Chapitre 7.

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Assad- J'ai effectué des recherches sur toi récemment et il se trouve qu'il s'avèrent être très intéressant. Je sais donc que tu es orpheline, que madame Ben Zorah t'avait adopté autant que sa fille, elle t'a également enseigné l'art de la danse oriental et qu'en suite elle a décedé suite d'une maladie incurable, je sais ausqi que si tu portes ce joli masque, était simplement pour te protégé afin que l'ont ne t'embête pas dans la rue ainsi ta passion incommensurable pour la danse Raconta t il calmement en buvant son thé

Une colère sourde sans nom envahit Akila qui se leva sèchement. Si il ne s'était donc pas manifesté ces derniers jours, c'était simplement pour découvrir son identité. Akila soupçonnait les habitués du restaurant qui lui ont sans doute divulgué ses nombreux informations mais pourquoi faisait il cela ? D'où connaissait il Saffyna ?

Elle fronça des sourcils, mécontente qu'il ait l'audace de parler sur un sujet sensible. Il n'y avait que Saffyna qui rendait la jeune femme vulnérable et voir le prince parler sur un sujet aussi sensible l'horripile. Cette dernière serra ses poings tout en scrutant le prince du regard tandis qu'il faisait de même.

Akila- Il est entrain de me déstabilisé, je le sens, je le sais, cela se voit, mais sa n'arrivera pas Pensa t elle pour s'encourager

Assad- Rasseyez vous, je ne vous ai pas ordonné de vous levez il me semble

Akila- Si je suis venue ici dans le but d'être à nouveau humiliée, je ne peux que repartir votre altesse Souffla t elle entre ces dents

Assad- Enfin j'entends votre magnifique voix ! J'ai cru une seul seconde que j'allais périr ici en attendant que vous parliez, il ne me reste donc plus qu'a connaître votre nom maintenant !

Il se leva à son tour puis s'approcha d'elle mais celle ci recula ainsi ce manège dura jusqu'à ce qu'elle heurta un des tapis murals. Il déposa sa main à côté du visage méfiant de la jeune femme tandis que l'autre se glissait sous son menton. Alarmée, Akila tourna sa tête sur le coté, en crispant son visage de colère.

Assad- Je ne vais pas le retirer ne vous inquiétez pas, je ne voudrai pas mourir sous votre dague, j'attendrai que ce soit vous qui le fassiez de votre propre chef, forcé les femmes ne fait pas parti de mon éducation ainsi je m'excuse sincèrement du comportement de mes invités, j'ai pu sentir que votre mal aise sur le moment, c'est pourquoi j'ai intervenu Murmura t il à quelque mètre de son visage

Akila- Cela me désole de voir que la mentalité de la noblesse fut tombé bien bas, vous m'avez tous écœuré, vous êtes des êtres méprisables Chuchota t elle avec haine

Assad- Mesurez votre paroles femme ! Et ne me mettez pas dans le même sac que ces ignorants qui vivent que pour la fortune, ne vous ai je pas sauvé de la situation ? Vous me devez des remerciements Gronda t il

Elle ne répondit pas puis détourna sa tête ailleurs mais ce dernier l'obligea à lui faire face. À ce moment là, Akila regretta tout de suite sa venue au palais. En plus de fouiller dans ma vie, il ose me parler sur ce ton ? C'est quel genre d'homme encore ? Pensa-t-elle en soufflant bruyamment.

Assad- Pourquoi me fuyez vous ? Qu'ai je fait pour mériter vos regards plein de haine ? Pourquoi méprisez-vous la noblesse ?

Akila- Peu importe le statut prince, j'ai toujours fuis les hommes, qu'ils soient riche ou pauvre cela m'est égal, à mes yeux, vous restez tous des hommes méchants et à éviter, maintenant éloignez vous, vous êtes trop près cela me crispe. Ordonna t elle sèchement

Assad s'attendait à tout sauf ça. Sa gorge se contracta et ses yeux s'écarquillèrent. Personne ne lui avait parlé de la sorte, encore moins résister ainsi le prince se trouvait alors dans une situation qu'il lui paraissait totalement inconnue. Toutes les femmes cherchaient ne serais ce que son attention alors comment ce faisait il soit aussi compliquée ? On ne lui avait jamais tenu tête et aussi étrange soit il, il appréciait.

Assad- Alors vous, vous n'avez pas froid aux yeux Souffla t il stupéfait Je vous accorde que la plus part sont des êtres affreux et infâmmes avec les femmes mais nous ne sommes pas tous les mêmes, si les hommes vous collent au jupe, c'est simplement parce que vous êtes divinement belle Gronda t il d'une voix rauque

Akila- Et bien parfois cela à du mauvais de l'être, je pourrai danser librement sans être sans arrêt insulter de fille de joie ou embêter par les hommes qui me veulent qu'en guise de trophée. C'est énervant à force... Murmura t elle d'une voix triste

Assad- Alors là, ne dites jamais cela ! Vous n'êtes pas un objet ! S'exclama t il en la secouant par les épaules

Il lâcha prise puis lui tourna le dos en respirant fortement. Cette femme allait le rendre fou. Si il parvint à ne pas se contrôler à la minute qui suivent, il fera la guerre à tous ces hommes qui s'étaient conduis comme des vulgaires ânes avec elle. Maintenant, il ne voulait plus la relâcher, il ne voulait plus qu'elle se montre, il ne voulait plus qu'elle danse à nouveau au restaurant, il voulait la garder pour lui seul. Assad respira fortement pour faire calmer ses nerfs et subitement une idée traversa son esprit. Il se retourna vers la jeune femme qui avait sa tête baissée puis s'approcha d'elle

Assad- Suivez moi Ordonna t il sèchement en la prenant par la main

Il la tira jusqu'à ses appartements, où ils passèrent dans un long couloir afin d'arriver dans l'une des chambres du prince. Akila sentit son sang pulsait ses veines, elle tenta de se débattre mais il était beaucoup plus fort qu'elle. Ce dernier tira sur une des lampes torches mural ce qui fit coulisser aussitôt un mur en pierre afin de leur offrir un passage secret. Ils descendirent les escaliers afin d'entrer enfin dans un gigantesque jardin, un jardin secret.

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant