Lundi 19 Juillet 2018 (1)

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Allongée sur mon lit, j'ouvre les yeux, encore toute endormie et les yeux plein de sommeil. La chaleur est étouffante, j'ai besoin d'air, et vite! 

Essayant de passer outre le besoin d'air dû à la chaleur, j'essaie tant bien que mal de me rendormir. Ne réussissant pas, malgré mes yeux lourds et mon envie omnis présente de sommeil, le besoin de fraîcheur m'obsède. Abandonnant l'idée de me reposer alors que c'est mon jour de congé, je me lève et vais ouvrir ma fenêtre. Une brise froide vient me chatouiller. Je frissonne de plaisir. Et vais me rallonger apaisée. Prenant mon mp3, j'écoute des chansons, tout en surfant sur Wattpad avec mon téléphone. 

J'ai quelques notifications. Cela me réjouie quand je m'aperçoit que c'est à propos de ce que j'ai publier la veille. Je m'empresse de les lire, les yeux pas trop ouvert. Mais en lisant les commentaires, mes yeux sont bels et bien ouvert. Le sommeil a entièrement fait place à la joie dans ma poitrine. Alors que je profite de la vie, un sentiment de bien-être bien présent en moi, la  colère fait bientôt irruption en sentant la fumée de cigarette venir jusqu'à ma chambre. Fine énervée, j'essaie d'ignorer les signaux d'alerte que m'envoie mon corps face à cette agression olfactive. Je décide de me lever pour abréger mes souffrances. 

J'enfile mon short de pijama (je ne dors qu'en tee-shirt et en culotte), prends mon pot de cappuccino, mon portable pour continuer à zieuter Wattpad en déjeunant, puis descend les escaliers. J'arrive dans la salle où se trouve mon piano, je continue pour monter des escaliers qui mènent à la cuisine et salut tout le monde allègrement. Je suis de nouveau de bonne humeur. Un salut agacé venant de ma mère me refroidie un peu. 

Pendant mon petit déjeuner, tout se passe bien. Je suis seule, attablée à table... Enfin, non, tout le monde est là, mais ils sont tous occupés à faire le ménage. Je me demande pourquoi alors qu'il n'est que 8h du matin. Enfin, bref, tant que l'on me laisse tranquille, ça me va.  

Ayant fini, je vais à la douche. L'eau ruisselle sur mon corps et me fait un bien fou! Pendant un instant, j'oublie tout, sauf la sensation de fraîcheur de l'eau. 

A regret, je sors de la douche, et vais de nouveau dans ma chambre, là, une fois arrivée à destination, je me prépare en prévision d'aller en courses. J'essaie le nouveau rouge à lèvre (violet) que j'ai reçu la veille (alors qu'on était dimanche, j'ai pas bien compris le délire du facteur, mais bon), enfile des sous vêtements, et vais sur Wattpad. Ce site est une addiction! Je fais quelques recherches infructueuses pour trouver une nouvelle histoire susceptible de me plaire, mais j'ai beau chercher, je ne trouve rien. Abandonnant les recherches, je vais sur Netflix, en songeant  à une série qu'une de mes abonnées m'a conseillé. Lucifer. 

L'ayant trouvé, je l'ajoute dans ma liste, non sans avoir hésité à la commencer un peu. Mais je suis plus tentée par ma série du moment : The walking Dead .. Je la lance, tout en continuant de rester sur Wattpad avec mon téléphone. Mais finalement, ma série me soûlant plus qu'autre chose, je ferme Netflix, et met de la musique à fond, chantant à tue tête, oublieuse du temps qui passe, et dansant sur place. Même si les chansons sont en anglais, je les massacre copieusement en faisant une sorte de charabia qui phonétiquement ressemble à la chanson et qui me convient parfaitement. Pourquoi penser à ce que je dois faire? Ranger  ma chambre, faire mes courses, passer à la pharmacie, et peut-être, je dis bien peut-être, m'habiller au bout d'un moment... 

Mon téléphone à mes côtés ne cesse de biper. Je reçois sans arrêt des notifications de l'auteur où j'ai commenté son histoire cette nuit. Je ris, je suis bien. Je passe un excellent moment..  Au bout d'un moment, les notifications m'empêchant de faire ma vie, je commence à m'agacer. Pourquoi faut-il que je commente autant les histoires que je lis? 

Je jette un coup d'œil à l'heure affiché au bas de l'écran et sursaute légèrement. Punaise! Déjà 13:22! Il faudrait peut être que je me préparer au bout d'un moment. Je me mords la lèvre inférieur, songeuse. Je réfléchie à tout ce que je dois faire. Qu'est-ce que je pourrais "oublier" de faire et qui n'est pas si important que ça. Un soupir m'échappe. Rien malheureusement, tout est important. Mon regard balaie machinalement ma chambre. 

Les habits sur la chaise, les boites, les sachets... Tout se mélange d'affaires qui m'appartient et qui font un amas de bazar dans ma chambre. Un deuxième soupir rejoint le premier, ma bonne humeur toujours présente et mitigée par un sentiment de lassitude extrême devant tout ce que je dois faire et devant ma non motivation.. 

Alors que je me suis enfin habillée, et que je suis prête (sous entendez, parfumée, et tout), j'ai un problème cornélien plutôt obtus à résoudre... Je n'ai absolument aucunes idées de où est-ce que j'ai pu mettre mes clés hier, en rentrant du travail... Refusant de céder à la panique, je fais ce que je fais toujours pour m'éclaircir la tête et réfléchir à tête reposé : ranger ma chambre!

Au moins, voyons, un point positif dans tout ça, j'ai au moins fait une action dans tout ce que je devais faire xD. 

Ne les trouvant toujours pas, je décide de fouiller dans mon sac à main, ce que j'aurai pu faire avant de ranger ma chambre, mais dans ces moments, je ne suis plus trop logique. Je l'attrape, enlève mon porte monnaie, mon GPS (parce que évidement, je n'ai pas internet sur mon téléphone, du coup, je suis obligée de prendre un vieux GPS), et avant de pouvoir continuer à vider mon sac à main, je les vois. Pour le coup, je me sens très conne de ne pas avoir songé avant d'aller fouiller ici... Mais bon, qui le saura, hein? Je suis seule dans ma chambre, et après avoir hausser les épaules et secouer la tête de gauche à droite de desespération, je suis enfin prête! Direction, la pharmacie! 

A plus, j'espère que vous avez vu la différence, que c'est en mode histoire, même si c'est toujours en première personne... La deuxième partie de la journée sera toujours dans le même style. Dîtes moi vos impressions! Préférez vous comme ça, ou comme d'habitude? 

Sur ce, je vous laisse! Comme je l'ai dit plus haut, je vais à la pharmacie! Zoubi! 

On peut dire que c'est un journal?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant