Alya et Peggy Carter étaient l'unes des agents les plus proéminente de la Section Scientifique de Réserve. Elles étaient l'anciennes cryptanalystes et ont rejoints les Forces Spéciales à la suite de la mort de leurs frères.
Lors d'une mission sous...
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Ma respiration est lente, mon cœur bat à petit feu. J'ouvre un œil puis l'autre. De violentes tâches floues me barrent la vue. Je cligne plusieurs fois des paupières afin de me réadapter. Je perçois vaguement que je suis sur un lit. Un fil est relié à mes narines et une autre est plantée dans mon bras droit. C'est désagréable, mais je pense que cela m'aide à me garde en vie. Mon crâne me lance, mes yeux me piquent. Je grimace et place l'une de mes mains sur ma tête, pour empêcher la douleur de se propager. Que s'est-il passé ? Je me souviens d'être sûr le toit avec Némésis, j'ai absorbé le cube et je me suis évanoui. Je pensais être morte, pourtant, je suis bel et bien en vie. La seule question que je me pose est : avons-nous gagné ?
Je suis attiré par la télévision qui est juste accrochée au-dessus du mur, à ma droite. Je regarde les infos du jour et remarque qu'ils parlent de nous. Des Avengers. Tout le monde célèbre la victoire et remercie les Avengers d'avoir pu sauver New-York. Je soupir de soulagement, heureuse d'avoir pu gagner. Mais il y a une chose qui me frappe. Des gens parlent de moi et m'appellent Blue dreams. Ils disent que c'est un surnom. Je suis choqué. Blue dreams ? Ça me plaît bien.
- Alya, souffle une voix à mes côtés.
Cette voix, je la reconnais entre mille. Je pivote mon regard dans sa direction et un sourire étire le coin de mes lèvres. Steve Rogers est à mes côtés et s'avance doucement vers moi. Il s'assied sur le coin du lit et je dis :
- Steve.
- Comment tu te sens ?
- J'ai mal à la tête et mes yeux me brûlent.
Ma voix est basse, lente, j'ai du mal à parler. Je sens encore plus mon pouvoir qu'avant. Je le sens dans tout mon corps entier, que ce soient mes mains, mes jambes et mes yeux. J'ai l'impression de me sentir plus forte, mais cette sensation est désagréable. Mon crâne tambourine et mes yeux me piquent toujours. En même temps, j'ai absorbé tout le cube, donc ce n'est pas rien. D'ailleurs, je ne sais toujours pas comment j'ai pu survivre. Le principal, c'est que ça a marché et que New-York et les habitants vont bien. C'est tout ce que je voulais : sauver New-York et la population.
- Les médecins ont dit que c'était un miracle que tu sois encore en vie.
