— Debout bande de fainéants !

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      — Debout bande de fainéants !

      Je sursaute et vois que je ne suis pas la seule quand Douze élève la voix, son arme braquée sur nous. J'ouvre grand les yeux quand je réalise ce qu'il est en train de faire mais c'est de courte durée quand je vois le regard blasé des autres et son sourire en coin quand il remet son pistolet dans son étui.

      — Humouuuur les gars. C'est notre premier réveil, quelle ironie, dans notre nouvelle maison, encore une fois, quelle ironie.

      — T'es beaucoup trop joyeux. Arrête ça, on n'est pas habitués. On va penser que t'es malade.

      — J'ai hâte de rentrer au Bâtiment pour leur gueuler dessus à propos de leur abandon.

      L'Arbalète lève les yeux au ciel et se lève pour aller voir dehors. Je me redresse aussi, faisant attention de ne pas mettre mes pieds sur le matelas où étaient Douze et L'Arbalète pour éviter un nuage de poussière. J'ai légèrement mal au cou, mais je ne vais pas me plaindre, j'avais un canapé pendant que les autres avaient de vieux matelas n'ayant sûrement pas supportés quelqu'un depuis des années.

      — Alors, le plan ?

      — Il est huit heures. On s'est octroyés une grasse matinée.

      L'Arbalète réapparaît en regardant sa montre.

      — On va aller voir si le 4x4 est arrivé. Ne laissez rien traîner, on prend tout.

      Tout le monde se lève, cette fois je prends l'un des sacs avant d'aller dehors.

*

      — Bah voyons. Personne.

      — C'est notre faute. On s'est levés trop tard. Ils ont dû venir et voir qu'il n'y avait personne.

      — Ils ont dû penser qu'on avait bougé vers le Bâtiment.

      — Toujours aucun réseau.

      — Mon oreillette ne s'allume pas non plus.

      Nous voilà bien. Pas de plan, pas de GPS, pas d'oreillettes. Super la technologie ultra-avancée. Ils doivent être en train de s'atteler à remettre tout en route, mais en attendant, on est toujours là, seuls.

      — Génial. On fait quoi maintenant ? On attend là jusqu'à 17h30 ?

      — Non. On s'en tient à ce que l'on a dit hier. Allez.

      On s'apprête à prendre la route mais Evie nous arrête.

      — Attendez. Je vais laisser nos sachets de nourriture et un t-shirt pour qu'ils sachent qu'on est toujours dans cette Zone.

REALITY - Tome 1 ; (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant