🔥Douleurs🔥

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— Qui avait intérêt à vous éloigner de votre clan ? demanda Onix.

Elle haussa les épaules.

— Et pourquoi récupérer Melissa, elle fait partie du clan et je ne veux pas de problème avec votre clan Itsangy, reprit Onix.

— Si Méli, ne vient pas ici c'est avec moi que vous aurez un problème Onix. C'est ma sœur et je refuse de prendre le risque qu'il lui arrive quoique ce soit. Récupérez-là ! 

Il leva les yeux au ciel. 

— Vous étiez tellement plus gentille sous votre forme animale, à baver et à grogner sans pouvoir parler ! 

Elle le fusilla du regard et il l'embrassa vigoureusement en lui agrippant les cheveux mais elle se dégagea en le giflant.

— Calmez vos hormones, Onix. 

Il l'agrippa de force par la taille pour la coller contre son torse nu. 

— Vous êtes juste jalouse de Jade en fait, ma petite femme. Je n'ai absolument rien fait avec Jade si ça peut vous rassurer et je suis vraiment désolé de tout ce qui est arrivé à votre clan et à vous même aujourd'hui. Il est grand temps qu'on découvre qui se cache derrière tout ça et on va réussir ensemble, je vous le promets. Et on pourrait peut-être arrêter de se vouvoyer, vu que vous êtes ma femme ? Pour finir, vous me plaisez de plus en plus et j'aimerai que vous me fassiez confiance et maintenant que je suis au courant, je ne reculerai plus quand vos yeux basculeront aux dorés. 

Elle sourit et il replaça une mèche de cheveux derrière son oreille. 

— Pour ça il faudrait encore que je te donne libre accès à mon corps, cher époux. 

Onix se mordilla la lèvre en ayant plus qu'une idée en tête. Il déposa un baiser dans le cou de sa belle avant de laisser le bout de sa langue se balader sensuellement sur son épaule. Elle frissonna en enfonçant légèrement ses ongles dans le dos d'Onix. La température grimpa dans la pièce et il l'embrassa passionnément et avec fougue. Il fit lentement glisser la fermeture de sa robe avant que celle-ci ne termine sa course au sol. Il la souleva agilement en l'allongeant sur le lit médical sans rompre son baiser tout en appuyant son érection contre sa cuisse. 

— J'ai envie de toi, Itsangy, informa-t-il. 

Elle gloussa. 

— Ça je crois que je l'avais remarqué, murmura-t-elle alors qu'il défaisait son soutien-gorge. 

Il lui mordilla la poitrine et fis lentement descendre sa main droite vers la culotte de sa belle. C'est à ce moment précis que les yeux d'Itsangy virèrent aux dorés. Il lui enleva sa culotte agilement et elle se contracta au moment où son tatouage sur sa hanche s'illumina. 

— Onix, il faut que je te dise que... 

— Chut, lâcha-t-il en l'embrassant avant de descendre sa langue sur son sexe. 

Elle se contracta sur le lit en respirant profondément et il inséra un doigt en elle en poussant un gémissement tant la sensation de la sentir était puissante. Il se dépêtra de son jean et de son caleçon avant de revenir se caler contre elle en la couvrant de baisers. Il ne voulait pas aller trop vite mais il n'avait plus qu'une envie...s'insérer en elle. Il lui embrassa la poitrine tout en s'introduisant doucement en elle. Elle grimaça en fermant les yeux et Onix grogna tant il appréciait ce moment. Elle s'était tendue comme un arc et quand elle rouvrit les yeux, Onix recula. Il lisait une douleur intense dans son regard. 

— Je te fais mal ? demanda-t-il. 

— Baise-moi et ne te préoccupe pas de moi.

— Il en est hors de question, le plaisir doit être partagé. 

Elle ferma les yeux à nouveau, les poings serrés et Onix fixa son pénis d'un oeil interrogateur. Certes, il était généreusement lotis mais pas de quoi faire autant mal à une femme. Il se redressa complètement avant de se mettre debout près d'elle. La voir autant souffrir venait de faire baisser sa libido.

— Si tu n'es plus vierge dit moi ce qui se passe ? Je ne suis même plus en toi et tu as toujours mal !

Elle se redressa à son tour en se contractant de douleurs. Elle porta la main à son tatouage comme si celui-ci la brûlait. 

— Parle-moi, Itsangy. Je ne comprends pas ! 

Au même moment la porte d'entrée s'ouvrit et Onix porta directement ses mains sur son sexe pour le cacher à cet homme. Amos le père d'Itsangy le fusillait du regard sur le pas de la porte. 

— Je vous laisse emmener ma fille pour la soigner et je vous retrouve en train d'essayer de la baiser ! 

— Va t-en, gronda Itsangy. 

Onix fixa Amos, pensant que c'était à lui qu'Itsangy s'adressait mais elle fixait Onix. 

— Tu es sérieuse ? demanda-t-il quand il comprit que c'était à lui qu'elle s'adressait. 

Elle hocha la tête en retenant un hoquet de douleur. Onix récupéra sa robe au sol et l'aida à se rhabiller avant de quitter la pièce. Il ne prit pas la peine de se rhabiller et fila en direction de sa chambre. Il était sexuellement frustré et il ne comprenait pas pourquoi elle avait autant mal. Il comprenait maintenant pourquoi elle disait qu'elle ne prenait jamais de plaisir, si le moindre acte sexuel la faisait souffrir ainsi. Il se détourna de sa chambre et entra dans celle de Medhi sans frapper. Ce dernier était assis sur son lit, Jade debout près de la fenêtre. Medhi rougit aussitôt en détournant le regard de la nudité d'Onix. 

— Vous l'avez fait ? demanda Jade les yeux écarquillés de curiosité en regardant le sexe d'Onix. 

C'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'il ne s'était pas changé et il se pressa de s'asseoir sur le lit aux côtés de Medhi en portant ses paumes sur son sexe pour le cacher. Jade s'esclaffa en secouant la tête. 

— Inutile de la cacher, cela fait deux fois que je la vois et elle n'a pas changé. 

Onix rougit et Medhi se leva. 

— Jade, suivez-moi. Je reviens de suite Maître. 

Onix hocha la tête et ils quittèrent la pièce. Il se leva à son tour et fila dans sa chambre pour se changer. Il avait à peine boutonné son jean que la porte s'ouvrit sur Itsangy. Elle était seule et n'avais plus l'air de souffrir. Elle le fixa gênée sur le pas de la porte et Onix lui tendit une main pour l'inviter à entrer. Elle avança et se réfugia dans les bras d'Onix sans un mot. Il resta figé, ce n'était tellement pas dans son habitude de démontrer la moindre faiblesse, mais elle cherchait clairement du réconfort et il finit par l'enserrer dans ses bras. 


Le royaume de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant