Noa pensait vivre sa vie de manière la plus classique jusqu'à ce fameux soir où elle s'endort et se réveille entourée de personnes en blouses blanches, dans un cerceuil. Prise de panique, les mots ne parvenant pas à franchir ses lèvres, elle voit un...
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L'Arbalète était immobile face au Dégénéré qui lui faisait face, son arbalète braquée dans sa direction. Mais il ne fit rien. Evie essaya de l'appeler mais il n'eut aucune réaction comme lorsque Noa avait fait face à l'un d'eux pour la première fois.
— Bon sang mais qu'est-ce qu'ils fabriquent là-dedans ?
La brune trépignait sur place, regardant tour à tour le bâtiment derrière elle et son coéquipier quand tout à coup un bruit de moteur se fit entendre. Une partie du sol se souleva et laissa voir l'entrée du sous-sol de l'usine d'où sortit une Camaro jaune et noire roulant en direction du groupe de Dégénérés et des deux membres de l'Unité.
— Ils sont là ! Et ils sont armés !
— Pourquoi L'Arbalète ne tire pas ?
— Fonce ! Foooonce !
La blonde au volant accéléra sur ordre de ses trois coéquipiers et freina brusquement, faisant crisser les pneus, à la hauteur des deux autres. Elle baissa la vitre pendant que Douze y pointa son arme tant bien que mal.
— Evie !
La brune tourna la tête.
— Montez !
L'Arbalète ne réagissant toujours pas, Evie prit son élan pour courir vers lui et le tirer par le bras vers l'arrière. Il se retourna et la suivit en courant jusqu'à la voiture. Il ouvrit la portière, s'assit et l'attrapa pour la prendre sur ses genoux. Maxance donna des coups sur le siège de la blonde.
— Démarre !
La portière pas complètement fermée, Noa appuya sur l'accélérateur mais un des Dégénérés apparut juste devant eux, un pistolet braqué vers l'habitacle.
— Accrochez-vous !
Elle passa la marche arrière et appuya à nouveau sur la pédale d'accélérateur. La voiture recula rapidement avant qu'elle ne braque le volant à gauche pour pouvoir repartir vers la droite et retrouver la route principale ; les Dégénérés dans le rétroviseur commençant à les suivre et prêts à tirer.
— Pas la carrosserie.
D'un coup de volant et jouant avec les pédales, elle prit à gauche puis à droite pour être sûre de les semer avant de reprendre une conduite souple et tranquille jusqu'à leur quartier. Arrivée à hauteur de la maison, elle se gara dans l'allée, devant ce qu'il restait du garage.
