Chapitre 9: France-Pérou

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Shana Blake


On est le vingt-et-un juin et c'est aujourd'hui le deuxième match de poule pour les Bleus. Ils jouent à vingt heures. Ils ont encore le temps car il est que dix heures du matin. Je suis dans ma chambre d'hôtel à Ekaterinbourg. J'ai fini le dessin de Paul hier donc je commence celui d'Antoine. Je suis tranquille avec ma feuille et mon crayon quand quelqu'un frappe à la porte. Je l'autorise à entrer et remarque que c'est Raphaël. Je lui souris et il fait de même. Il est stressé, ça se voit. Son sourire était gêné. Il s'approche de moi et se pose à mes côtés sur mon lit. 


Moi : Qu'est-ce que tu veux ?

Raphaël : Je veux te parler.

Moi : Oh. Je t'écoute.

Raphaël : Voilà... Je... C'est dur à dire... Je... Oh puis merde ! 


Sans que je ne m'y attende, il prend mon visage en coupe et m'embrasse. Je suis surprise mais réponds à son baisé. J'ai attendu ce moment depuis tellement longtemps. On finit par se sépare à bout de souffle. On se regarde droit dans les yeux. C'est intense. 


Raphaël : Désolé... Je n'aurai pas dû. 


Le défenseur tricolore se lève et se dirige vers la porte. Je ne veux pas qu'il parte. 


Moi : Raphaël ?

Raphaël (En se retournant) : Oui ?


Je m'approche d'un pas décidé vers lui et l'embrasse. Je mets mes mains dans son cou pour approfondir notre baisé. Il met les siennes sur mes hanches. J'ai des milliers de papillons dans mon ventre. On se sépare une nouvelle fois à bout de souffle. 


Moi : Restes. 


Je le regarde droit dans les yeux et un sourire se forme sur ses lèvres. Son sourire qui est magnifique ! Je lui prends ensuite la main et on se met sur mon lit et restons dans les bras l'un de l'autre. Il me caresse les cheveux avec sa main gauche pendant que je garde sa main droite dans la mienne. 


Raphaël : On est quoi du coup l'un pour l'autre ?

Moi : C'est pourtant clair. On sait tous les deux qu'on a des sentiments l'un pour l'autre, on s'est embrassé deux fois. Cette fois on peut vraiment dire qu'on est en couple.

Raphaël : J'avais peur de venir te voir.

Moi : C'est normal d'avoir peur.

Raphaël : Je sais. J'aimerai qu'on le garde pour nous parce que Paul et les autres vont nous faire chier toutes les cinq secondes.

Moi : Tu as raison mais je peux le dire à Hugo ?

Raphaël : Oui bien sûr. Il ne dira rien, il sait garder un secret.

Moi : D'accord et toi, tu peux le dire à ta sœur.

Raphaël : Si je lui dis, elle va le dire à Lucas et on sait tous les deux qu'il a une grande gueule.

Moi : Pas faux. 


On rigole tous les deux et je me redresse pour poser une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. J'aime sentir ses lèvres contre les miennes. 

Therapy // Raphaël VaraneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant