Chapitre 42.

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Assad sursauta de son lit, affolé et transpirant. Un mauvais rêve étrange, se disait-il en s'asseyant lentement sur le bord du lit afin de reprendre ses esprits. Il soupira, se leva en grognant de douleur puis tituba jusqu'à la sortie. Il fit quelques pas le long du couloir qui lui paraissait interminable et lorsqu'il arriva devant la chambre de sa femme, il prit une grand inspiration puis entra doucement sans faire de bruit pour ne pas le réveiller.

Il s'avança vers le lit avec difficulté puis tomba lourdement sur ses genoux au côté du matelas. Il scruta d'un regard surpris le visage de sa belle entrain de dormir paisiblement. D'une main tremblante, il toucha avec précaution l'une des joues d'Akila puis la caressa.

Assad- Par Allah...qu'a fait ce montre?...Chuchota t il les larmes aux yeux

Des larmes se mirent à rouler le long des joues d'Assad. Chaque parcelle de son corps était touché, elle avait l'arcade droite légèrement ouverte, pleins d'égratignures le long de son coup gracile, un bandage autour de la tête et plein de bleu aux bras, épaules et un autre au coin des lèvres. Assad embrassa son front puis croisa ses bras sur le bord du lit sans la quitter des yeux.

Assad- Tout est de ma faute, si je ne t'avais pas sorti du palais plutôt, tu serais saine et sauve..sauf que j'ai tout fait rater et regarde moi ton état. Tu ne mérite pas cela, tu ne mérite pas ce que l'autre monstre t'a fait subir...Souffla t il en reniflant J'aurais dû te protéger dès le début, j'aurais dû m'y prendre dès l'instant où l'on t'a arraché de mes bras..et comme un imbécile je suis arrivé trop tard...je suis si désolé...mon amour..si désolé...Qu'Allah puisse te guérir...

Il veilla sur Akila jusqu'à s'endormir petit à petit dans les bras de Morphée.

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Le lendemain matin, la lumière du soleil illumina la chambre ce qui réveillait la jeune femme. Elle battit lentement des yeux puis scruta le plafond d'un regard déboussolé. Elle reconnut peu de temps après, qu'elle se trouvait dans le palais. Cette dernière soupira, tenta de se relever mais elle sentit son corps faible et douloureux. Lorsqu'elle tourna sa tête vers le côté elle aperçut qu'elle n'était finalement pas seule. Trouvant son mari à son chevet, l'apaisa tellement qu'elle voulut pleurer de joie.

Akila- A...A..Assa..d Tenta t elle d'une faible voix

Elle rassembla le peu de force qu'elle lui restait puis leva sa main avant de la poser doucement sur les cheveux en bataille de son mari. Ce dernier gémit d'aise puis ouvrit doucement ses yeux rougis par les larmes. Il leva sa tête en se frottant le crâne et quand il vit le visage réveillé de sa femme il sursauta en se levant d'un geste sec.

Assad- Akila ?! Mon amour tu vas bien ? Comment tu te sens ?! S'alarma t il d'une voix paniqué

Akila- De..de l'eau...

Assad- Oui tout de suite.

Il remplit le verre posé sur la table de chevet puis glissa un bras sur la nuque de sa femme pour l'aider à se relever afin de lui donner à boire. A la dernière gorgée, elle toussota puis se rallongea lentement pour éviter une quelconque autre douleur.

Assad- Je vais appeler le sage pour te réexaminer ! Dit il d'un ton déterminer

Akila- Non Assad...reste, j'ai besoin de te sentir près de moi, s'il te plaît...Supplia la jeune femme

Assad- Mais il faut...

Akila- S'il te plaît Insista t elle en le coupant

Assad- J'ai peur de te faire mal Akila, tu n'es pas totalement guéri...

Akila- J'irai mieux que si tu es à côté de moi.

Le prince écarquilla des yeux et après une brève hésitation, il s'avança vers sa femme puis s'allongea sur le flanc à ces côtés. Akila posa sa main sur la joue de son mari, ce dernier ferma les yeux puis embrassa sa poignée encore marqué par les chaînes.

Akila- Est il mort ? Demanda t elle en faisant référence à Djellal

Assad- Oui, il ne nuira plus jamais habibati..

Akila- C'est lui qui ta mit dans cet état ?

Assad- Oui mais ne t'inquiète pas mon ange ce n'est rien, je guéris très vite ...l'important c'est ta santé et ta récupération.

Il soupira puis caressa du revers de sa main la joue de sa belle. La question qui va suivre noua le ventre du prince alors qu'il ne l'avait même pas encore poser.

Assad- Akila tu vas me répondre sincèrement et sans mentir...as t il...abusé de toi ?

Akila- Il a tenté une fois mais j'ai réussi à lui faire passer l'envie de recommencer, ensuite...il n'a cessé de me battre chaque jour et chaque soir, Assad c'était horrible j'avais l'impression de revivre mon enfance terrible Sanglota t elle tel une enfant

Assad- Chuuut...non stop arrête, n'en parlons plus, je t'ai vengé habibti, il est mort, sa y est Rassura t il d'une voix profonde

Akila- Mais non tu ne peux pas comprendre, au part avant je ne me suis jamais plaint quand je recevais des coups de fouet ou autre mais la façon dont il m'a traité était tellement humiliante et sadique que...je crois que..je crois que j'ai perdu notre bébé...

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant