Chapitre 18.

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Akila renifla puis serra ses bras autour du coup du prince. Elle avait enfin craqué. En même temps, elle était fatiguée, tout ce qu'elle souhaitait ne se réalisait jamais. A quoi bon de continuer de vivre. Le prince ne l'aimait pas, il aimerait se marier avec elle que par honneur et devoir mais où étaient les sentiments dans tout cela ? Tout ce qu'elle savait, était qu'il était attiré par son charme et sa beauté et ça s'arrêtait à là. Leurs disputes l'avait épuisé. Cela l'avait rendu faible en moins de vingt minutes, faible pour se défendre, faible pour résister encore, faible d'être la personne qu'elle n'était pas au fond, froide et neutre, faible de garder un lourd secret dans son cœur, un lourd fardeau sur son dos. Le prince avait l'air de s'accrocher à elle cependant, elle n'avait pas l'habitude mais elle avait l'impression de toucher à quelque chose d'étrange et de nouveau.

Durant ce temps, Assad entra dans sa chambre puis la déposa sur le lit. Akila observa autour d'elle. La chambre du prince était magnifique, grande, spacieuse. Différente de la sienne et très masculine. Ce dernier s'assit au bord du lit tout près d'elle.

Akila- Pourquoi suis je dans votre chambre ? Dit elle faiblement

Assad- Je ne peux vous laissez seul, j'ignore de quoi vous êtes capable alors il serait mieux qu'on partage ma chambre et vous savoir prêt de moi et vivante Expliqua t il d'un ton doux Rassurez vous, je ne vous toucherai pas Akila.

Akila- J'ai le sommeil agité vous allez le regretter prince...

Assad- Cela m'est égale je serais là, je vais tout faire pour vous apaisez Assura t il en prenant sa main

Akila- Vous ne comprenez pas...Marmonna t elle d'un vois presque inaudible

Assad- Je vais aller chercher votre robe de nuit seulement si vous promettez de ne pas vous tuer cependant.

Akila- Par...Par Allah je ne ferai rien...

Assad- Je reviens, reposez vous, notre dispute nous a rendu faible émotionnellement Ordonna t il en embrassant le front d'Akila

Puis il partit d'un pas précipité, laissant la jeune femme seul. Elle fixa le plafond d'un air perdu et sans émotion. Elle voulait se battre pour son rêve mais elle n'avait plus la force. Elle tenta de se reprendre mais elle manqua d'énergie alors elle comprit, à cet instant précis, que la bataille fut perdu. Et c'était le vainqueur qui la réconfortait.

Bien entendu, le haïr serait mentir, il était différent, têtue mais différent. Et elle détestait admettre son attirance envers elle. La chaleur et la force qui irradiaient de son corps lui donnait un terrible sentiment de vulnérabilité, la preuve en était ce soir.

Assad- Puis je savoir comment se fait il que l'aigle est dans votre chambre ?

Elle tourna sa tête et le vit avec un paquet entre ses mains.

Akila- Ne vous inquiétez pas, il m'est assez fidèle pour s'enfuir...

Assad- Est ce le cas avec vous ?

Akila- Je ne suis pas un oiseau Répondit elle froidement

Assad sourit légèrement puis s'approcha d'elle afin de poser le paquet. Elle le prit puis se mit derrière le paravent pour se changer. Le désir d'Assad tripla de volume en voyant la silhouette nue d'Akila entrain de s'habiller. Elle sortit avec une léger robe blanche à fines bretelles qui montrait toute son innocence. Par Allah elle était magnifique. Une enchanteresse avec un visage d'ange et une peau bronzée sans défaut. Plus que tout, ces yeux le rendait fou. Ce ne pouvait être qu'une sirène à l'apparence d'humaine qui tentait de le charmer. Il sentit une envie si brutal en lui, que son entre jambe gonflait à lui en faire mal. Son visage crispa de colère, il fallait à tout prix de se maîtriser et la présence de la belle ne l'aidait en rien.

Assad- Je vous laisse vous installez tranquillement dans mon lit, je...Reviens..

Akila- Nous allons dormir ensemble ? Demande t elle en croisant ses bras

Voir sa poitrine se compresser entre ses bras était de trop. Il se retourna en serrant ses poings qui tremblaient de désir.

Assad- Je ne vous ferai rien, je le jure par Allah, dormez sans crainte Jura t il entre ses dents

Akila- Je ne vais pas me suicider...

Assad- Justement c'est ce que je crains, je ne peux vous donnez ma confiance sur ce côté, je vais donc doubler ma vigilance envers vous et vous surveillez de plus près.

Akila grogna, insatisfaite, puis monta sur le lit.

Assad- Je vais prendre un bain, je reviens...

Il rentra dans la pièce d'à côté puis ferma la porte d'un geste précipité. Il souffla un bon coup puis se déshabilla pour rentrer dans un bain gelé pour faire taire ses envies. Ce dernier y resta un bon moment, le temps de se préparer pour refaire face à cette ensorceleuse une nouvelle fois.

 Quand il fut fini, il sortit de la pièce habillé d'un simple pantalon blanc puis s'approcha de sa belle. Akila dormait le visage enfin apaiser. Il s'allongea à ces côtés puis caressa tendrement ces douces joues . Il ne pouvait que ressentir de la compassion pour elle. Il était tellement heureux à l'idée d'être sa femme qu'il avait oublié ce qu'elle ressentait au fond d'elle. Mais il se sentait égoïste quelque part en lui car il était le seul qui était satisfait entre eux pour cette idée de mariage. Elle n'était pas facile comme femme et c'était ça qu'il aimait chez elle. Elle l'avait ensorcelé depuis le jour où leurs regards se sont croisés quand elle dansait lors de son anniversaire, il s'en rappellera tout sa vie. 

Décidé, il compte séduire la jeune femme par n'importe quel moyen, la mettre en confiance, lui redonner goût à la vie, et surtout l'aimer autant qu'il l'aimait.

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant