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« Tes grands morts tu vas les engloutir. »

Julie Rambaud,
Paris, le 19 mars,

15h28.
Julian me récupère tout en souriant.

Julian : Cette nuit j'ai encore pensé à ton accident et j'ai vraiment eu peur.

Je souris et caresse sa joue.

Moi : Regarde, je vais mieux, j'ai quelques bleus par ci, par-là mais rien de très très grave.

Julian : Je trouve que t'as pas l'air très en forme donc dès qu'on rentre, tu vas te reposer.

Moi : Bah ouais bien sûr, Margaux va s'éclater avec Chris et moi j'vais dormir à rien faire. C'est mort.

Il me pousse légèrement pour plaisanter, je prends parti.
On commence à se chamailler tout en rigolant, Julian pose ses lèvres sur les miennes, j'approfondis le bisou en passant mes mains derrière sa nuque puis la porte s'ouvre brusquement sur Presnel qui nous regarde, il la referme en s'excusant du dérangement.

Son interpellation nous fait rigoler avec mein herz (- mon coeur).

Julian : Je crois qu'on nous attend en bas de l'hosto.

Je souris malicieusement et rigole à la bêtise que je viens de penser.

Moi : Dommage, ça aurait pu être intéressant.

Il roule des yeux tout en riant.

Julian : Rappelle toi que nous sommes dans un hôpital, donc dans un lieu public puis les gars nous attendent en bas.

Julie : C'était pour rire roh.

Je vois que nous étions très attendus puisque personne n'est en bas.

? : Tes grands morts tu vas les engloutir.

Julian rit, je me retourne, Milla est sur le dos de son mari et Margaux et Christopher se tiennent la main.

Je suis heureuse de les avoir rencontrés ces filles là, d'avoir rencontré les joueurs mais surtout Julian, mon copain.

Moi : On y va ?

Milla saute du dos de son mari.
Nous sortons de l'horrible endroit qui était l'hôpital, heureusement que nous tenons tous et toutes dans le van qui était venu nous chercher.

Milla-Presnel : CHAUFFEUR SI T'ES CHAMPION !

Margaux : Ils vont pas se taire eux..

Milla-Presnel : APPUI-E , APPUI-E !

Julian : Pourquoi ils sont aussi heureux que ça eux ?

Moi : Laisse les être heureux, ils sont toujours en train de se chamailler, donc pour une fois qu'ils sont en train de « coopérer ».

Mon allemand rigole, nous arrivons devant la maison de Christopher, les deux amoureux quittent donc la voiture.

Quelques instants après, c'est à notre tour de descendre, nous saluons Presnel et Milla.

☀️ 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗔𝗚𝗥𝗔𝗠 𝟮.𝟬 » P. KIMPEMBE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant