Chapitre 5.

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Ce dernier se mit à rire seul, décidément elle n'avait donc pas froid aux yeux, menacer le prince d'une lame sur sa gorge était passible de pondaison mais au lieu de cela il l'avait laissé s'échapper. Pourquoi mettait elle ce masque ? A t elle peur de quelque chose ? Est elle muette au point de ne pas répondre à sa question ? Il retourna sur son trône et se mit à se frotter la barbe bêtement en passant en revue la situation.

Le sultan- Tout va bien mon fils ? Tu t'es emporté en plein fête qu'y a t il ?

Assad- Rien mon père, j'ai détesté la tournure que cela avait pris, il fallait que je calme les ardeurs de ces hommes infâmes, c'est tout. Gronda t il entre ces dents

Le sultan- Mais enfin ce n'est qu'une danseuse mon enfant, on aurait dit que tu allais tous les tués Lui fit il remarqué

Assad- Elle reste une humaine mon père, une femme. Enfin de compte, je suis fatigué je vais me reposé, continuez sans moi Dit il d'un ton bourru

Le sultan- Soite, fait comme bon te semble mon fils Dit il en rejoignant ses conseillés

Assad traversa la salle en entendant ses invités conversaient sur le sujet concernant la mystérieuse danseuse, ce qui le crispait de haine. Une fois dans ses appartements, il prit une profonde inspiration afin de se détendre. A peine il ferma les yeux qu'il vit ces paires bleu lui hanter dorénavant son esprit.

Pourquoi était-il dans cet état ? Comment se faisait il que parmi toutes les femmes qu'il avait côtoyé, il aura fallu que ce soit une danseuse qu'il le rendait aussi impuissant ? Il soupira et s'en alla se déshabiller afin d'aller dormir avec l'unique pensée dirigé vers cette mystérieuse danseuse. 

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Une semaine plus tard, Akila se trouvait entrain de servir à boire aux clients, l'esprit ailleurs. Amal la trouvait plus silencieuse que d'habitude. Cette dernière ne cessait de se remémorer les souvenirs passés dans la cour du sultan. Les yeux du prince rivait sur elle, sa main autour son poignet, sa voix grave, son allure intimidante. Dire qu'il était à deux doigt de lui retirer son masque, heureusement qu'elle avait sa dague, car prince ou pas, il restait un homme, un homme qu'il fallait tout autant éviter que les autres. Ce qu'elle trouvait le plus surprenant, était lorsqu'il avait hurlé sur ces invités aux moment où ils voulaient tous l'acheté. A ce moment là, elle se sentait impuissante, humiliée et très en colère mais heureusement qu'il l'avait sortie d'affaire où elle commettrait un meurtre. Les questions qui restait à savoir étaient: Pourquoi avait il fait ça ? Pourquoi lui avoir accordé une attention ? Akila n'était qu'une danseuse parmi tant d'autre. Plusieurs question défilèrent dans son esprit tel un diaporama.

Amal- Mon enfant ? L'appela t il Deux gardes de la famille royal sont ici pour toi, va les voir.

Elle soupira, posa son plateau puis sortit les rencontrés. Elle croisa les bras en haussant l'un de ces sourcils tout en fixant froidement les deux hommes du palais.

L'un des gardes- Nous vous apportons un message du sultan, il exige que vous dansiez à nouveau pour lui Annonça t il en lui tendant une feuille

Elle prit le papier et le lit d'un bref coup d'œil. Voyant le message, elle fronça des sourcils, sentant un piège à plein nez. C'était sans doute le prince et pas le sultan qui demandait cela. Il l'avait clairement menacé avant de s'enfuir du palais. Une menace clair avec un air très confiant. Mais il était hors de question d'y revenir. Elle s'était présenté qu'une fois ce qui suffisait pour conclure qu'elle ne s'y plaisait pas avec tout ces charognards qu'il la prenait comme une vulgaire marchandise. Elle lança un regard tueur aux gardes puis déchira le papier devant eux avant de tourner les talons et rentrer dans le restaurant, furieuse. Les deux gardes froncèrent des sourcils puis lui emboîtèrent le pas pour la capturer mais le patron s'interposa, le visage livide.

Amal- Veuillez l'excuser messieurs, c'est qu'elle a passé une mauvaise journée et elle n'a plus toute sa tête, si vous voulez bien je vais tenté de la convaincre mais je ne peux rien garantir Défendit il en écartant les bras

...- Alors faites donc l'ami, car si elle refuse de façon aussi insolente comme celle ci, je serai obligé d'utiliser la manière forte Gronda une voix connu

Tous les clients du restaurant baissèrent leurs têtes quand le prince fit son entrée. Il scruta la salle du regard jusqu'à les poser sur la jeune femme qui le fixait méchamment. Dieu qu'elle était belle, pensa l'homme. Même les sourcils froncés, elle avait un charme qui lui pompait le sang. Elle se trouvait assise au bar sur un tabouret en bois, jambes et bras croisées juste en face de lui.

Amal- Votre altesse, c'est un très grand honneur de vous avoir ici dans mon humble restaurant Souffla t il très gêné

Assad- Vous allez me faire le plaisir de dire à la charmante femme de venir avec moi sans discuter où je serais beaucoup moins conciliant Menaça t il en plissant des yeux sans les quitter de la jeune femme

Amal- C'est un honneur de...de vouloir vous servir votre grâce, mais je crains qu'elle refuse...je vais tenté de la dissuader, profitez du restaurant, installez vous, mon ami va vous servir Proposa t il en appelant l'un des employés

Assad- Faites vite monsieur nous partons alors dans dix minutes Annonça t il en soufflant fortement

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant