Therapy // Raphaël Varane

Chapitre 48: Hawaï

Shana Varane

Le lendemain matin, je prépare mes valises pendant que Raphaël fait les siennes. On a été se coucher très tard. Evidemment, les derniers partis étaient Paul, Antoine et Lucas. Ils ont arrêtés leurs conneries vers six heures du matin. Il est huit heures et notre avion et à neuf heures trente. Hugo s'occupera de tous ranger avec l'aide de Didier, Claude et les parents de Raphaël. Nos valises sont bouclées à neuf heures moins le quart. Les seules personnes levées sont Didier, Claude, Annie et Gaston. On pose nos valises dans l'entrée et les quatre personnes viennent vers nous. Je les prends un à un dans mes bras. 

Moi : Je vous remercie encore pour le voyage.

Gaston : Ça nous faisait plaisir.

Annie : Profitez bien.

Raphaël : On compte bien en profiter.

Didier : Tu nous donneras des nouvelles.

Moi : Bien sûr.

Je souris à mon parrain avant de le prendre dans mes bras et de lui faire la bise. Je fais de même avec les trois autres et on sort de la maison de mes parents pour prendre un taxi pour Hawaï. Durant le trajet du taxi, personne ne parle. C'est à Honolulu qu'on va précisément. On en a pour plus de vingt-et-une heure de vol. Ça me déprime rien que d'y penser... Il y a douze heures de moins qu'en France donc si je calcule bien, on va arriver à six heures demain matin mais il sera dix-huit heures aujourd'hui. Donc en résumé, on arrive le dix-sept à six heures du matin, heure française mais à Hawaï, on sera le seize à dix-huit heures. C'est compliqué tout ça. Une fois devant l'aéroport. Mon mari paie le taxi et on prend nos baguages. On a de la chance, le vol est à l'heure. On s'installe à nos places et on décolle. Ça va être long enfin pas si je dors mais pour le moment, je n'ai pas envie. Je regarde l'homme de ma vie. 

Raphaël : Quoi ?

Moi : Rien. Je me dis juste que j'ai de la chance de t'avoir dans ma vie.

Raphaël : Moi aussi j'ai de la chance de t'avoir.

Moi : Ça va être encore plus dur maintenant pour moi. N'est-ce pas ?

Raphaël : Bah maintenant que tout le monde sait qu'on est marié alors oui. Tu vas être traquée sans même t'en apercevoir et tu verras des photos de toi sur Internet. Tu n'auras pas forcément des insultes même s'il reste toujours des rageurs. Je suis désolé car c'est de ma faute si tu es poursuivie...

Moi : Tu n'y es pour rien. C'est juste les circonstances qui font que c'est comme ça. Ne te prends pas la tête avec ça. J'apprendrai à vivre avec. Et il le faudra bien car je compte venir plus souvent te voir jouer.

Raphaël : Si tu le dis... Tu n'es pas obligée de venir aux matchs. Je sais que tu n'aimes pas trop la foule.

Moi : J'y tiens. Je veux venir te voir. Je ne parlerai à personne et comme tu le sais, je ne serai pas seule. Il y aura Léo avec moi ou bien Lilly ou Julio.

Raphaël : Si ça te fais plaisir, tu viendras.

Moi : Cool !

Je souris à l'homme de ma vie et pose ma tête sur mon épaule pendant qu'il sort son ordinateur portable. Mes paupières deviennent de plus en plus lourdes. Je finis par m'endormir. Quand je me réveille, il reste dix heures de vol. J'ai dormis autant de temps ?! En même temps cette nuit était courte. Je regarde Raphaël qui dort. Bon je vais faire quoi ? Je regarde les gens autour de moi. On est en première classe. Quelques personnes ont reconnus Raphaël mais ils ne disent rien. Je n'y prête plus attention et je me concentre sur les nuages. Ça me rappelle quand je suis revenue d'Australie. Rien que de pensais à ce qui s'est passé par la suite, je souris bêtement. Je sens qu'on bouge à mes côtés. Je tourne la tête et je vois mon chéri émerger. Il me sourit avant de dire.