...- Akila ! Appela une voix mécontente qu'elle reconnut entre mille Akila ! Petit sotte où es tu que je te corrige un peu !
La jeune femme se retourna et vit son pire cauchemar avec un fouet à la main. Apeurée, elle recula jusqu'à heurter un mur. Sa maîtresse s'avança vers elle d'un air psychopathe puis leva son fouet.
...- Tu n'es qu'une pourriture, une honte, tu ne sers à rien, je regrette de t'avoir acheté ! Si j'exige mon petit déjeuné à 7h du matin, je veux qu'il soit servit à 7h pas 10 min après ! Hurla t elle en frappant l'enfant
Akila- Non pitié pardonnez moi maîtresse ! Je..Ma jambe me faisait mal je ne pouvais monter les marches plus vite !
...- Cela m'est égale, tu n'es qu'un insecte, une vaurienne !
Elle se mit à frapper Akila de plus en plus fort, cette dernier était au bord de la mort. La vielle femme fit tomber un vase puis intensifia ses coups en lui jetant la faute. Au dernier coup de fouet, Akila trouva enfin la force de crier.
Akila- NE ME FRAPPEZ PAAAAS !
Assad sursauta et lorsqu'il vit sa belle se débattre dans son sommeil, il se pencha vers elle puis la secoua pour la réveiller. Elle ouvrit subitement les yeux en larme, le souffle court, tenant fermement son cœur qui battait à faire exploser sa cage thoracique.
Assad- Je suis là répéta t il tandis qu'elle s'accrochait désespérément à son cou
Akila- Aidez moi ! Aidez moi !
Le cauchemar avait prit longtemps pour se dissiper. Assad prit son visage en coupe puis rapprocha son front du sien jusqu'à le poser délicatement. Elle était tétanisée comme si elle avait vu le diable en personne, il serra ses dents puis la prit dans ses bras en la serrant très fort pour la berçait comme une enfant.
Assad- Je suis là chuuut.. vous tremblez, calmez vous, je suis là, je suis là...Tenta t il pour la rassurer
Akila- Ne me lâchez, je vous en prie, ne me laissez pas, ne partez pas, je suis désolé d'avoir été froide avec vous, je suis désolé d'avoir été méchante hier soir ! Je ne recommencerez plus ! Je serai sage mais ne me laissez pas... Cria t elle en pleure
Assad- Akila, oh mon ange, qu'Allah me tue sur le champ si je vous abandonne, maintenant je ne peux vous quitter ! Murmura t il dans son oreille Rendormez vous, ne vous inquiétez plus.
Akila- Non non non elle va revenir, j'ai peur de dormir ! Elle va me fouetter encore ! S'affola t elle en observant autour d'elle comme si, son ancienne maîtresse pouvait surgir de nul part
Assad- Vous êtes en sécurité Akila, personne ne va vous frapper ou vous fouetter, par Allah si j'apprends l'identité de cette personne infâme qui t'a fait vivre un enfer, je la tuerai ! Est ce fréquent chez vous ?
Akila- Je n'ai jamais fait de nuit complète...Je vais devenir folle si cela continue.. je veux dormir.. paisiblement... je veux... je veux qu'on me laisse tranquille, j'en ai marre de faire des cauchemars ! Souffla-t-elle en plantant ses griffes dans les biceps du prince
Assad- Non vous n'allez pas devenir folle ! Calmez vous Akila, vous êtes ici avec moi ! Répétez le !
Akila- Je suis ici... avec vous...
Assad- Maintenant je peux savoir pourquoi diable est ce que vous n'êtes jamais venue m'en parler ?
Elle ne répondit pas. Ce dernier soupira puis s'allongea en tenant bien fort Akila qui tremblait convulsivement dans ses bras. Elle ne le voyait pas dans le noir mais ces bras étaient fortes, rassurants et son odeur était enivrante. Il ferma la yeux puis se mit à réciter un passage du coran. Petit à petit le corps d'Akila s'apaisa en écoutant sa voix tendre à son oreille, il continua jusqu'à ce qu'elle s'endormit, les larmes aux coins des yeux. Il les effacèrent délicatement puis embrassa son crâne se demandant de quoi avait elle pu bien rêver pour avoir finit dans tous ces états.
∆
Le lendemain matin, Assad se réveilla tranquillement avant d'aller ordonné au personnel de monter le petit déjeuner dans sa chambre. Aujoud'hui il avait l'attention de ne rien faire et rester auprès de la jeune femme toute la journée. Il refusait de la laisser seul, pas après ce qu'il venait de se passer hier. Il avait vue en elle, une nouvelle facette qu'il n'aurait jamais cru voir, tout compte fait elle n'était pas froide et dénué d'émotion, c'était juste une attitude qu'elle se donnait pour se protéger ce qui était d'ailleurs une bonne idée de sa part malgré que cela le mettait parfois en colère lorsqu'elle se braquait contre lui.
Il s'approcha du visage d'Akila puis embrassa chaque parcelle de son visage en évitant ses lèvres par pure respect. Celle ci se réveilla en ouvrant doucement les yeux et la première chose qu'elle vit, était le tendre visage du prince.
Assad- Bonjour princesse Sourit il tendrement
Akila- Comment avez vous fait..? Demanda t elle d'une voix ensommeillé
Assad- Fait quoi ?
Akila- Comment avez vous réussit à m'endormir, d'habitude mes nuits sont courte...
Assad- Je n'ai rien fait, seul ma présence et le coran, vous a endormi naturellement Expliqua t elle d'un ton plus doux Si vous avez quoi que ce soit qui vous pèse le cœur, je serais honoré de pouvoir l'entendre même si cela durera des heures.
Elle ne répondit pas et se contenta de cacher son visage rouge sous la couette. Assad préférerait suivre son rythme cette fois ci et ne pas aller loin. Elle lui en parlera de son plein gré même si cela prendra des années.
Assad- Le petit déjeuner est prêt, je vous attend au balcon, prenez votre temps pour vous lavez le visage et rejoignez moi ensuite Annonça t il en embrassant son front à travers la couette
Il s'en alla au balcon, laissant seul la jeune femme. Celle ci se leva d'un air timide puis se précipita dans la salle de bain pour se débarbouiller. Elle vit la petite bassine déjà prête puis lava son visage pour bien se réveiller. C'était bien la première fois qu'elle dort après un cauchemar sans rien craindre. C'était impossible, elle ne pouvait y croire, il avait réussit à l'apaiser tout comme Saffyna le faisait. La jeune femme sentit son cœur battre mille à l'heure. Elle aimerait lui donner sa confiance mais son passé avait fait qu'elle était habitué par la méfiance. Peut être était il vraiment sincère avec elle, peut être qu'elle devrait vivre au jour le jour et vider son cœur qui sait elle ressentira sans doute une grosse charge en moins.
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La danseuse masquée.
Roman d'amourDes yeux bleu océan, un charme envoûtant, un corps captivant...Voilà ce qu'Assad El Kazar prince d'Arabie Saoudite voyait face à lui. Ce dernier frissonna sous le regard impassible et hypnotique de la jeune femme. Troublé, le prince tenta par tout l...