La danseuse masquée.

Chapitre 25.

Akila et Assad se sont officiellement mariés. Finalement le sultan à put accepter un mariage intime à condition qu'elle se montrait au balcon, chose qu'ils venaient de faire malgré de désaccord d'Assad et d'Akila qui était paniquée à cet idée. Voir tout ce monde, crier, l'acclamer, l'applaudir et l'encourager, l'avait mise très mal à l'aise, tellement mal à l'aise qu'elle était devenue pâle et nauséeuse sur le moment. Assad était beaucoup inquiet et s'en voulait énormément d'avoir imposé une tel chose à la jeune femme, mais que pouvait il faire ? Son père ne lui avait donné guère le choix ainsi c'était le protocole à suivre.

Tout le palais était heureux pour Assad d'avoir pu enfin trouver une femme à marier. Le mariage s'était passé en petite comité, il y avait Amal, quelques fidèles guerrier et amis d'Assad, Malik, le sultan, l'imam, ainsi qu'elle et lui. Akila avait enfin un nom de famille, dorénavant elle s'appellait Akila Al Kazar, princesse d'Arabie Saoudite. Assad était l'homme le plus comblé de l'histoire, Akila le lui appartenait enfin et rien que de penser qu'elle était sa femme lui gonflait le cœur de joie. 

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Le soir arriva et le couple marié entrèrent dans leur chambre très fatigué. Akila se sentait très faible et ses souliers lui faisaient très mal au pied, elle s'avachit donc sur le premier fauteuil qui se présentait à elle puis se mit à masser ses tempes puisqu'elle avait également très mal à la tête également. Assad, qui était entrain de l'observait du coin de l'œil, déboutonnait sa veste. Elle retira sa couronne et son châle d'un air lasse ainsi que ses bijoux et ses sandales. La journée était très longue et éprouvante pour la jeune femme mais Assad pensait alors y remédier.

Assad- Si tu souhaites je peux demander qu'on te prépare un bon bain Dit il d'une voix tendre Je peux comprendre que tu ne t'attendais pas à une tel journée et je m'en excuse Akila.

Elle leva brièvement les yeux vers lui d'un air interrogateur puis continua à défaire les lacets de ses sandales en acquiesçant de la tête. Évidemment qu'il pouvait se permettre de la tutoyer, elle était sa femme maintenant seulement elle aura beaucoup de mal à s'en rendre compte. Elle finit par se débarrasser de ses souliers puis se leva en levant les pans de sa robe traditionnel jusqu'à mis cuisses, dévoilant ses irrésistibles jambes. Les muscles d'Assad se contractèrent et son désire décupla quand il contempla, avec des yeux ronds, Akila détacher ces longs cheveux noir corbeau. Il se retourna le corps tremblant puis toussota d'un air faussement sérieux.

Assad- Je..je reviens Émit il d'une voix tendu en quittant la chambre

La nouvelle princesse n'y prêta guère attention puis sortit dans le balcon pour respirer un peu l'air frais tout en observant le ciel constellé d'étoile. Elle s'accouda contre la barre d'un air pensive puis souffla. Cela faisait bien longtemps elle n'avait pas vue son aigle et pensait sans aucun doute qu'il se trouvait toujours dans son ancienne chambre. Elle siffla à l'aide de ses doigts dans l'espoir qu'il lui vient puis elle entendit au bout de quelques instant l'oiseau glatir en volant vers elle. Elle sourit tendrement alors qu'il se posait majestueusement sur la barre puis lui caressa sous le bec.

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Quand le prince entra suivit de deux domestiques pour remplir la baignoire, ce dernier balaya la chambre du regard et trouva Akila avec l'aigle. Étonné de la voir enfin sourire, Assad se mit intensément à la fixer. Elle paraissait tellement plus belle, tellement plus rayonnante et tellement plus chaleureuse que son cœur gonfla d'amour pour elle. Assad la rejoignit, le regard tendre puis au moment où il voulut s'approcher d'elle, l'aigle lui cria dessus en battant énergiquement ses ailes pour défendre sa maîtresse ce qui la fit légèrement rire.

Assad- Je peux savoir pourquoi l'aigle se braque ? Questionna t il en fronçant des sourcils

Akila- Il veut juste me protéger rien de plus Gloussa t elle en caressant le dos de la bête Hein que tu veut me défendre du grand méchant prince ?

Assad- Je veux bien qu'il te protège des hommes mais pas de ton mari Dit il d'une voix tendue Éloigne le avant que j'en fais un poulet grillé. 

Akila le porta sur son bras en équerre puis entra dans la chambre afin de le déposer sur le dossier d'un des fauteuils. Assad lui emboîta le pas sur le point de lui attraper son poignée mais se fit interrompre par les domestiques qui sortirent de la salle de bain . Il les firent partir de la pièce après les avoir remercier puis se retourna vers Akila qui semblait occupée avec l'animal. Il s'approcha d'elle puis s'assit sur un autre fauteuil en croisant les jambes.

Assad- Je peux savoir pourquoi un simple oiseau à plus d'amour et chaleur que moi ? Questionna t il d'une voix faussement vexé

Akila- Ce simple oiseau comme tu dit m'apaise, il me fait rappeler Saffyna qui me répétait toujours cette phrase dont elle me permettait de garder tête haute.

Assad- Quel est donc cette phrase ? Demanda t il, attentif au confidence de sa belle

Akila- "Tu es un aigle Akila, libre et fière" grâce à elle, je ne laissais personne dicter ma vie, avoir le dessus sur moi, où m'insulter à sa guise, la seule phrase qui me permettait de tenir sur mes pieds Se confia t elle d'une voix légèrement triste

Assad- Je vois, mais de toute façon tu es une princesse maintenant, tu n'as plus rien avoir avec ces barbares, j'ai juré depuis le premier jour de te protéger et je te le répéterai aussi longtemps qu'il le faudra jusqu'à ce que tu t'en rend compte et que tu prennes conscience que tu ne courre plus aucun danger Dit il d'un air déterminé