Chapitre 29.

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J'AVAIS UNE FAMILLE MAIS JE T'AI CHOISI
J'AVAIS DES AMIS MAIS JE T'AI CHOISI
J'AVAIS UNE VIE MAIS JE T'AI CHOISI
J'AVAUS UN CŒUR MAIS JE T'AI CHOISI

MB

Un étage et un haut le cœur plus tard nous faisons face à une scène d'horreur pure. Des anges de toutes sortes sont attachés en étoile à de gros rochers. Leurs ailes sont noirs et d'énormes plaies béantes couvrent leurs torses. Il n'y a personne autour et pourtant j'ai l'impression de voir des larmes tailler encore et encore leur chaire. Certains sont déjà inconscients, d'autres en approchent et d'autres s'accrochent, ne laissant aucune larme leur échapper.

— C'est l'aire de punition, les anges ayant déçus le conseil se retrouvent rapidement ici et retourne à leur service quand ils jugent que leur souffrance a assez durée.

Ma gorge est nouée et les mots qui m'échappent ressemblent plus à un râle qu'à autre chose.

— C'est atroce. Il est hors de question que cela continue. C'est notre royaume et je ne le permettrais pas. De plus j'ai une bien meilleure idée.

— J'avoue être sceptique mais dis m'en plus, tu m'intrigue.

Je me tourne face à lui pour ne plus avoir ce champs de souffrance sous les yeux.

— Notre armée. Nos soldat. Une armée d'anges déchus qui ne demandent qu'à faire tomber le conseil. Guider par leur Roi et Reine. Nous.

— Tu es machiavélique. Et j'adore cette idée, surtout le passage qui dis que tu es ma reine.

Il me fait un clin d'œil avant de continuer.

— Je propose que l'on reparle de tout ça lorsque nous serons rentrés au palais.

J'hoche la tête et lui fais signe d'ouvrir la porte suivante.

* * *

— Étage tre.

— Qu'est ce qu'il y a dans celui-ci ?

Pas que je sois impatiente de le découvrir mais j'ai eu ma dose de surprise pour aujourd'hui.

— Les hommes. Enfin, ce qu'il en rest.

Je ne saurais même pas décrire l'état actuelle de ma gorge, elle s'est déjà nouée trois étages plus haut.

— Où ?

— Là haut.

Il pointe du doigt et je lève la tête. Au dessus de nous des âmes translucides se lamentent et pleurent. Certaines se pendent mais finissent pas réapparaître quelques mètres plus loin. Leur désespoir est horrible et je sens mes yeux s'humidifier avant de détourner le regard.

— On y va.

Mon affirmation est claire et Will ouvre la prochaine porte avant de prendre ma main.

* * *

L'étage deux est entièrement plongé dans le noir.

— À quoi je dois m'attendre ?

— Tu le découvriras bien assez vite mais d'abord tiens. Tu vas avoir besoin de forces.

J'attrape la barre de céréales chocolatée qu'il me tend et le regarde avec dédain.

— Sérieux ? Tu me propose à manger là maintenant ? Non mais quelle blague ! Tu crois vraiment que je suis d'humeur à grignoter ?

Satan et moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant