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11 août
PDV Maxence
Il est 1h12. Je sens la respiration lente et régulière de Lucas contre mon torse. Contrairement à lui, je n'ai pas réussi à trouver le sommeil. Je pense à lui, à mes sentiments, à ce que je pourrais faire pour lui dire, pour lui avouer. Je soupire. Je suis stressé par tous ces questionnements.
Je me lève doucement, pour ne pas réveiller Lucas, met un short et me rend dans le salon. La pièce, plongée dans l'obscurité, est totalement silencieuse. Seule la respiration de Lucas est audible. J'ouvre la porte fenêtre qui mène au balcon et je m'assois par terre, les jambes dans le vide. Assis là, à regarder Paris de nuit, illuminée par les lumières citadines, j'ai envie de serrer Lucas dans mes bras, de lui dire combien je l'aime, et à quel point il compte pour moi. Il est sûrement l'être le plus cher à mes yeux. Jamais je ne pourrais lui faire de mal intentionnellement.
Je me lève et m'accoude à la barrière du balcon. Une douce brise souffle sur Paris, dans la chaleur de la nuit. La solitude. C'est ce que je ressens quand je suis en face d'une si grande ville, endormie pour quelques heures. tout est plus beau la nuit, même les Hommes.
Je rentre dans l'appartement, ferme la fenêtre et retourne dans la chambre. Là, au milieu du lit éclairé par la faible lumière de la nuit, se trouve Lucas. Mon Lucas. Celui que je protège et aime de plus en plus chaque jour. Il a l'air serein, comme un enfant qui dort. Je vois son torse dénudé se soulever au rythme de sa respiration. Je me glisse le long du lit et attrape un t-shirt. Je suis maintenant habillé, mais je ne compte pas sortir seul. Je sors un short et un t-shirt pour Lucas, puis m'approche doucement de lui. Je m'assois à ses côtés, et pose ma main sur son épaule. Je chuchote son prénom, tout en lui caressant l'épaule. Il marmonne dans son sommeil, mais ne se réveille pas. Je passe à l'étape supérieure. Je monte sur le lit et me met au-dessus de lui. Puis, doucement, je dépose un baiser sur son front et lui passe ma main dans ses cheveux. Il ouvre doucement les yeux et me sourit.

Lucas : (la voix cassée par le sommeil) Qu'est ce que tu me veux toi ?

Je rigole doucement.

Maxence : T'es beau quand tu dors...

Lucas marmonne.

Maxence : Tu viens avec moi ?

Lucas : On va où ?

Maxence : Tu verras...

Je lui adresse un sourire malicieux, avant de lui tendre ses vêtements. Il me regarde, sans vraiment comprendre pourquoi il doit s'habiller. Je sors de sa chambre et vais chercher nos chaussures. Le temps que je revienne, Lucas est déjà debout, habillé. Il s'étire et me regarde. Je lui tend ses chaussures et me baisse pour mettre les miennes.

Maxence : T'es prêt ?

Lucas hoche la tête. Il n'a pas vraiment envie de parler. Je lui tend la main et nous sortons dans les rues parisiennes, sous le clair de lune. Là, tous les deux main dans la main, seuls et tranquilles, je me sens bien. Lucas aussi apparemment, puisqu'il sourit comme un enfant.

Lucas : Tu m'emmènes où ?

Maxence : Dans un endroit où tu n'as jamais été.

Dans un silence quasi complet, je l'emmène où j'adorais passer mes nuits étant plus jeune : sur les toits de Paris. Lucas habitant près de Montmartre, c'est tout naturellement que je me dirige vers le Sacré-Coeur.
Une fois devant les escaliers, Lucas me regarde.

Lucas : T'as vu les lumières ?

Je regarde devant moi et admire le spectacle qui s'offre à mes yeux. Les escaliers en pierre, ornés de barrières noires, sont illuminés par les lampadaires centraux.
Lucas me prend la main et me regarde, les yeux emplis de joie. Nous montons les escaliers, et, arrivés à mi-chemin, je l'emmène dans une ruelle adjacente. Dans mes souvenirs, on pouvait monter grâce à une échelle qui descendait jusqu'au sol. Il fallait juste savoir où elle était.
Une fois trouvée, je la montre à Lucas et lui demande de monter. Il me regarde, les yeux pleins de confiance et grimpe. Lorsqu'il a disparu de mon champ de vision, je monte à mon tour. Lucas est déjà là, en face de Paris, les yeux écarquillés, bouche bée. Je m'approche doucement derrière lui et passe mes mains autour de sa taille. Je pose ma tête sur son épaule.

Lucas : C'est tellement beau Max...

Je sourit. C'est vrai que c'est pas mal comme spot. Soudain, il se retourne.

Lucas : On est pas là pour regarder Paris, nan ?

Je marque un temps d'arrêt, surpris.

Maxence : J'ai... Quelque chose à te dire...

***

Hey !

On part sur un chapitre mignon, la suite arrive bientôt, ne vous inquiétez pas. Vous avez tous droit à un bonbon virtuel, parce que j'vous aime bien.
J'ai adoré écrire ce chapitre, j'espère que vous avez aimé le lire. Je vous dit à dans deux jours pour la suite des toits de Paris.

Cœur sur vous ❤️

LuxenssOù les histoires vivent. Découvrez maintenant