Alya et Peggy Carter étaient l'unes des agents les plus proéminente de la Section Scientifique de Réserve. Elles étaient l'anciennes cryptanalystes et ont rejoints les Forces Spéciales à la suite de la mort de leurs frères.
Lors d'une mission sous...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Un mal de crâne me frappe de pleins fouets. Je cligne plusieurs fois des yeux afin de me réadapter à la vue, mais à peine j'ouvre un œil, que la poussière me brouille la vue. Elle s'infiltre à travers mes poumons, ce qui me fait tousser, recrachant cet horrible goût de cendre. J'essaie de reprendre mes esprits, sauf que ma tête me fait un mal de chien, m'obligeant à poser l'une de main sur mon front douloureux, grimaçant. Mes oreilles bourdonnent si fort qu'elles me font saigner mes tympans. Je tente de me redresser, mais mon dos se craque et je gémis de douleur. Des bruissements, tels qu'un feu qui pétille, ou un objet qui se craque, sont les seules chose que je parviens à entendre. Lorsque j'arrive à complètement ouvrir mes yeux, une chaleur étouffante me heurte, avant de comprendre que du feux, presque éteint, embrase le bâtiment entièrement détruit. Des étincelles volent autour de nous, quelques-unes viennent me frôler le visage, qui est couvert de cendres. Mes cheveux sont en batailles et tout sale, mes vêtements de sport le sont aussi. Mon cœur bat à un rythme frénésie, ma respiration s'accumule, j'essaie de réaliser ce qui vient tout juste de se passer. Zola, Hydra, bombe, explosion, pouvoir... Tout s'enchaîne beaucoup trop vite depuis la mort de Fury, que je n'arrive plus à penser. Ma boîte crânienne est constamment en ébullition. Depuis plus de 48 heures, nous enchaînons les combats, les courses-poursuites et la survie. On est constamment en train de courir. Je n'ai plus le temps de respirer, ni de remettre les réponses en place. Dans mon cerveau, c'est l'anarchie. Mon corps me supplie de me reposer, et sincèrement, j'en crève d'envie. Ça fait depuis 48 heures que je n'ai plus fermé l'œil, ni pris un bon repas, et une bonne douche. Mon ancienne vie me manque. Je n'en peux plus de courir. Je voudrais que tout s'arrête, et pourtant, les problèmes ne font que commencer...
- Alya, tu vas bien ? S'inquiète-t-il.
La voix de Steve à mes côtés, me fait tourner la tête, et au moment où nos iris se croisent, je vois qu'il est également dans un sale état que moi. Ses cheveux blonds son crassi par la poussière, et son visage est tout aussi épuisé que le mien.
- Ça va, soufflé-je avec fatigue.
Je tente de me redresser, mais à peine ai-je bougé, qu'un gémissement me traverse. Captain, alerté, s'empresse de venir auprès de moi afin de m'aider : il passe son bras en dessous du mien, et de sa main gauche, vient la placer derrière mon dos. Je me tiens à lui, les jambes tremblantes, pouvant tombées à tout moment. Steve le remarque et me serre contre lui, me tenant fermement et prudemment.
