C'était un moment très tendu, le sage était très concentré jusqu'au moment où le prince ouvrit grand les portes afin de se précipiter vers sa femme en hurlant son prénom, avant que ses compagnons d'arme le retinrent et que le sage se levait pour s'interposer.
Assad- Non laissez moi je veux la voir, je veux être près d'elle, lâchez moi les gars non ! Hurla t il en colère
Le sage- Je vous en prie majesté gardez votre calme, ainsi je pourrais la soigner correctement, sans vous manquez de respect il ne faut surtout pas que vous restiez ici s'il vous plaît Implora ce dernier, effrayé
Assad- Non, je veux la voir, j'ai besoin de la toucher, docteur ! Par Allah les gars si vous ne me lâchez pas je vous démembre un par un ! S'exclama t il hors de lui
Le sage- Je vous en pris...c'est pour son bien...mon prince, comprenez nous...
Toulayb- Allez Assad laisse le médecin se concentrer sur sa tâche, il faut s'occuper de toi de tout urgence là ! Grogna t il en essayant de le retenir
Awab- Oui allez viens, tu es très mal en point toi aussi, dès que le sage terminera tu pourras voir notre princesse Insista son ami en le tirant vers l'arrière
Assad tenta, une dernière fois, d'avancer puis se laissa traîner jusqu'à la chambre d'à côté suivit de son conseiller Malik et le sultan qui leur emboîtèrent le pas d'un air inquiet. Les amis du prince l'allongèrent au lit sur le ventre après lui avoir retirer ses vêtements puis se mirent à soigner la grande blessure causée par Djellal. Assad grognait de douleur en frappant le matelas. Le sultan vint près de son fils puis s'assit sur l'un des fauteuils près du lit pour l'encourager.
Le sultan- Tiens toi tranquille mon fils, ils n'ont pas encore fini de coudre ta blessure ! S'écria t il paniqué
Assad- Mais bon sang ça fait un mal de chien ! Rugit il en crachant au sol du sang
Toulayb- J'ai bientôt fini tenez bon chef Encouragea le médecin de l'armée
Assad- Dépêche toi Toulayb, je tiens plus !
Toulayb- J'ai besoin plus de bandages les gars ! S'exclama t il à Awab et Taj
Les deux hommes acquiescèrent puis se précipitèrent hors la pièce. Toulayb entoura le corps imposant d'Assad de bandage puis continua sa tâche à nettoyer et soigner les autres blessures et le sang. Petit à petit le prince se détendit puis ferma lentement les yeux, épuisé et à bout de force. Awab et Taj revinrent quelque temps après puis tendit les bandages et quelques herbes médicinaux à Toulayb.
Toulayb- Il est tiré d'affaire Al Hamdulillah mais il lui faut beaucoup de repos et une riche alimentation, surtout en viande mon sultan ou il ne pourra jamais récupérer. Expliqua t il
Le sultan- Al Hamdullilah Souffla t il soulagé Merci Toulayb, allons les enfants laissons le se reposer.
Les hommes laissèrent Assad sombrer dans son sommeil. Quand le sultan vit le sage homme sortir de la chambre de la princesse, ce dernier se précipita vers lui.
Le sultan- Est elle tiré d'affaire mon ami ?
Le docteur baissa sa tête, ce qui inquiétait le sultan.
Le sage- Al hamdullilah elle n'a rien par contre...
Le sultan- Qu'y a t il ?
Le sage- Le bébé n'a pas survécu...je suis sincèrement désolé majesté...
Le sultan écarquilla des yeux puis recula le corps tremblant.
Le sultan- Elle...elle était enceinte ?
Le sage- Oui et si je ne me trompe pas, elle était enceinte d'environ trois semaine, elle a perdu le bébé à cause des coups répétitifs qu'on lui infligeait au ventre, cela à entraîner des saignements, des douleurs au ventre et une fausse couche...
Le sultan resta coi. Il se retourna, impuissant puis s'éloigna silencieusement. Le sage s'inclina tristement puis s'en alla. Awab, Malek et Taj, qui avaient entendu la triste nouvel, se précipitèrent vers leur sultan puis l'aidèrent à marcher jusqu'à ces appartements. Awab jeta un regard compatissant à son ami qui lui rendit en suivant puis baissèrent en même temps leur tête. Le sultan eut presque une impression d'un déjà vécu avec sa femme, sauf que cette fois ci c'était le bébé qui mourut et non sa mère. Il s'assit sur son trône puis ferma les yeux, priant l'aide du Tout puissant au jeune couple mariés.
...- Papa ? Appela une douce voix de garçon
Quand le prince ouvrit ses yeux, il balaya le paysage du regard puis constata qu'il n'était plus au palais mais dans un champs de blé. Il jeta un regard autour de lui d'un air paniqué puis sursauta aux tapotements sur sa cuisse venant d'un petit garçon. Ce dernier baissa sa tête, le souffle saccadé puis fronça des sourcils. Au premier regard, le petit garçon devait avoir pas plus de trois ans, il était incroyablement beau, des cheveux court, doux et noir, une mine adorable, un teint métissé et des yeux bleu océan captivant comme ceux de sa femme. Il s'accroupit lentement sans le quitter des yeux puis toucha du bout des doigts les joues rebondit du petit.
Assad- Bonjour, tu es perdu mon garçon ?
Le garçon secoua énergiquement sa tête ce qui fit sourire l'homme.
Assad- Tu sais où sont tes parents ?
Le garçon se mit à rit, un rire cristallin dont Assad appréciait le son. Le petit posa impérieusement sa main sur la joue barbu du prince puis sourit de tout ses dents. Tout à coup une flèche venu de nulle part transperça le ventre du petit garçon. Ce dernier tomba lourdement sur ses genoux puis au sol. Assad trembla de tout son âme, de tout son corps et quand il releva lentement sa tête, il vit Djellal sur un cheval noir, baissant son arc tout en le fixant d'un regard sadique et en souriant de toutes ces dents sous un ciel étrangement rouge. Il vit autour de lui le champs de blé devint noir et des corbeaux se mirent à voler autour de lui.
Assad- Non...non...NOOOOOON !!!
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La danseuse masquée.
RomanceDes yeux bleu océan, un charme envoûtant, un corps captivant...Voilà ce qu'Assad El Kazar prince d'Arabie Saoudite voyait face à lui. Ce dernier frissonna sous le regard impassible et hypnotique de la jeune femme. Troublé, le prince tenta par tout l...