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« Je t'aime aussi babe. »

Christopher Nkunku,
Paris, le 17 mars,

11h02.
Je suis donc le médecin dans un petit endroit clos, il commence à consulter sa fiche médicale où je peux voir les noms des trois filles inscrits dessus.

Médecin : J'ai une nouvelle pour vous monsieur.

Je fronce des sourcils puis j'attends avec impatience son annonce.

Médecin : Margaux Van Keer s'est réveillée, il n'y a rien. Elle n'a quasiment aucune séquelle, sauf quelques blessures évidemment.

Moi : Comment.. ça ?

Médecin : C'est l'une des seules à ne rien avoir eu de.. très grave si je puis dire ça comme ça.

Il me montre donc les analyses de ma copine auxquelles je ne comprends absolument rien.

Médecin : Margaux s'est réveillée la première, quelques ouvertures sur le front et sur les autres membres, rien de très grave.

J'acquiesce, et au fond je suis particulièrement content qu'elle n'a rien eu de fou.

Médecin : Julie Rambaud et Milla Kimpembe ont un peu plus été touchées par contre.

Moi : Oh non..

Médecin : Mon équipe médicale a pu apercevoir que ce n'était pas un très gros choc, il était tout de même violent.

Il me montre alors les analyses des deux autres copines de mes coéquipiers.

Médecin : Fracture du poignet pour Milla qui devrait être remise en forme en quelques semaines et pour Julie, quelques séquelles plus importantes que votre amie ont été marquées sur son corps.

Moi : Pour résumer.. elles vont toutes les trois bien ?

Médecin : Oui, ne vous en faites pas plus que ça, allez appeler vos amis et vous pourriez aller les voir.

J'acquiesce et pleure carrément de joie. J'ai eu une peur bleue de voir les trois filles partir comme ça.

Je retourne auprès des garçons, je souris un peu et ils m'interrogent du regard.

Moi : Les gars, je crois qu'il est trop tard..

Julian arrache ses écouteurs et des larmes commencent à couler.

Stanley : Me dis pas qu'elles sont m-

Je ris un peu et le corrigé directement afin de soulager l'atmosphère.

Moi : Je crois qu'il est trop tard pour vous dire que les filles sont vivantes, avec peu de séquelles et je crois qu'il est trop tard pour vous dire que je pleure quasiment de joie.

Ils se lèvent ensemble et nous nous serrons dans les bras.

Presnel : On peut aller les voir ?

Moi : Ouais, il nous a donné le droit de les voir !

Nous sautillons puis on se dirige vers les chambres respectives de nos copines.

☀️ 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗔𝗚𝗥𝗔𝗠 𝟮.𝟬 » P. KIMPEMBE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant