, elle les aurait tous tué. Elle détestait ce genre de chose mais l'envie de protéger son mari avait prit le dessus sur le moment et tout ces sentiments s'était éteint. A ces yeux tuer n'était pas plus important. Maintenant tout ce qu'elle devait faire, était de garder son calme et prier Dieu pour qu'Assad soit sain et sauf.

Des pas jaillirent de l'extérieur puis s'approchèrent lentement de sa cellule. Quand elle leva sa tête, elle vit le fameux Djellal qui se tenait fièrement devant elle. Il ouvrit la cellule, accrocha sa torche en flamme sur le mur puis s'accroupit devant la jeune femme qui le dévisageait du regard. Il la fixait intensément, l'observant sur tout les angles possible. Il fit un demi sourire puis se releva.

Djellal- J'ignorait que des créatures dans ton genre existaient Dit il en croisant les bras Je t'avoue que tu m'as impressionné hier après midi.

Elle fronça des sourcils en lui jetant un regard interrogateur. Elle a dormi tout ce temps ?

Djellal- Comment se fait il qu'une princesse comme toi sache se battre avec autant de férocité ?

Akila- Ce n'est pas tes affaires, libère moi !

Djellal- Alors là il en est hors de question ma belle.

Akila- Pourquoi m'avoir kidnapper alors que je n'ai rien avoir dans l'histoire ?

Djellal- Ton mari m'a prit mon frère...Alors je prend sa femme.

Akila- Tss...Pathétique, j'en ai croisé des demeurés mais toi...tu es encore pire qu'eux...A côté d'un âne tu ne fais même pas la différence.

Piqué au vif, il fronça des sourcils et en une fraction de seconde il compressa brutalement les joues d'Akila qui serra ses dents.

Djellal- Sache vielle putain que princesse ou pas, je n'hésiterai pas à te violer et te jeter aux crocodiles, je ne suis pas ton faiblard de mari qui ferme sa petite gueule à chaque fois quand toi tu l'ouvres alors la prochaine fois que tu m'insultes comme ça tu vas le regretter femme ! Souffla t il d'une voix dangereuse

Akila- Tu ose insulter mon mari de faible alors que tu ne t'ai même pas vu, pauvre homme, tu avais tellement peur de l'affronté que tu t'en ai prit à sa femme, sache qu'Assad viendra me chercher et crois moi qu'il tuera tous tes hommes en leur arrachant le cœur un par un et je le jure par Allah que quand tu tombera je te couperai la tête sans scrupule ! Jura t elle le regard enflammé de détermination

Une veine pompa le front de Djellal puis la gifla de toute ses forces à la faire tomber contre le sol. Il la rua à coup de pied dans le ventre puis souleva sa tête en l'empoignant par les cheveux. Akila perdit petit à petit conscience puis s'évanouit avant de cracher du sang sur le visage de Djellal qui tremblait de colère et de nerf.

Djellal- Tu n'es qu'une folle ! Une folle !! Hurla t il de plus bel

Il recula, rajusta sa veste puis inspira un bon coup en dévisageant la jeune femme d'un mauvais regard. Elle était inerte et vue ce qu'elle avait encaissé, elle risquait d'être dans le coma pendant un long moment. Audacieuse et inconsciente, voilà ce que Djellal pensait de cette femme. Cela se voyait qu'elle n'était pas née dans un milieu aisé car les femmes de haut ne se comporterait pas de manière aussi sauvage et culottée que celle ci. On ne lui avait jamais adressé la parole de la sorte et les menaces profanés par cette femme le laissait de coi. Il souffla un faible juron puis quitta péniblement la cellule, laissant la jeune femme évanouit dans une mare de sang.