☀️ 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗔𝗚𝗥𝗔𝗠 𝟮.𝟬 » P. KIMPEMBE

[t.2]56.0

milla's view,
appartement,
paris, 8h03,
6 juin.

Je suis revenue à Paris, il a cru que j'allais partir comme ça mdr.

Je pousse la porte, déjà ouverte. Ça me semble étrange car elle est toujours fermée à double tour normalement.

J'arrive dans le couloir du logement et entends des bruits.

Mon coeur accélère la cadence, j'ai l'impression d'être en mission top secrète alors que je suis chez moi, incroyable.

Moi : Putain de sa mère...

Je vois Luisa, long t-shirt avec un sac de sport et elle en sort et ajoute des billets.

Luisa : Ah oui, qu'est ce qu'ils sont débiles ces footballeurs.

Elle rigole comme Tchoupi et continue ses affaires.

Je vais pas intervenir et tout rater.
Je retourne sur mes pas, en me dépêchant en fermant à double tour et en prenant soin de prendre les clés dans ma poche et pars réveiller Presnel en disant que j'ai fait son petit déjeuner mais qu'il ne doit pas faire de bruit pour réveiller Nelson.

C'est mauvais je sais, mais cette gonzesse, elle l'est aussi.

Presnel : Il est quelle heure ?

Moi : Dépêche toi !

Je le secoue dans tous les sens.

Presnel : Qu'est ce que tu fais ?

Je l'embrasse pour le faire taire et c'est au bout de quelques instants suivants qu'il décide de se lever.

Presnel : Oh tu fais quoi là ?

J'entends que ça commence à crier et j'interviens.

Luisa : C'est pas ce que tu crois.

Moi : Phrase de merde ça..

Elle me lance un regard noir.

Il lui en lance un en retour.
Elle baisse la tête et la relève en souriant comme une conne.

Luisa : Après ce que tu m'as fait cette nuit ? Ça serait dommage de quitter sans finir notre relation plan cul.

Elle me regarde et chuchote un « désolée » presque inaudible.

Presnel : Quoi ? Qu-

Luisa : Tu sais, tu m'as dit que tu voulais que ça reste entre nous, mais je pense qu'elle doit savoir.

Presnel pose sa main sur sa bouche et me regarde désolé.

Moi : Attends attends, c'est réel ?

Il baisse la tête et la secoue.

Presnel : Non, crois moi c'est faux.

Luisa : Dis lui, ta femme doit savoir que tu as couché avec moi cette nuit.

J'y crois pas une seule seconde mais le visage de Presnel qui semble regretter un acte me pousse à la croire.