🔥Corps à corps🔥

341 46 16
                                    

Les deux sœurs gagnèrent à leur tour le château où Itsangy lui servit un verre de jus de fruit. Elles discutèrent un long moment avant que Lilianna ne prenne congé en promettant de revenir bientôt. Itsangy, fila dans la chambre où Onix était allongé sur le lit, bras sous la nuque. Elle se positionna à califourchon sur lui et il la repoussa sur le côté du lit.

— Mhhmmm j'adore les mauvais perdants... ça m'excite !

Il se tourna vers elle.

— Tu as triché ! Tu as usé de ton charme et de ton sex-appeal !

Elle l'embrassa et il se laissa faire. Bien que tout collant de la sueur du jeu des éléments, leurs deux corps ne cherchaient qu'à entrer en contact physique. Onix reprit le contrôle de la situation, la bascula sur le lit et se rapprocha de son cou en caressant du bout de la langue chaque parcelle de peau dénudée, légèrement salé. Le souffle de sa belle se fit plus court et il la sentit déjà vibrer sous ses baisers, impatiente. Ses lèvres retrouvèrent les siennes et il l'embrassa avidement, leur langues se délectant de la chaleur torride de l'autre et alors qu'il descendit l'une de ses mains sur son sein gauche en le malaxant fermement Itsangy poussa un gémissement en lui agrippant les cheveux. Il lui enleva rapidement ses vêtements et se délesta des siens à son tour avant de revenir à l'attaque. Il lui suçota la pointe des seins tout en faisant glisser deux doigts dans son intimité. Elle était déjà prête à l'accueillir mais il fit durer la torture, faisant glisser sur tout le corps de sa belle sa langue experte. Celle-ci courba les reins quand elle sentit ses lèvres à quelques millimètres de son palais du plaisir. Mais il stoppa net et elle reposa son corps sur le lit en l'observant, il avait un sourire aux lèvres.

— Ne croit pas que je vais te faire jouir avec ma langue... C'est ma bite qui va te ravager.

Malgré cette vulgarité, Itsangy poussa un gémissement d'impatience. Il tardait exprès pour se venger de la défaite des jeux d'éléments. N'y pouvant plus, elle se redressa, le bascula brutalement dos au lit et pris son sexe à pleine bouche, sans aucune retenue. Onix tenta de se reculer car il voulait garder le contrôle mais elle avalait son sexe en entier en alternant les roulements de langues et les aspirations, le soudant à cette petite bouche arrogante. Onix poussa des gémissements de plus en plus bruyants et il la stoppa à deux doigts de son paroxysme. Il la rallongea sur le lit et s'inséra en elle en poussant un grognement de plaisir. Itsangy bascula sa tête légèrement en arrière pour assimiler tout ce plaisir. Il malmenait son intimité sans ménagement mais au lieu de s'offusquer, elle semblait y prendre encore plus de plaisir. Le corps d'Itsangy tremblait légèrement à l'approche de l'orgasme qu'elle sentait monter en elle. Onix l'avait senti également, il la retourna pour la mettre à quatre pattes devant lui, offrant ainsi toute la possibilité de la dominer à outrance. Il la pilonna en accentuant la cadence faisant sortir des obscénités de la bouche de sa belle. Elle poussa un cri devant l'intensité des coups de rein d'Onix et se courba encore plus, les seins et la tête reposant sur le matelas, lui offrant une plus forte prise. Elle en voulait plus, en demandais plus... et ce n'est pas de la tendresse qu'elle recherchait en cet instant précis. Il lui agrippa sauvagement les cheveux la faisant cambrer le dos tout en la pénétrant toujours plus profond. Elle se contracta en poussant une plainte et il la délivra avec deux autres coups de reins. Elle hurla son prénom lorsque l'orgasme l'atteignit faisant exploser Onix à son tour en elle. Itsangy se laissa retomber sur le lit, la respiration haletante et il s'allongea à ses côtés le souffle court.

— Merci, murmura-t-elle toujours essoufflée.

Il sourit en secouant la tête de gauche à droite.

— Depuis quand on remercie quelqu'un de lui faire l'amour ?

— Tu ne m'as pas fait l'amour, tu m'as baisé... et c'est exactement ce dont j'avais besoin.

Il gloussa et déposa un baiser sur ses lèvres avant de se reculer légèrement pour la fixer dans les yeux.

— Alors, cette baise sans douleurs avec ton « éjaculateur précoce » c'était comment ?

— Magique, répondit-t-elle incapable d'aligner d'autres mots.

Elle était toujours parcourut par la jouissance qui l'avait emporté. Onix sourit, pour une fois qu'Itsangy était sans voix, ça tenait de l'exploit.

— Il y a quand même quelque chose qui m'a manqué dans cette partie de jambes en l'air.

Itsangy fronça les sourcils. Elle avait adorée mais se demandait à présent si c'était réciproque.

— Qu'est ce qui ta manqué ? demanda-t-elle.

Il se rapprocha de son cou et y déposa un baiser.

— Voir tes yeux bleus basculer au doré, je m'y étais tellement habitué et c'était un moyen pour moi de m'assurer que tu étais bel et bien excitée.

Elle gloussa, se redressa du lit en grimaçant tant Onix n'avait pas été de main morte. Elle se positionna à califourchon sur lui et se mit à incanter un sortilège. Dans la seconde qui suivit Onix poussa un cri de douleur. Il se leva du lit en sautillant et Itsangy éclata de rire mais la douleur s'était déjà dissipée. Onix regarda l'endroit où il venait de ressentir une vive brulure et vit un tatouage non pas comme celui ayant relié Amos à Itsangy mais deux alliances entrelacés. Onix releva le regard vers le corps d'Itsangy et s'aperçut qu'elle avait à présent le même tatouage sur sa hanche. Elle en revanche n'avait pas crié au moment du sortilège.

— Comme ça tu verras à nouveau mes yeux basculer au doré et je saurais également si tu oses me tromper à nouveau et cette fois-ci je te tuerai Onix ! Nous sommes à présent tous les deux relié à un sortilège d'appartenance.

Il sourit et vint l'enlacer dans ses bras, comblé. C'est ensemble, qu'ils allèrent ensuite prendre leur douche avant de rejoindre la cuisine pour diner. Medhi était assis une assiette remplis uniquement de cuisse de poulet frit devant lui. Il avait toujours un sourire hagard en voyant Onix pénétrer dans la cuisine en caleçon. Onix lui donna une tape sur la tête.

— Regarde ailleurs toi ! plaisanta-t-il.

Medhi éclata de rire et ils dinèrent ensemble dans labonne humeur. 

Le royaume de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant