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« Tu pourras rencontrer Presnel et les petits si tu veux. »

Milla Kimpembe,
Paris, le 13 mars,

8h32.
Depuis une bonne heure et demie que j'essaye tant bien que mal de bercer Orlane pour l'endormir mais rien ne marche.

Nelson range sa boîte de céréales et vient s'assoir à mes côtés.

Nelson : Maman ?

Je le regarde en souriant tendrement.

Nelson : C'est quand que je pars à l'école ?

Je fronce les sourcils en déviant mon regard vers l'horloge et vois désormais qu'il est huit trente passés.

Moi : Et merde..

Nelson : Papa a dit que tu devais pas être comme Tonton Pogba et Tonton El Sharko.

Je ris puis repose la petite dans son cosy avant de préparer Nelson et enfiler mes chaussures.

En rentrant de l'école, je balance mes chaussures par terre, par flemme de les ranger, puis ôte ma veste et rejoins le canapé où Presnel est allongé avec Orlane sur son torse en train de dormir.

Je pars embrasser mes deux amours puis je file en douce dans mon dressing, je fouille un peu partout et sors un t-shirt et un legging de sport pour aller courir.

J'accroche ma « ceinture » au bras pour y accrocher mon téléphone, je prends et mets mes écouteurs puis sors de la maison en trottinant doucement.

Sur le passage, je bouscule quelqu'un sans y prêter attention.
Cette personne m'interpelle quelques microsecondes après.

? : Milla !

Je souris et pars le prendre dans mes bras.
Il m'avait tellement manquer, c'est dingue.

Moi : Wow, tu m'as manqué mon gars sûr !

Will : Mais grave tu dates !

La dernière fois qu'on s'était vus, nous étions encore en fac de psychologie, ça remonte quand même sérieusement.

Moi : Ça m'fait plaisir de te revoir, comment tu vas ?

Will : Super, et toi ?

Nous discutons plusieurs minutes ensemble, on se parle de tout ce qu'il y a eu dans notre petite vie lors de notre dernière rencontre qui remonte quand même à pas mal de temps.

Moi : Faudrait que tu passes à la maison !

Il hoche la tête en souriant.

Moi : Tu pourras rencontrer Presnel et les petits si tu veux.

Will : Bah ouais pourquoi pas ? Ça serait cool.

Je lui souris puis je m'apprête à repartir, une fois mes lacets faits, mais il me chuchote quelque chose.

Moi : Oui pas de problème.

☀️ 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗔𝗚𝗥𝗔𝗠 𝟮.𝟬 » P. KIMPEMBE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant