Étrange

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Coucou mes chouchous. Je suis désolée du retard, j'ai voulu terminer de vous écrire tous les chapitres d'avance avant de vous les publier. Donc ça y est, je viens à l'instant de clore le dernier chapitre :-). Je pourrais donc tous les jours sans retard vous en publier un. Bisouuuu

Itsangy l'enserra dans ses bras au plus grand étonnement d'Onix.

— Je suis vraiment désolé Itsangy, je te jure que jamais plus je ne te tromperai... je t'en fais la promesse.

Une expression étrange passa sur le visage d'Itsangy l'instant d'un court moment.

— N'en parlons plus. Mélissa est à l'étage? demanda-t-elle, une main toujours posée sur le torse d'Onix.

Onix hocha la tête de haut en bas et l'agrippa par le poignet car elle était déjà prête à rejoindre Mélissa.

— Il faut qu'on en parle Itsangy. Je veux vraiment arranger les choses entre nous. J'ai vraiment déconné et je n'ai aucune excuse mais je t'aime. Sincèrement, je tiens à toi et je sais que tu dois m'en vouloir.

Il l'entraîna dans la chambre car il voulait discuter avec elle à l'abri des oreilles indiscrètes. Elle le suivi sans un mot, la porte de la chambre était à peine refermée qu'elle l'embrassa avidement en l'agrippant brutalement par le cou. Il fut déstabilisé et manqua de peu de s'affaler sur elle. Itsangy éclata de rire et Onix la ramena contre son torse.

— Comment tu as fait pour te calmer ? Tout à l'heure j'ai cru que tu étais prête à nous trucider ! lâcha Onix en souriant.

— Onix, j'aimerai beaucoup parler d'autres choses. Arrêtons de ressasser le passé. Je ne veux plus rien entendre de cet incident. Je ne veux pas qu'on se prenne la tête avec cette histoire, tu es mon mari et je t'aime, un point c'est tout.

Onix fronça les sourcils. Il ne comprenait pas ce changement de comportement d'Itsangy mais s'en réjouissait. Il l'embrassa langoureusement en lui agrippant délicatement ses longs cheveux blonds qu'elle avait tressés et ramenés sur son épaule gauche. Onix sourit, elle s'était changé avant de revenir au château et portait une robe moulante bleue ciel. Ainsi vêtue et avec sa longue tresse blonde, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à un célèbre dessin animé de Disney : La reine des neiges.

— Tu ressembles à la reine des neiges ! lâcha-t-il avant de l'embrasser de nouveau.

Ils finirent sur le lit, Itsangy à califourchon sur Onix. Elle glissa une main hésitante sous son teeshirt et le caressa sensuellement réveillant la bête dans son caleçon. Elle avait une façon plus brutale et entreprenante que d'habitude de le caresser et en à peine quelques secondes n'y tenant plus il la bascula sous lui, l'embrassa le cou tout en frottant son érection contre son intimité. Il dégagea légèrement le haut de sa robe pour atteindre ses seins et suçota leurs pointes avec délectation au plus grand plaisir de sa belle. Elle écarta un peu plus ses cuisses afin de faciliter la voix à Onix mais il se recula, la respiration haletante.

— On ne peut pas faire ça. Je ne veux pas que tu souffres encore comme l'autre fois.

Il remarqua d'ailleurs que ses yeux n'avaient pas encore virés au doré.

— Ne me laisse pas comme ça ! supplia Itsangy, le regard ardent.

Elle lui agrippa le teeshirt et le ramena de force contre elle. Ses lèvres s'écrasèrent sur les siennes et il la repoussa plus sèchement bien que son corps réclamait l'inverse.

— Je me suis promis de ne plus jamais te faire endurer ce que tu as subi la dernière fois. Tant que tu n'auras pas rompu le sortilège d'appartenance, je ne pourrai pas te faire l'amour Itsangy. J'ai encore en tête, les blessures que cette pourriture t'avait infligées.

Elle soupira bruyamment et rajusta sa tenue. Onix lui sourit, s'assit à ses côtés et l'embrassa délicatement.

— Je te remercie vraiment d'avoir trouvé la force de me pardonner mon égarement. Je ne me vois plus vivre sans toi, Itsangy. Je sais que tu es celle qu'il me faut et je regrette sincèrement d'avoir couché avec ta sœur. Tu avais tellement fait d'effort ses derniers temps que je me sens d'autant plus coupable envers toi.

— Je suis contente que tu t'en soit rendu compte. Tu as fait une erreur et tu l'as reconnu, je te pardonne.

Cela ne correspondait pas du tout au caractère d'Itsangy mais celui-ci ne s'en plaignait pas. Elle se leva du lit et se dirigea vers la sortie.

— Je vais chercher Melissa, à tout à l'heure.

Elle ne laissa pas le temps à Onix de riposter et quitta la pièce. Celui-ci sourit en secouant la tête. Lui qui s'attendait à des représailles, il était plutôt content de la tournure qu'avait pris les choses. Au bout de plusieurs minutes, il finit lui aussi par se lever un sourire accroché aux lèvres. Il traversa le salon en direction de la chambre de Mehdi mais il aperçut Itsangy arrivant du hall du château. Un frisson s'empara de lui quand il vit la colère présent dans ses yeux. Il ne comprenait pas ce changement d'humeur. Quand il l'avait quitté il y a quelques minutes à peine elle était radieuse. Il s'avança vers elle en soulevant les sourcils. Un détail attira son attention. Itsangy c'était revêtu de la tenue qu'elle portait le matin même. Pourquoi avait-elle enlevé sa robe bleue ? Puis un second détail l'interpella. En quittant la pièce quelques minutes plus tôt elle lui avait dit qu'elle allait chercher Mélissa, or cette dernière n'était pas avec elle.

— Tu m'as dit que tu allais chercher Mélissa qu'est-ce qui se passe ?

Elle fronça les sourcils et sa colère se dissipa instantanément.

— Qui t'a dit que j'allais chercher ma sœur ?

— Toi, lâcha-t-il hésitant tout à coup.

Celle-ci bouscula Onix et se précipita à l'étage. Elle grimpa les marches 2 par 2 avant d'ouvrir précipitamment la porte de la chambre de Mélissa. Il n'y avait personne, Itsangy se tourna vers Onix.

— Qui est venu ici ? demanda-t-elle précipitamment.

Onix se gratta la tête, il ne comprenait pas ce qu'était en train de lui raconter sa femme.

— Il n'y a que toi qui est venu, mon amour.

— J'étais comment ? Il n'y a aucun détail qui a attiré ton attention ? Car ce n'était pas moi, Onix...

Le royaume de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant