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      Douze et Maxance sont occupés à tirer sur l'un d'entre eux qui a l'air plutôt coriace quand L'Arbalète se tourne vers moi

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      Douze et Maxance sont occupés à tirer sur l'un d'entre eux qui a l'air plutôt coriace quand L'Arbalète se tourne vers moi.

      — Noa !

      D'un signe de tête il me montre le Dégénéré qui arrive derrière Douze. Il ne m'a pas vu. Ni une, ni deux je lui mets un coup de pied derrière les genoux, il se plie en grognant et avant qu'il n'ait le temps de se retourner je lui mets un coup de crosse au niveau de la nuque pour l'assommer. L'Arbalète est en train de se battre avec un Dégénéré auquel il manque un oeil quand Maxance recule.

      — On se replie ! Les escaliers ! Evie et Ash sont tous seuls !

      On tire plusieurs fois dans le vide avant de partir sans se retourner pour retraverser le couloir et prendre les escaliers. On crie le nom de nos coéquipiers mais seul des tirs nous répondent.

      — Ah !

      Je me retourne, Maxance a le pied prit entre deux marches. L'Arbalète devant moi me pousse légèrement pour aller l'aider à s'extirper pendant que Douze couvre leurs arrières.

      — C'est bon ! Montez !

      Un étage, deux étages puis trois et un cri. Evie. Aucun de nous ne s'arrête et on redouble d'effort pour monter plus vite pour arriver au dernier étage. Un cul-de-sac avec une porte fermée.

      — Et maintenant ?

      Comme pour lui répondre, un grognement pas sympathique se fait entendre dans les escaliers. Je m'acharne sur la porte mais elle ne cède pas.

      — Pousse-toi.

      Douze donne plusieurs coups d'épaule avant que la porte ne s'ouvre pour laisser l'air s'engouffrer à l'intérieur. Le toit de l'immeuble. Je prie intérieurement pour que le bâtiment tienne. Le ciel est dégagé et je réalise que je ne vois pas Ash et Evie. On avance tous les quatre sur le toit en regardant autour de nous.

      — Ils sont où bon sang !

      — C'est pas normal.

      — On aurait jamais dû se séparer. Merde.

      Un bruit métallique. La porte d'où l'on vient. Un groupe de Dégénérés. On se retourne pour leur faire face. Ils s'approchent de nous, l'un d'eux, un homme au visage vraiment marqué par la violence marche en tête. Plus il est proche, plus son air m'est familier et le regard que Maxance lance à L'Arbalète me fait comprendre. C'est son frère. Son frère qui l'a tué une fois et qui a l'intention de recommencer. Pour de vrai.

      — L'Arbalète.

      Il ne se retourne pas.

      — Reculez.

REALITY - Tome 1 ; (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant