Noa pensait vivre sa vie de manière la plus classique jusqu'à ce fameux soir où elle s'endort et se réveille entourée de personnes en blouses blanches, dans un cerceuil. Prise de panique, les mots ne parvenant pas à franchir ses lèvres, elle voit un...
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(la chanson dans l'en-tête est à écouter à un certain moment du chapitre, je ne savais pas comment l'intégrer autrement 😉)
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Personne ne parle depuis plusieurs minutes même si on en est tous arrivés à la même conclusion. Maxance casse finalement le silence.
— Prenez des bouteilles d'eau et retrouvez-moi à deux maisons d'ici, dans le jardin, derrière.
On le dévisage tous mais il ne dit rien de plus et quitte la maison avec son arme.
— On va obéir à blondinet ?
Ash hausse les épaules et part vers la cuisine remplir les bouteilles pendant qu'on l'attend devant la maison. Il nous rejoint au bout de cinq minutes et on part jusqu'à la maison dont parlait Maxance, une grande bâtisse aux briques rouges orangées qui doit faire le double en taille de celle où l'on a élu domicile. On en fait le tour et on arrive sur une terrasse où Maxance est accroupi dos à nous.
— On peut savoir ce que tu fabriques ?
— Et si on faisait comme si tout ça n'existait pas ? Comme si on était juste des jeunes qui veulent passer une bonne soirée ?
Sur le coup personne ne semble comprendre ce qu'il veut dire, puis il se relève et lance un ballon de basket sur Ash qui a le bon réflexe pour le réceptionner. Il fait un signe de tête et on découvre un terrain de basket un peu envahi par la verdure mais toujours visible.
— Sérieusement ?
Ash est le premier à retirer son blouson et ses armes pour les poser sur une vieille table en pierre. Evie brise la vitre de la baie-vitrée et s'engouffre dans la maison pendant un instant avant de ressortir avec une chaise et ce que je devine être un vieux poste pour écouter de la musique.
— Regardez ce que j'ai trouvé ! Vous pensez qu'il marche toujours ?
Je retire mon blouson et m'approche pour regarder l'objet qui ressemble fortement aux postes que l'on pouvait voir dans les clips de rap et que les gens tenaient sur leur épaule en marchant mais en un peu plus évolué. J'appuie sur un bouton et l'écran s'allume en rouge.
— Incroyable. Tu sais comment ça marche ?
Je dois avouer que je n'ai jamais vu un engin pareil mais les symboles sur les touches sont les mêmes que ceux que j'ai connu donc j'appuie sur celle qui ressemble à « play ». Les premières notes de la musique me sont familières , c'était la chanson du générique d'une série, centrée sur le basket d'ailleurs, que je regardais au collège.
