Alya et Peggy Carter étaient l'unes des agents les plus proéminente de la Section Scientifique de Réserve. Elles étaient l'anciennes cryptanalystes et ont rejoints les Forces Spéciales à la suite de la mort de leurs frères.
Lors d'une mission sous...
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❝ 𝐀 𝐠𝐨𝐨𝐝 𝐚𝐧𝐝 𝐝𝐢𝐠𝐧𝐢𝐟𝐢𝐞𝐝 𝐦𝐚𝐧, 𝐌𝐢𝐬𝐬 𝐂𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫. ❞
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New-York 1943
Mes talons claquèrent sur le sol marbré d'un son aiguë et transperçant. Café à la main, je regarde l'horloge au-dessus de ma tête et voit que je suis bel et bien en retard. J'essaye de me presser le plus possible, sans renverser ma tasse sur moi. Ce serait idiot que ça m'arrive une nouvelle fois. S'il n'y avait pas eu une foule de gens, je serais dans les temps. Je longe de longs couloirs qui me paraissent infinis. Puis, à mon plus grand soulagement, j'aperçois la porte. Je ne prends même pas la peine de toquer et entre immédiatement sous les regards interrogateurs des clients. Mon patron a arrêté de parler quand je suis entrée sans sa permission, tandis que ma sœur me regarde l'air de dire : t'es cuite.
- Carter, vous êtes en retard... dit mon chef d'un ton ferme.
- Désolé, il y avait une foule de personnes au café.
Je m'installe bien sagement au côté de ma sœur et sort mes affaires de mon sac à main. Jusqu'ici, je peut sentir son parfum rosé, celui que j'aime le plus. Son rouge à lèvres grenat perçant lui donne un côté plus tenace. Ses cheveux bruns attachés dégagent parfaitement son visage et font ressortir ses yeux bruns noisette. Ma grande sœur a toujours été plus parfaite que moi. Je l'ai toujours admirée depuis mon enfance. Je ne dis pas que je suis jalouse, mais elle a le don d'attirer la curiosité chez les gens... Surtout chez les hommes. Comme vous avez pu le constater à mon arrivée, j'ai été accepté comme la deuxième espionne de ce travail. Je suis inimagiblement heureuse. Peggy était contente pour moi, bien que je voyais qu'elle ne voulait absolument pas que je sois recommandée. Cependant, plus les jours passaient, plus ma grande sœur appréciait que je sois ici, avec elle. Nous travaillons ensemble et à chaque mission, elle me couvrait, jouant les mamans poule. Elle n'a toujours pas changé en un an...
- Que ça ne se reproduise plus, déclare Chester.
- Vous savez très bien que je ne sors jamais sans mon café, répliquée-je.
- Et vous savez très bien que les heures n'ont jamais changé, grogne-t-il car je lui ai répondu.
Alors que je m'apprêtais à protester, ma sœur me donne un coup de pied, ce qui m'arrache un cri aiguë, avant de lui lancer un regard noir. Elle s'abaisse à ma hauteur et je sens de plus près son parfum chavirant, envoûtant. Pas étonnant que les hommes lui tombent à ses pieds...
- Tu ferais mieux de te taire, il n'est pas de très bonne humeur... chuchote-t-elle.
