Ce matin, quand je me réveille, je suis dans les bras de mon amoureux, Charles. Aujourd'hui, il a une grande course, c'est le Grand Prix de Belgique. Il est vraiment stressé. Ça ne fait pas longtemps qu'il ait signé avec Ferrari et est anxieux. Je me retourne délicatement dans ses bras pour tenter de ne pas le réveiller. Je le regarde et lui donne un petit bisou sur le bout du nez. Je me défais de son emprise et me dirige tranquillement vers la cuisine. Au passage, je prends un de ses coton ouaté qui est sur le sofa du salon et le mets. Arrivée dans la cuisine, j'ouvre le frigo et sors des œufs. J'ai décidé de faire des œufs avec du bacon et des toasts pour déjeuner. Il faut un déjeuner qui est assez consistant sans toutefois remplir trop. Charles ne peut jamais trop manger avant une course, sinon il est malade. Je mets les œufs sur le feu et danse un peu en fredonnant ma chanson favorite. C'est une chanson qui n'est pas sortie il y a longtemps, mais c'est une des meilleures que je n'ai jamais entendue. Je la fredonne et fais semblant d'avoir un micro avec la spatule que je tiens. Quand les poêles sont assez chaudes, je mets les œufs et le bacon dans des poêles respectives. J'attends quelques minutes et quand tout est prêt, je mets le tout dans des assiettes et sur la table. Je prépare du café aussi. Je me dirige tranquillement vers la chambre. Je m'avance sur la pointe des pieds et, quand je me trouve tout près de mon amoureux, je lui donne plein de bisous. Je lui couvre le visage, sans l'embrasser dur les lèvres. Il ouvre les yeux et me regarde.
Charles : Pourquoi tu m'as réveillé?
Moi : Tu dois être à la piste de course dans 2 heures.
Charles : Pour vrai?
Moi : Et oui...
Charles : Alors ça nous donne un peu le temps de nous câliner!
Moi : Non non non! Le déjeuner est près! Je t'attends dans la cuisine mon beau!
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Je lui dépose un bisou sur les lèvres, lui fais un clin d'œil et vais m'asseoir à la table. Quelques secondes plus tard, Charles entre dans la pièce. Il me sourit, me dépose un bisou sur les lèvres et va s'asseoir devant l'autre assiette.
Charles : Merci beauté, ça a l'air vraiment bon!
Moi : J'espère que ce ne sera pas trop froid... Il y a aussi du café si tu en veux. Il est dans la machine.
Il se lève et vais se servir une tasse. Il revient s'asseoir et nous mangeons en ayant de petites conversations.
Moi : Es-tu prêt pour cet après-midi?
Charles : Je pense... Je ne suis pas sûr...
Moi: Pourquoi?
Charles : Qu'est-ce qu'il se passe si je fais un faux départ? Qu'est-ce qu'il se passe si j'ai un accident? Je ne sais pas comment gérer ça moi. En plus ça ne fait pas longtemps que je suis avec Ferrari, alors si je ne gagne pas, qu'est-ce qu'ils vont faire?
Moi : Charles, regarde-moi.
Il ne me regarde pas et se lève. Il prend son assiette et sa tasse et les dépose dans l'évier. Il retourne dans la chambre et ferme la porte. Je pousse un grand soupir et me lève également. Je lave nos ustensiles et nos assiettes et m'arrête devant la porte de notre chambre. Je cogne doucement et attends une réponse. Aucune ne vient. Je ferme les yeux et décide de briser le silence.
Moi : Je sais que tu es stressé Charles, mais ça va bien aller. Tu es un pilote hors pair. Tu as fait tes preuves. Si Ferrari t'a choisi, c'est pour une raison. Ils savent de quoi tu es capable et ils ne doutent pas de tes habiletés. C'est vrai que ça peut mal tourner à certains moments, je ne te le cacherai pas. Par contre, tu sais comment gérer ça. Tu es capable de rester calme dans des situations tordues et je ne doute pas de toi. Charles, fais-toi confiance.
La porte ne s'ouvre toujours pas. Je reste devant quelques secondes avant de baisser la tête. Il peut être entêté, mais là, c'est pire que d'habitude. Je me retourne et m'éloigne de la porte. Sans pouvoir m'être rendue bien loin, je suis prisonnière de deux bras musclés. Ils m'entourent la taille. Je me retourne et mets mes bras autour du cou de mon amoureux.
Charles : Que ferais-je sans toi?
Je ne lui réponds pas et l'embrasse tendrement. Il a besoin qu'on lui remonte le moral et c'est ce que j'essaie de faire le plus souvent possible.
La Course
Charles est en position et se prépare à courser. Je suis toujours stressée quand je le vois dans sa voiture de course. Je sais qu'il est bon, mais il y a toujours ce sentiment d'incertitude qui règne dans mon cœur. J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose. Je l'aime beaucoup et si quelque chose lui arrivait, je ne pourrais jamais m'en remettre. Le signal est donné et la course commence. L'angoisse monte au fur et à mesure que les tours s'enchainent. Je ne pense pas que j'ai déjà été autant stressée dans toute ma vie. C'est le Grand Prix de Belgique après tout. Ce n'est pas rien! Je le regarde avec attention. Il est premier et il reste 2 tours. Je crie à plein poumons même s'il ne peut pas m'entendre. Un dernier tour et il est toujours premier. IL A GAGNÉ! Je saute par-dessus la rambarde et saute dans ses bras. Je me fous complètement de la sueur qui recouvre son corps. Je suis tellement contente pour lui. Il me serre fort contre lui quand nous entendons le 'clic' des caméras. Je lui donne un bisou sur la joue et il me regarde dans les yeux.
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Charles : Tout ça, c'est grâce à toi ma belle. Je t'aime tellement tu ne comprends pas.
Moi : Tu ne sais pas à quel point je suis chanceuse de t'avoir. Je t'aime Charles.
