La danseuse masquée.

Chapitre 46.

Comprenant de quoi voulait elle en venir, il posa ses mains sur les épaules d'Akila puis recula d'un pas. Cette dernière fronça des sourcils d'un air froid puis s'approcha d'Assad jusqu'à ce qu'il heurta les petits escaliers du bassin.

Assad- Akila cesse de me provoquer et je ne réponds plus de rien Menaça t il d'une voix rauque

La belle féline monta sur ces genoux puis entoura ses bras autour de sa nuque alors qu'il fronçait des sourcils. Celle ci sursauta légèrement quand elle sentit les muscles du prince se contracter et son membre buter contre son fessier. Une envie incontrôlable monta en elle, jamais elle n'avait ressentit une tel chose mais étrangement elle aimait cela alors elle se pencha vers les lèvres d'Assad puis l'embrassa à plein bouche. Le yeux du prince s'arrondirent, se demandant quel genre de femme il avait affaire. Elle était méconnaissable, Assad était un homme qui prenait toujours les devants quand il s'agissait de sa femme et maintenant ce fut le contraire ce qui ne le dérangea pas plus que cela, alors, petit à petit ses yeux se fermèrent puis répondit de manière intense et profond au baiser de sa princesse.

Chaud et curieux, ce baiser donna à la jeune brune l'envie d'avoir à nouveau un deuxième alors elle empoigna les cheveux du prince puis obtint un autre en plongeant sa langue dans la bouche d'Assad. Ce dernier émit un grognement de satisfaction puis se mit à malaxer le fessier de sa belle qui retirait sa serviette. Elle se détacha à contre cœur de son mari puis embrassa chaque parcelle de son coup musclé et veineux. Le brun remonta lentement ses mains vers sa poitrine puis les massa en prenant goulûment l'une d'elle avec sa bouche. Akila rejeta inconsciemment sa tête vers l'arrière, sentant des fourmillements dans tout le corps puis cria de surprise en écarquillant des yeux.

Assad- Tout vas bien ? Demanda t il inquiet

Akila- Oui, ne te retiens pas Assad, je ne suis pas en sucre, tu peux y aller Souffla t elle d'une voix hachée

Il hocha sa tête puis l'embrassa en grognant de bonheur. Il plaqua sa femme contre le bord de la grande bassin en marbre puis se plaça entre ses jambes. Petit à petit, il pénétra lentement la jeune femme tout en l'embrassant la bouche, le cou et la poitrine. Cette dernière gémit le prénom de son mari de plus en plus fort quand elle sentit son membre rentrer en elle de plus en plus profond. Gagner par l'excitation, il donna férocement des coups de rein de plus en plus vite jusqu'à grogner de plaisir. A la fin de l'orgasme, il se retira d'elle, tous les deux essoufflés, le front poser l'un contre l'autre et à se regarder dans le blanc des yeux.

Akila- Tu trembles Remarqua t elle en souriant faiblement

Assad- Toi aussi Souffla t il en lui rendant le sourire

Il l'embrassa une dernière fois puis la porta au lit après s'être séchés mutuellement. Ils se retrouvèrent ensuite sous la couverture dans les bras l'un de l'autre, tout les deux silencieux. Assad joua avec les mèches de sa femme en tortillant avec son doigt tandis qu'elle caressait son torse imposant en faisant des cercles.

Assad- Akila ?

Akila- Hum ?

Assad- Merci

Akila- Pour quel raison ?

Assad- Pour tout, de m'avoir accepter comme mari, d'être patiente avec moi, d'avoir accepter de venir habiter avec moi, d'être là pour moi et m'apaiser quand sa ne va pas...

Elle le fixa longuement d'un air surpris puis sourit tendrement.

Akila- C'est à moi de te remercier Assad, de m'avoir offert une vie bien plus meilleur que ce que j'imaginais.

Assad- A part la souffrance et les problèmes je ne t'ai rien apporté Akila...

Akila- Inepties, tu m'as apporté beaucoup de chose...j'ai changé grâce à toi, je suis devenue une autre femme, je n'ai plus peur, je me sens bien à tes côtés et je suis capable de tout maintenant.

Il posa sa main lentement sur la joue de sa femme puis l'embrassa passionnément comme si sa vie en dépendait. Il était heureux, il était enfin heureux et il avait qu'une seul envie: hurler son bonheur au monde entier. Il remercia la Tout puissant chaque jour d'avoir mit sur son chemin cette femme car sans elle, il serait encore à l'heure qu'il est, perdu, déboussolé, à enchaîner les batailles et mener une vie triste et solitaire. Jamais il n'aurait cru tomber en amour pour une si belle créature et la protéger au péril de sa vie, jamais il n'aurait cru lui révéler ses cachettes et lui parler de son passé, jamais il n'aurait cru trouver la joyaux rare d'Arabie Saoudite et maintenant il en était fière.

Il se détacha d'elle puis sourit de tout ces dents.

Assad- Je t'aime.

Akila- Moi aussi prince.

Ainsi l'histoire de la danseuse Akila et du prince Assad se termina dans la joie et le bonheur car plusieurs mois plus tard la jeune femme accoucha deux faux jumeaux, une fille qui l'appelèrent Layla et un garçon qui se nommait Feras. Assad, Akila et son fidèle et majestueux aigle royal Shiva furent plus que combler et le jeune couple mariés vécurent heureux jusqu'à la fin de leur temps.