Le sultan- Votre beauté aussi mystique soit elle, m'a touché mademoiselle Akila, j'aimerais donc conclure un mariage avec vous afin de retirer une charge pour mon fils, qu'en dites vous ?
Le sang d'Assad ne fit qu'un tour et le corps d'Akila se mit à trembler de peur. Il se leva d'un bond en faisant jeter sa chaise en arrière.
Assad- Je vous demande pardon ?! N'avez pas dit vous même qu'une femme de haut rang doit obligatoirement épouser un homme de haut rang ?! Rugit il à faire sursauter Akila et le reste des femmes et hommes présent dans la salle
Le sultan- J'avoue avoir écrit cela mais je suis sultan et au vue de la beauté de cette femme nous pouvons que faire des exceptions.
Assad- Il n'en ai hors de question père !
Le sultan- Et puis je en connaître la raison fils ?
Assad- Simplement car...
Il se figea net, mais dès qu'il croisa le regard suppliant d'Akila son envie de possessivité fit subitement surface. Il refusait de la donner à son père pour son caprice. Il ne se regarderait plus face à un miroir si ce dernier acceptait le mariage absurde entre son père et la jeune femme. Il la voulait que pour lui et lui seul et sans manquer de respect, l'idée qu'elle se marier avec son père qui est quarante fois plus âgée qu'elle, le répugne. Il serra ces poings et jeta un regard déterminant à son père.
Assad- Akila deviendra ma femme ! Lâcha t il comme un effet de bombe
Tous s'exclamèrent, y comprit Akila la première. Elle voyait sur son visage, arborant une détermination sans limite. Elle ne sentit pas bien tout à coup, comme si le monde tournait autour d'elle, elle se massa la tête en fermant les yeux puis subitement elle devint molle, tomba de sa chaise tremblante et la dernière chose qu'elle vit, était le visage d'Assad inquiet et en colère puis le trou noir.
∆
Le lendemain, la jeune femme sentait une douleur insupportable au crâne, elle gémit puis tenta de se lever mais deux bras puissant l'en empêchèrent. Elle ouvrit les yeux lentement et vit le prince près d'elle. S'était elle réellement évanouie ?
Assad- Je vous prie de ne pas forcer sur votre état Akila, vous êtes encore fragile, le sage a demandé à ce que vous vous reposez, c'est très important.
Akila- Était ce un rêve ou réalité sur ce qu'il s'est passé hier ? Demanda-t-elle d'un air méfiant
Assad- Non c'est bien la réalité et ma décision restera inchangé, je refuse que mon père vous prenne à moi par caprice, je savais que son comportement n'était pas normal lorsqu'il avait croisé vos jolies yeux. Vous l'avez envoûté également et maintenant je regrette amèrement qu'il est pu vous voir, parfois j'aimerai vous enfermez et vous avoir rien que pour moi seul, maintenant que la moitié du palais vous ai vue, au jour d'aujourd'hui ils ne parlent que de vous et votre beauté Akila Se confia t il d'un ton grave
Akila- C'est pas vraai ! Gémit-elle en massant son front Que s'est il passé ensuite ?
Assad- Durant votre sommeil, père est venue s'expliquer avec moi, il voulait à tout prix vous épousez mais j'ai refusé alors il a enfin cédé, Akila vous n'êtes plus sous pression maintenant tout est terminé.
Elle le toisa du regard comme si c'était un ennemi à combattre. Ce n'était ce qui était convenu, elle avait accepté de venir dans son palais à condition d'être sous sa protection et exercer sa passion autant de fois qu'elle le souhaitait dans un endroit paisible, à la place elle va devoir l'épouser alors qu'elle n'a rien demandé, tout cela à cause de la provocation du sultan. Une colère monta en elle mais elle se sent trop faible pour crier.
Akila- Laissez moi seul Dit elle d'un ton neutre
Assad- Si vous me dîtes la raison de votre comportement brusque Rétorqua t il en croisant les bras
Akila- Je suis faible et je n'ai pas le moral de vous hurler dessus, laissez moi reprendre des forces et nous pourrons discuter.
Assad sourit en fronçant des sourcils, l'audace de la jeune femme fit palpiter son cœur. Il s'approcha à quelques centimètres de ces lèvres tandis que celle ci le fixait froidement.
Assad- Alors j'ai très hâte de vous voir en forme Akila, tâchez de bien vous reposez, mais sachez que quoi vous direz, vous serez ma femme que vous le vouliez ou non Jura t il en embrassant fougueusement son front avant de s'éloigner
Akila gémit puis le vit partir. Il lui lança un dernier regard arrogant puis sortit de sa chambre.
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La danseuse masquée.
RomanceDes yeux bleu océan, un charme envoûtant, un corps captivant...Voilà ce qu'Assad El Kazar prince d'Arabie Saoudite voyait face à lui. Ce dernier frissonna sous le regard impassible et hypnotique de la jeune femme. Troublé, le prince tenta par tout l...