[t.3]94.0

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« Oh ! Ça fait longtemps qu'on a pas fait des conneries avec Anta. »

Milla Kimpembe,
Paris, le 16 avril,

17h03.
Nous attendons le coup de sifflet final pour pouvoir exprimer nos joies.

Julie : Allez...

Carol : Ils vont gagner, ne vous en faites pas.

Le score est de 3 à 2 pour le Paris Saint-germain face à Manchester United.
Sachant que c'est Silva qui possède le ballon, il suffit d'une petite erreur pour que les attaquants adverses marquent et égalisent.

Margaux : Dans quelques minutes.

Pauline : Après je sais pas combien de temps j'ai enfin compris les règles du foot.

Alicia : T'avais intérêt aussi gros.

Nous sommes à la 90e minutes, l'arbitre annonce trois minutes de temps additionnel,
je crois en l'équipe que je supporte depuis très longtemps et surtout, je crois en mon mari qui se défonce sur le terrain, comme tous les autres joueurs qui jouent leur place pour la Ligue des Champions.

Moi : Allez, on peut le faire.

Le coup de sifflet final retentit dans tout le stade, les supporters parisiens hurlent de joie, de plaisir et certains joueurs fêtent leur victoire.

Les joueurs, après avoir fêté ça avec les Ultras et les supporters, rentrent dans les vestiaires puis nous, nous sortons des gradins et les attendront en dehors du stade.

Le premier à sortir est Moussa, très vite suivi de Christopher qui nous lance un regard noir.

Alicia : Calme ton cul toi.

Pauline : C'est un gars qui lave les bancs ça non ?

Margaux : M'ouais non, c'était mon ex.

Pauline : M'ouais bah y'avait mieux quand même.

Kylian sort avec Edinson, Alphonse, Colin qui nous saluent, puis les autres garçons suivent.

Kylian embrasse Margaux, puis les deux, après nous avoir dit au revoir, partent de leur côté.

Marquinhos et Julian sortent en rigolant et rejoignent leur copine respective.

Alicia : Ton gars fout quoi encore ?

Pauline : Il s'fait beau pour sa femme hehe.

Je roule des yeux et n'écoute pas leurs propos pénibles à écouter.

Alicia : Quand ils vont rentrer chez eux, même pas le temps de souffler que ça va b-

? : OUAF OUAF !

? : Presnel arrête ça ...

Presnel : J'suis un chien qui est en chien sur quelqu'un logique.

Le numéro quatre parisien, Thilo Kehrer, se frappe la paume de sa main contre son front tout en secouant sa tête.

☀️ 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗔𝗚𝗥𝗔𝗠 𝟮.𝟬 » P. KIMPEMBE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant