Alya et Peggy Carter étaient l'unes des agents les plus proéminente de la Section Scientifique de Réserve. Elles étaient l'anciennes cryptanalystes et ont rejoints les Forces Spéciales à la suite de la mort de leurs frères.
Lors d'une mission sous...
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Un crissement aiguë, suivit d'un klaxon robuste, me fait bondir telle une biche, relevant la tête plus vite qu'un éclair. Un hoquet de surprise sort de ma bouche, tandis que mon cœur s'est arrêté de battre instinctivement, sous le coup de la peur. Je plaque ma main sur ma poitrine, choquée. La voiture pile et s'arrête à deux millimètres de mes pieds. Je me mets à jurer et maudis de tout mon être le conducteur de cette voiture. Je serre les dents, complètement scandalisée par ce qui vient de se produire. Puis je lève les yeux, bien décidé à rentrer dans le lard de ce chauffeur ! Celui-ci finit par sortir la tête de sa voiture, et aboie, tel qu'un chien enragé :
- Regardez où vous allez, non d'un chien !
- C'est plutôt à vous de faire attention, bon sang ! Les voitures roulent dans le mauvais sens ici ! M'exclamais-je, furieuse, avec mon accent britannique.
Le sang me monte à la tête : énervée, je tape violemment du poing sur le capot de la voiture. L'homme s'énerve contre moi, faisant des grands gestes avec ses bras, tandis que la foule est captivée par nous, curieuse. Les autres automobilistes derrière commencent à s'impatienter et klaxonnent. Je foudroie d'un regard noir mon adversaire, avant de prendre une profonde respiration, et tourne les talons. Je ne vais pas entrer dans son jeu, il faut que je me calme, je suis une dame, du moins, c'est ce que je laisse voir. Bon, je l'avoue, je n'ai pas vraiment fait attention où j'allais, mais cet homme doit aussi faire attention. Il a failli m'écraser ! Cependant, j'avais oublié que les voitures roulent dans le bon sens ici. À Londres, nous roulons dans le sens inverse. Bien que maintenant, ça fait quelques mois que nous sommes à New-York, je garde toujours mon petit côté Londonien. C'est en avançant vers la boulangerie, assez secoué par ce qui vient de se passer, que j'ouvre la portière et tombe sur les iris de Marta, qui travaille dans ce magasin. Je viens tous les jours ici pour prendre mon petit déjeuner, elle me connaît personnellement. Cette femme est très gentille et douce.
- Alya, quel spectacle que vous nous avez donné !
Je la regarde un instant, refermant la porte derrière moi, jusqu'à ce que je comprends qu'elle parle de ce conducteur qui a failli m'écraser.
- Ce chauffeur n'a absolument pas regardé où il allait, soufflé-je.
