Chapitre 45

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- Papa, maman je pars une semaine à Dubaï avec ma meilleure amie. Annonçais-je simplement.

- Sara ?

- Non ce n'est pas Sara. Elle s'appelle Eva mais vous ne la connaissez pas. Rectifiais-je.

- Oh...

- Mais tu n'es pas majeure. Dit ma mère.

- Non, mais elle oui. Argumentais-je.

Mon père souffle. Je le supporte de moins en moins.

Quelques jours après

C'est aujourd'hui que je pars à Dubaï. Eva me rejoint à l'aéroport d'Orly. Je dis au revoir à mes parents et je pars.

- Brunette ! Crie une voix familière.

Je me retourne et aperçois Eva.

- Blondinette ! Criais-je.

On se fait un gros câlin et nous montons dans l'avion première classe. Pendant le voyage j'écoute de la musique et ferme les yeux. J'essaie de ne plus penser à mes problèmes. J'essaie de faire le vide dans ma tête. Ce qui n'est pas facile soit dit en passant.

Nous arrivons dans l'hôtel. Nous posons nos affaires. C'est très luxueux. On s'assoit sur le grand lit deux places.

- Alors raconte moi tout dans les détails. L'autre fois mon téléphone captait mal. Me demande mon amie.

- Je suis tellement perdu. J'ai appris il y a seulement deux semaines que je suis enceinte de deux mois, enceinte d'Antoine. Sauf que lui ne veut plus de moi. Il est tranquillement avec sa femme et sa fille et il n'a pas envie de s'emmerder avec une gamine de 17 ans qui est en plus enceinte. Racontais-je en fondant en larmes.

- Eh ne dis pas ça ma belle. Me rassure Eva.

Eva me prend dans ses bras.

- C'est tellement dur à avaler. Je te jure que je suis perdu. Reniflais-je.

- Tu devrais en priorité le dire à Antoine et aussi à tes parents Meghan. Tu sais... Antoine a le droit de savoir qu'il attend une princesse ou un petit gars. C'est important la paternité. Me suggère-t-elle.

- Oui mais... Je ne sais pas si je suis prête à faire face à ça. Je n'ai que 17 ans et j'apprends du jour au lendemain que je suis enceinte. Dis-je nerveusement.

Eva me sourit tristement.

- Tu veux avorter ?

- Non, je ne peux pas faire ça. Je n'ai rien contre celles qui le font, je suis même pour. Mais moi je ne peux pas... Après tout ce petit bout c'est tout ce qu'il me reste d'Antoine. Refusais-je en me voyant mal abandonner mon bébé.

- Et tu comptes faire quoi ?

- Je ne sais pas... Mais pour l'instant je vais oublier un peu cette histoire.

- Oui tu as raison. Écoute, sèches tes larmes. Tu vas oublier tous tes problèmes le temps d'une semaine. On va vivre notre meilleure vie bordel ! Dit ma meilleure amie en tapant joyeusement dans ses mains.

I want youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant