Une nouvelle journée commence, les oiseaux ne chantent pas pour autant, et le soleil ne se montre pas. Le temps est maussade, tout comme l'humeur de la jeune fille qui se réveille dans son lit. Elle ouvre les yeux et regarde autour d'elle, attrape sa musique et se plonge dans son univers. Petit à petit, ses muscles se relâchent et le sommeil la rattrape, cependant, elle lutte pour ne pas céder à l'appel du sommeil.
"Si je m'endors maintenant, je serais fatiguée lorsque le réveil va sonner" Songe-t-elle.
Filant à la douche, elle se dépêche de se préparer. La maison autour d'elle est silencieuse, tout le monde est encore endormi. Elle ne fait aucuns bruits, et s'échappe par la porte. Direction, son deuxième lieu de vie, son travail. Elle arrive en avance, comme lorsqu'elle est de bonne humeur. D'ailleurs, elle est d'excellente humeur, si elle le pouvait, elle sautillerait presque sur le chemin qui la mène au restaurant, mais non, elle reste calme, car la conduite, la mise d'humeur clémente. Elle se recoiffe, avant d'arriver sur son lieu de travail, elle ne veut pas que son collègue la voit ainsi. A peine a-t-elle libéré ses cheveux, elle les a encore en main, qu'une voiture, freine à sa hauteur, et s'arrête en baissant la vitre. Intriguée, elle se tourne vers la voiture.. C'est son collègue, qui lui propose de l'amener au restaurant, car lui, se gare juste à côté étant donné qu'il a une place privilégiée. Elle ne refuse pas, et s'assoit à ses côtés, en se dépêchant de rattacher ses cheveux.
"Rhoo, je dois avoir la poisse pour qu'il tombe sur moi, alors que je ne veux surtout pas qu'il voit mes cheveux lâchés... C'est raté..." songe-t-elle.
Une fois arrivée à destination, il se gare tout en discutant allègrement avec elle. Le fils du patron arrive, et les aborde. Un bonjour glacial sort de la bouche de la jeune femme, elle n'apprécie nullement le fils du patron, et c'est réciproque. Un bonjour du bout des lèvres lui est adressé de la part de celui-ci, alors qu'une bonne poignée de main, et un franc sourire accueil son collègue. Fuyant le jeune homme comme la peste, elle les laisse seuls, et entre dans le restaurant. La femme de ménage s'y trouve déjà, en train de s'afférer afin que tout soit propre pour la venue des clients. C'est une jeune femme, elle est nouvelle, elle va remplacer l'autre femme de ménage le dimanche. Elles parlent et font connaissance pendant que les deux hommes discutent dehors en fumant une cigarette. Elles n'avaient jamais vraiment parlé ensemble, mais elles s'étaient déjà vu pendant la semaine, quand l'autre femme de ménage apprenait à la nouvelle son métier, pour qu'elle puisse la remplacer correctement.
Les deux jeunes femmes ayant sympathisées, la nouvelle invite Marie à venir le lendemain chez elle manger le couscous. Marie, adorant savourer tranquillement son jour de congé, sans devoir aller à tel ou tel endroit. Elle ment donc, et prétexte des rendez vous. Mais devant la mine déconfite de sa nouvelle amie, elle se ravise, et dis pouvoir peut être venir à la fin de son rendez vous... La joie qui transparaît immédiatement sur le visage de son interlocutrice la rend mal-à-l'aise de lui avoir menti, mais elles ne se connaissent pas tant que ça.
Marie se dirige vers Philippe qui est revenu et qui a déjà commencé à faire sa mise en place. Un soupir lui échappe et son collègue lève les yeux vers elle, surpris.
- J'ai pas envie... Souffle -t -elle.
- Tu n'as jamais envie. rétorque t-il avec le sourire.
Les deux compères se regardent, puis explosent de rire. La bonne ambiance est de mise, et les confidences vont bon trains... Mais quand il lui décrit son couple si merveilleux, une baisse de moral la saisie. Elle n'a plus goût à rien. Elle ne sait plus ou elle en est, elle, dans son couple, et voir que autour d'elle, tous les couples vont parfaitement bien, la déprime un peu.
Son collègue se rendant compte de sa baisse de moral, lui demande ce qu'il se passe. Après lui avoir révélé ses doutes par rapport à son propre couple, elle reste silencieuse. Il la conseil du mieux qu'il peut, et essaie tant bien que mal de lui rendre son sourire. Décidant de faire bonne figure, elle laisse ses idées noires de côtés, et accepte avec plaisir la diversion qu'il lui offre de plein cœur.
Pendant le service, les deux compères continue de parler de bon coeur, ils sont complices et leur rires retentit de temps à autre. Mais jamais trop fort, pour ne pas que les clients entendent et que le patron vienne leur reprocher quoique ce soit.
A un moment, le patron écrit un bon de commande, où Marie à une Bruschetta à réaliser. Elle commence donc à la faire, quand soudain, elle s'aperçoit qu'elle n'a pas le jambon nécessaire pour la faire.
- Philipe, je vais avoir besoin de jambon. lance-t-elle par dessus son épaule tout en continuant de faire sa salade.
- Ca marche! J'arrive dans deux petites secondes. Lui repond-il aussitôt tout en surveillant les viandes sur la plancha.
Bonne coéquipière, elle ne se formalise pas, et attend sagement qu'il lui coupe son jambon en faisant la plonge en attendant.
Quand enfin, il lui coupe sa part, il lui lance agressivement, un "Marie!" , car la jeune femme ne regardait pas, et était plongée dans ses pensées.
Le sang de Marie ne fait qu'un tour, elle est furax. Une colère dévastatrice bout dans ses veines, et c'est d'une voix sèche et remplie d'animosité qu'elle lui répond:
- Ça va! Ça fait plus longtemps que toi que j'attends, donc tu peux attendre deux secondes, non?!
La colère ne la quittant plus, elle fulmine dans son coin, et fronce les sourcils sous le coup de l'énervement. Ses gestes sont saccadés, rageur, elle fait la plonge et son travail en ruminant des idées noires.
Philippe, inconscient du déluge de sentiment qu'il a causé, lui pose une question, un "non" sec et furieux lui répond. Comprenant que sa collègue est énervée, il s'approche et lui demande ce qu'il se passe d'une voix sincère.
Les larmes de fureur menaçant de couler, elle ne répond pas, et se tourne dédaigneusement de lui. Elle en sait pas vraiment pourquoi elle lui en veux, mais elle se doute que il n'a été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Elle lutte contre les larmes depuis trois jours déjà, sans savoir réellement pourquoi. C'est un complexe d'émotions qui la saisie à la gorge, l'empêche de respirer, lui mouille les yeux, et lui comprime le cœur.
Quand l'orage au fond d'elle ne menace plus d'exploser à chaque instants, elle lui répond d'une voix qu'elle espère maîtrisé. Quand il sait la cause de son mal-être, il s'esclaffe.
Peut après, c'est la pause cigarette, elle le suit, comme à son habitude, mais la colère est toujours présente, et malgré elle, elle fait la tête. Le dialogue au début houleux entre eux, redevient complice en un rien de temps car elle fait l'effort du siècle pour ne pas laisser la mauvaise humeur la consumer.
Quand enfin le service est fini, elle retourne chez elle. Et s'affale sur son lit. Elle ne va pas directement à la douche contrairement à d'habitude. Elle est seule jusqu'à vingt trois heures, et compte bien en profiter. Elle se déshabille et reste en sous-vêtement pour être à l'aise. Parlant avec l'ami de Bruno, elle regarde Lucifer allongé sur son lit, mais son ventre la rappel à l'ordre en grondant.
-C'est vrai que ca fait depuis hier midi que j'ai pas mangé. Songe-t-elle.
Elle se lève, et descend les escaliers qui mènent à la cuisine, et se prépare des pâtes tout en dansant et jouant avec ses deux petits chatons.
Blague à part, ma journée est inintéressante, j'arrête là xD J'espère que vous avez vu la différence depuis la dernière fois?
Bisous tout plein à vous!! ET merci pour tout (vote, commentaires et vues)
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On peut dire que c'est un journal?
RandomVoilà un peu de ma vie personnelle. Je ne le fais pas pour que forcément des personnes le lisent, juste, j'ai envie de me sentir moins seule... De me dire, que ma vie, elle est pas si naze que ça, et que parfois, je dis bien parfois, il y a des truc...