CHAPITRE PREMIER : DÉCADENCE

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D É C A D E N C E

« Le discours sur la décadence est vieux comme le monde, il cache une propension atrabilaire au ressentiment, un talent certain pour la pensée réactive, sinon réactionnaire. Dans toutes les hypothèses, il est symptomatique et désigne un individu qui soit n'a rien n'a dire, soit n'a plus rien à dire, dans les deux cas
qui est épuisé. »
Michel Onfray


S'il est une chose que j'aurais préféré, c'est, plutôt que d'avoir à craindre le début d'une décadence, avoir à craindre celui d'une déliquescence, car elle comporte, dans sa sonorité, un état alangui et nonchalant de délabrement; tandis que la décadence casse, fracasse, bousille, démolit dans un grondement du tonnerre.

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