Alya et Peggy Carter étaient l'unes des agents les plus proéminente de la Section Scientifique de Réserve. Elles étaient l'anciennes cryptanalystes et ont rejoints les Forces Spéciales à la suite de la mort de leurs frères.
Lors d'une mission sous...
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❝ 𝐒𝐭𝐞𝐯𝐞 𝐑𝐨𝐠𝐞𝐫𝐬, 𝐰𝐡𝐨 𝐚𝐫𝐞 𝐲𝐨𝐮 𝐭𝐨 𝐦𝐞 ? ❞
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Le soleil est parfaitement dégagé et dévoile ses rayons sur ma peau, qui me procurent une chaleur confortable. Aucun nuage à l'horizon, seulement cette clartée délicate, ce qui fait que les personnes sortent de chez eux. Pas très loin de là où je suis se trouve un parc pour les enfants et jusqu'ici, je peut les entendre rigoler, s'amuser, pleurer. Leurs parents les grondent, et d'autres jouent avec eux.
Des marchands se sont installés pour vendre leurs produits et criant pour réclamer du monde, agitant les mains pour les amadouer. La foule m'a toujours étouffé, mais parfois, j'aime bien ce côté chaleureux de la ville. Ils n'ont pas peur de sortir de chez eux malgré ce qui se passe, ils sortent pour le plaisir. J'aime ces moments-là où je peux profiter et souffler un coup. Surtout que ce beau soleil me donne envie de rester ici et de ne plus rentrer chez moi. Un vent doux effleure mon visage et soulève mes longs cheveux bruns qui viennent me chatouiller le bout du nez. Mon imper beige commence à me donner chaud, ce qui m'oblige à l'enlever. Je le coince dans mon sac à ma main, puis continue tranquillement ma petite marche. Aujourd'hui, je suis vêtue d'une blouse bleu clair - ma couleur préférée - assortie avec mes chaussures blanches. Personnellement, je préfère être dans ma tenue de soldat. Je me sens beaucoup plus à l'aise qu'avec ces vêtements. Mais cela ne me dérange pas pour autant. Ça me change un peu.
En cet après-midi, je décide de me rendre dans mon endroit favori : la librairie. J'ai toujours aimé lire, surtout étant petite. Chaque soir, ma mère nous lisait une histoire avant d'aller nous coucher. J'étais plongée dans des univers, m'imaginant toutes les scènes possibles. Pas très loin de mon école, il y avait une bibliothèque, alors chaque fois que je terminais les cours, je me précipitais pour aller chercher de nouveaux bouquins.
Parfois, c'était ma sœur qui me lisait des histoires. Elle me faisait rire. Elle imitait toutes les expressions que faisaient les personnages, y compris leur voix. Me voir sourire était la seule chose qui la rendait heureuse. Michael et Peggy adoraient l'aventure. Moi aussi je voulais me joindre à eux, mais il me disait que j'étais trop jeune et qu'il ne voulait pas qu'il m'arrive quelque chose. Du coup, pour m'occuper, je passais mon temps à la bibliothèque.
Je secoue la tête pour chasser mes pensées, quand j'entend des cris rageurs s'élever d'une rue qui se trouve non loin de moi. Curieuse et légèrement inquiète, je marche en direction de cette agitation, prudente. Adossée contre le coin du mur, ma vision me transporte dans le contexte de la bagarre. Un homme blond avec un petit gabarit, se fait violemment tabasser par un homme beaucoup plus baraqué que lui. Il était seul et personne ne lui vient en aide. Je déteste quand on s'oppose à plus petit que soit ! Dans une démarche rapide, je m'avance vers cette brute pour lui régler son compte.
