Satan et moi

Chapitre 26.

AND AT SOME POINT OF MY LIFE I REALIZED I WASN'T ME WITHOUT YOU AT MY SIDE

MB

— Je comprends pas pourquoi ça te tiens tant à cœur, c'est inutile ! Ridicule !

Will râle pour ma décision de revisiter et de revoir l'organisation des septs étages depuis déjà une demi-heure. Ça commence à bien faire, personne ne l'oblige à m'accompagner.

— Ça suffit ! Chut ! Tais-toi un peu ! J'irai que tu le veuilles ou non, que tu m'accompagnes ou non. Ma décision est prise.

Il presse ses tempes entre ses doigts.

— C'est du délire.

J'hausse les épaules.

— Tu ferais mieux de te préparer si tu comptes venir et au revoir sinon.

Je le regarde lever les yeux au ciel et tourne les talons, les bras croisés sur la poitrine.

— On se retrouve ici dans une heure.

J'arque un sourcil avant de le corriger.

— Une demi-heure sera suffisante.

Je sais qu'il se retiens de grogner mais file en jubilant. Il était évident qu'il viendrait. Avec son envie, limite obsession, pour le contrôle...

* * *

— Tiens enfile ça.

J'attrape l'espèce de tenu de combat que me tend Maélysse en la remerciant.

— Alors ? Tu vas finir par me dire pourquoi tu es tout sourire depuis que tu es rentrée ?

Ses sourcils recourbés dans une moue interrogative ne me laissent pas grand choix. En plus j'ai terriblement envie de lui en parler.

— Premièrement j'ai retrouver mon dossier ! Déjà pas mal, d'autant plus si on arrive à croire qu'il y a une prophétie dedans ! Incroyable hein ?! Et apparemment tout le monde pense qu'elle parle de moi ! Du délire !

— Je sais c'est moi qui l'ai découverte et retranscrite. Elle parle bien de toi.

Ma bouche se referme platement.

— Hein ?

Elle rit et balaie l'air de sa main.

— Rien de bien important, j't'expliquerai après, fini déjà de me raconter tes mésaventures !

Ma petite voix intérieur me force à me résigner et à garder ma curiosité pour plus tard.

— Donc après ça j'ai réussi à réveiller Will.

Cette fois c'est son tour.

— Hein ?

Je lui envoie mon plus beau sourire et balaie l'air de la main.

— Rien de bien important. Mais ce qui est franchement bien c'est qu'il a accepté d'aller visiter les étages, d'où la tenue. Bon il a râlé pendant une éternité évidemment mais j'en suis venue à bout !

Pour le coup elle s'assoie sur la première chaise qu'elle trouve.

— Bah là. Bravo... Non vraiment bravo, rien à dire t'as géré.

Je sourit et lui adresse un clin d'œil.

— N'est-ce pas ?!

Elle tape dans la main que je lui présente en souriant à son tour.