Chapitre 21.

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Touché par l'histoire, Assad fixait la jeune femme d'un air choqué. Il comprenait tout maintenant, sa réaction lors de son anniversaire lorsque ses invités voulaient l'acheter, sa méfiance envers les hommes, sa froideur, sa carapace qu'elle avait construit, ses fuites, tout. L'homme serra des dents puis prit sèchement la femme dans ses bras. Akila n'était pas triste mais étrangement soulagée. Celle ci sentit le prince tremblé. Elle ferma donc les yeux lentement puis serra son étreinte. Elle ne pouvait plus reculer, elle s'était enfin dévoilé au prince, maintenant elle devra lui faire confiance car plus jamais elle n'en reparlera.

Assad- Je vais prendre soin de vous Murmura t il à son oreille Akila...

Il se détacha d'elle puis referma ses grandes mains sur son visage en cœur. C'est un trésor inestimable qu'il tenait entre ses mains, un joyaux rare. Il fixa ces yeux, si bleu, si clair qu'il perdit la capacité de penser.

Assad- Akila...

Puis il l'embrassa avec toute la passion qui le dévorait. Ses mains se glissèrent le long de son dos et lorsqu'elle se posèrent sur les rondeurs de son fessier, il ne put s'empêcher de la plaquer plus contre lui. Il était plus excité qu'il ne l'avait jamais été et rien d'autre n'importait plus que de la sentir dans ses bras musclés. Celle ci trembla de tout son âme, les lèvres du prince étaient chaudes, douces, agréable et c'est la première fois qu'elle embrassait un homme, c'était une sensation inconnu, étrange.

Elle tressaillit et il se figea, incapable de s'arrêter. L'avait-il effrayé ? Celle ci couvrit sa bouche avec le dos de sa main puis le poussa doucement avec l'autre, le rouge aux joues et les lèvres gonflées.

Akila- Excusez moi prince, vous m'avez surprise, c'est mon première baiser Chuchota t elle, mal à l'aise J'ignore comment cela marche...

Il écarquilla des yeux puis sourit tendrement, un vague chaleur lui traversa le corps de la tête au pied.

Assad- Votre pureté vous honore et je suis heureux de pouvoir être le premier et le dernier Souffla t il le regard perçant rivé sur elle Contentez vous d'apprécier le moment et laissez moi vous guider, je n'irai pas plus loin ne vous inquiétez, j'aimerai juste vous sentir près de moi Akila

Lentement, il inclina de nouveau sa tête et posa ses lèvres sur les siennes en prenant ses bras pour les déposer sur ses larges épaules. Le prince lui caressa les joues puis descendit sa bouche sur sa gorge. Elle étouffa un petit cri en bousculant sa tête en arrière et empoignant sa main sur les cheveux noir de l'homme. Le silence était tel qu'Assad entendait le souffle de plus en plus erratique de la jeune femme. Il la désirait, désespérément mais il la ferait sienne que quand elle deviendra sa femme. Il encadra son visage de ses mains et la dévisagea avec une tendresse qui lui coupa le souffle.

Assad- Allah m'est témoin que c'est la chose la plus difficile que j'aie jamais faites dans ma vie Articula t il avec difficulté

Elle rougit en baissant sa tête et en se détachant du prince, encore étourdie par ce qu'il vient de se passé. Ce dernier la porta tel une princesse puis entra dans la chambre pour enfin la déposer doucement sur son lit. Il s'assit sur le bord du matelas en remontant les draps jusqu'au menton d'Akila.

Assad- Reposez vous, ne pensez à rien, je veillerai sur vous jusqu'à ce que vous dormiez Promit il d'un ton protecteur

Akila- Vous partez ?

Assad- J'ai une affaire à régler cela prendra même pas dix minutes mais je ne sortirai pas tant que vous ne dormez pas.

Akila- Non ça ira pour moi, je vous promet d'être sage, wAllah Jura t elle

Assad- Êtes vous sûr ?

Akila- Allez y je ne veux pas être une charge de plus pour vous, vraiment.

Il embrassa son front puis se leva.

Assad- Vous ne serez jamais une charge pour moi mais une priorité Akila, je ferais vite, contentez vous de dormir, je vous en prie.

Il s'éloigna d'elle d'un pas déterminé. Akila se sentit soudainement paniqué, elle ne voulait qu'il parte alors qu'elle ne l'avait même remercié. Il a fait tant pour elle au final.

Akila- Merci Assad ! Lâcha t elle enfin

Ce dernier se figea au moment où il allait ouvrir la porte. Il se retourna lentement d'un air surpris puis s'avança vers la jeune femme les muscles tendus.

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant