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« Désolé Milla de m'être emporté comme ça.. »

12h21.
Après avoir téléphoné à Pauline et à Alicia pour qu'elles aillent récupérer Nelson à l'école, nous sommes toujours à l'hôpital. Nous n'avons toujours pas de nouvelles de Presnel.

Moi : Putain... on sait toujours pas ce qu'il a ça m'soule..

J'entends Kylian soupirer et paraît énervé.

Moi : Vous sav-

Kylian : Oh tu vas la fermer oui ? Si Presnel est ici entre la vie et la mort c'est de TA faute pauvre conne. Si ta fierté de merde arrêtait de faire la ouf en pensant à pas lui pardonner ni à lui laisser le temps de s'expliquer, on en serait pas là. LARGEMENT. Donc n'oublie pas que si nous sommes TOUS ici, c'est de TA PUTAIN DE FAUTE !

Kylian qui s'était levé brutalement de sa chaise, se fait gentiment assoir par Julian et Edinson.

Neymar : Ce n'est pas de ta faute Milla.. c'est pas de ta faute si Presnel a fait une-

? : Milla ?

Je me lève, Evelyne ainsi qu'Isaac me rejoigne et me prenne à part.

Isaac : Je pense qu'on doit t'annoncer ce que Presnel a..

Evelyne : Tu es concernée dans ce que Presnel a eu.

Des lourdes sueurs froides apparaissent, j'ai très peur de ce qu'ils vont m'annoncer.

Isaac : Presnel a fait une dépression ... et ...

Evelyne : Il a essayé de mettre fin à ses jours. Il a laissé ça pour toi.

Je prends la lettre que me tends sa mère, je m'éloigne de tout ce monde afin d'être au calme pour lire ce qu'il m'a laissé.

Je suis pas très bon pour faire mes adieux mais il fallait que je te dise que depuis plusieurs jours maintenant, je ne fais plus rien.

Je regrette tellement ce que j'ai fait, par contre, toi, j'espère que tu regrettes bien de ne pas m'avoir laissé m'expliquer.

Pourquoi tu ne veux pas ? Pourquoi ?
Tu as peur que je te dise que quelqu'un d'autre peut potentiellement prendre ta place ?

Si tu y croyais, c'est que tu ne m'aimes pas assez. C'est tellement triste.

Vu que tu ne veux pas m'écouter ni me voir, peut-être que tu voudrais me lire.

Si j'ai osé te tromper, ce que je regrette fortement, c'est que j'avais l'impression que notre relation devenait stable, tu n'étais plus investie dans le couple. Tu es encore terrorisée du fait que Will aies fait ça mais, si tu ne m'en parles pas, comment veux-tu qu'on avance ?

Ouais, en effet j'ai pas d'arguments valables mais, tu devenais plus distante. Même quand je voulais te faire un simple câlin tu craignais. J'ai peur pour toi.

Je suis tombé en dépression rapidement quand tu m'as quitté, quand tu m'as fermé la porte au nez, quand tu as bloqué mon numéro et sur les réseaux.

Je me suis déplacé pour t'expliquer et tu m'as dégagé. Quelle audace quand même.

Bon, tu ne peux pas m'engueuler ni me frapper car je suis peut-être porté disparu ou allongé sur un plumard de l'hôpital... à moi de choisir cette fois-ci.

Je ne peux pas vivre comme ça, sans que j'ai pu t'expliquer ce que j'avais sur le coeur.

Tu me manques énormément Milla, je sais ce que j'ai fait est totalement inexcusable, j'en ai conscience, et encore heureux mais, si tu ne veux pas m'écouter, on avance dans notre couple ou reste l'un sans l'autre ?

Je pense que je vais me faire un dernier Fifa car c'est le seul truc, et encore, qui me fait sourire. Plus rien ne me donne envie dans cette vie ni dans cette ville.

Saches que, Nelson, Orlane, toi, là famille que j'ai fondé avec toi, et toi seule, je vous aime énormément. Si je ne m'en sors pas, je suis vraiment heureux de t'avoir eu auprès de moi pendant ces années.

Je t'aime Milla, je vous aimes.

Le plus beau gosse des hommes.

Je ris légèrement, en lisant sa dernière phrase, tout en essuyant mes larmes qui coulaient.

? : Désolé Milla de m'être emporté comme ça..

Je relève la tête puis vois Kylian qui se gratte la nuque de manière gênée.

? : Milla Kimpembe est où ?

Je m'approche du médecin qui m'a appelée, il me dit que Presnel est « en état de m'entendre », il est peut-être de la phase de l'entre vie et mort.

Je suis soulagée au fond de moi. Le médecin m'accompagne jusqu'à la chambre où il est logé.

Médecin : Vous pouvez y aller Madame.

Il quitte le couloir et rejoint les gars ainsi que sa famille.

Je prends une grande respiration avant de baisser la poignée de la porte.

Des larmes coulent en le voyant sans vie, branché à pleins de différentes machines et allongé sur ce lit.

Je m'assois doucement à ses côtés, je prends sa main dans la mienne et la caresse tendrement.

Moi : Je suis là Presnel. Je suis désolée de ne pas t'avoir écouté. Ça m'a blessé ce que tu m'as fait..

Je regarde sa main froide.

Moi : Et moi ça t'as tué ce que j'ai fait.

Plus aucun bruit se fait entendre. Il ne reste simplement les bruits du cardiogramme.

Je regarde alors la machine qui calcule ses battements de cœur. Ils sont très faibles. Ça me fait encore plus de mal.

Moi : Presnel, je ne sais pas si tu m'entends, je t'aime. Je suis prête à te pardonner, à écouter ce que tu as à me dire.

Ses battements ralentissent de plus en plus.

Moi : J'ai lu ta lettre, je m'excuse. Je m'excuse !

Tout à coup, une ligne droite apparaît sur la machine.

Des infirmières et autres personnes travaillant ici, interviennent rapidement dans la chambre, me demandant de sortir d'ici en vitesse.

? : Évacuez la salle madame !

? : On est en train de le perdre !

? : Passez moi le défibrillateur ! Maintenant !

Une femme me pousse en dehors de la salle.

Les autres accourent devant la salle, me demandant ce qu'il y a.

Alphonse : Qu'est ce qu'il se passe Milla ?

Moi : On est en train de le perdre...

[à suivre !]

histoires_91

-Am'✨

holà ! 🥴

j'espère que vous allez bien ☺️

j'essaye de poster le prochain chapitre pendant le week-end !

Soyez là hehe !

Coeur sur vous et vie sur nous 🤪

Kiss😎

☀️ 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗔𝗚𝗥𝗔𝗠 𝟮.𝟬 » P. KIMPEMBE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant