Partie 27

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Aïcha: Frérot !

Khaled: Tu peux pas parler moins fort.

Aïcha: Eh ben non. Bon, j'ai tout finalisé avec la salle et les invités. La soirée de lancement du produit va être fantastique.

Khaled: Je n'ai jamais été fan des soirées mais si c'est toi qui l'organise je n'y vois aucun inconvénient.

Aïcha: Faites-moi confiance. C'est indispensable pour plus être connu du public.

Khaled: Tes résultats nous le dirons.

Aïcha: Je suis surprise que vous n'en ayez jamais fait.

Khaled: C'est parceque la boîte manquait d'une petite touche de génie comme toi.

Aïcha: Ouais je suis géniale je sais.


La famille Niang était ravie d'accueillir leur fils aîné. Il était revenu la veille mais s'était dirigé directement vers son appartement avant de venir cet après-midi, voir ses parents. Attachée à son fils aîné, maman Rokhaya était plus qu'excitée de la voir.

Elle: Mon bb ça fait si longtemps.

Karim: Arrête maman. Kilifeu la légui ( Je suis un grand garçon maintenant)

Elle: Vous ne pouvez pas arrêter ton frère et toi de me sortir toujours la même phrase. Et puis t'es toujours un petit puisque tu persiste à ne pas te caser.

Karim: Shiii maman !

Elle: Pas de maman. Tu crois que je ne suis pas au courant de tes conquêtes et de ton sale comportement.

Karim: Yaye khalé yi topu malene dei gnoma tope. Et puis goor la en, douma niane mais kouma may ma dieul. ( maman ce sont les filles qui me courent après, et puis je ne repousse personne moi, je suis un homme après tout. )

Elle: saï saï bi. ( petit voyou)

Karim: Au fait, où est papa.

Elle: Il est parti à la mosquée.

_ Bonjour.

Mamour venait d'enter dans la maison et fût surpris de voir son frère.

Lui: Sacrée surprise. Kagne ngueu yaw ( t'es rentré quand).

Karim: Hier.

Mamour: C'est un plaisir de te revoir. Ça fait un bail.

Karim: Arrêtez de faire comme si j'étais parti depuis super longtemps. Je suis reparti qu'il y'a deux ans.

Mamour: Oui mais ça paraît être une éternité. Et le boulot.

Karim: Je m'en sors bien.

Mamour: Tant mieux.

Karim: Qui aurait cru que t'allais sauter le pas avant moi.

Mamour: Tout le monde. Ce n'est un secret pour personne que tu préfères les aventures aux relations sérieuses. N'est-ce pas maman.

M. Rokhaya: Yaw ki dou sa morom. ( Ce n'est pas ton égal).

Vrai de chez vrai, toutes ces années n'ont en rien changé le caractère de Karim. Toujours le même coureur de jupons. Il collectionne les belles filles comme des trophées et a brisé pas mal de cœurs au cours de sa vie.
Être un médecin réputé et excellent dans son domaine avait été le rêve de son frère mais c'est lui qui a fini par le devenir.
Après des études interminables il avait fini par obtenir son diplôme et il y'a quelques temps, il s'est spécialisé comme chirurgien.
Un bel homme avec du charme à revendre mais il était terriblement imbu de lui-même. Tout le monde dans la ville où il exerce s'accordait à dire qu'il excèle dans son domaine. Par contre les médecins dans son genre, accoutumés à faire des miracles et à tromper la mort ont une très haute opinion d'eux-mêmes. Ils voudraient qu'on se prosterne à leurs pieds et c'est ce que pleins de femmes faisaient. ( vous m'excuserez chers docteurs mais 😕)

Les Voix Du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant