Partie 18

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( 13 ans plus tard )

Le long d'un couloir, une femme à l'allure élégante, aux cheveux longs et crépus à la taille moyenne et aux formes généreuses marchait au dessus de ses talons.
Les personnes devant lesquels elle passait la saluaient chaleureusement. Elle y répondait du bout de la langue en traçant son chemin.
Elle prit l'ascenseur qui la mena au dernier étage de cet immeuble où est situé son bureau.
Arrivée, elle salua sa secrétaire Maëra et entra dans la pièce.
Elle s'installa sur son bureau et appuya sur un bouton du cellulaire.
Sans attendre que son interlocuteur en place une, elle avança.

_ Apportez-moi du café tout de suite.

De son côté, Maëra s'atelait sur sa tâche quand un homme, de la trentaine l'interrompu.

Lui: Ah je vois que tu es encore entrain de lui lécher les bottes.

Maëra: Hudson, je ne fais que mon travail et tu devrais en faire autant.

Hudson: Mais elle nous traite comme des chiens. Cette femme est d'une méchanceté !

Maëra: Ah tu peux dire cela maintenant qu'elle t'a envoyé balader.

Hudson: Je ne faisais que l'arranger. Elle ne sait pas ce qu'elle a perdu.

Ils continuèrent à bavarder et d'autres de leurs collègues vinrent s'y mettre. La discussion tournait autour de leur patronne et tous sauf Maëra la calomniaient. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que la principale concernée se trouvait juste derrière eux entrain de suivre le spectacle.

Hudson: C'est déjà très difficile d'être dirigés par une black mais de là à subir cette rigueur est de trop. La dame elle nous prend pour des machines. Nous devons nous soulever, faire une grève ou même la dénoncer au syndicat.

Maëra: Mais.

_ Maëra.

Tous se retournèrent. C'était la chef des lieux qui venait de parler.

Maëra: Oui madame.

La patronne : Où est mon café ?

Maëra: Je vous l'apporte.

Elle s'eclipsa, les autres s'aprêtaient à en faire de même quand elle se retourna.

_ Hudson, tu es renvoyé.

Tous émirent un cri de surprise.

Elle continua, plus confiante que jamais.

_ Quelqu'un a quelque chose à y rajouter.

Personne ne parla.

_ Alors regagnez vos postes.

Ils exécutèrent tous. Hudson lui, était sans voix, dépassé par tant d'insensibilité.

Après ces événements, la journée se passa dans le plus grand des calme.
Après la pause, elle appela encore sa secrétaire qui vient de suite dans le bureau.

Elle: Maëra tu en es où avec le dossier dont je t'avais chargée.

Maëra: Mademoiselle, je l'ai déjà étudié. En fait ce sont deux hommes d'affaires sénégalais. Ils ont une entreprise très florissante avec un revenu annuel de plusieurs millions de dollars et d'ici quelques années, ils comptent fructifier leur chiffre d'affaires avec des projets très prometteurs. Pour cela, ils se sont ouverts aux investisseurs étrangers notamment aux entreprises côtés en bourse comme la nôtre.

Elle: D'accord, je vais d'abord étudier le projet avant de les contacter. C'est tout, tu peux disposer.

Maëra: Excusez-moi madame.

Les Voix Du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant