I - Chapitre 25 : Dette de sang

2.9K 272 544
                                    


Vous avez de la chance que je sois faible et que j'ai énormément besoin de me changer les idées ahah DONC VOILA LE CHAPITRE. Bon, c'est pas un cadeau, c'est le gros chapitre horrible que j'ai peur de poster depuis que je l'ai écris, vous me direz ce que vous en pensez ! 

Pour les rares qui lisent ma fanfiction Percy Jackson La Cour des Miracles : J'ai mis un gros coup de coller et mon objectif c'est de la finir avant l'été donc je vais trop tarder à reposter des chapitres DONC je ne serais que trop vous conseiller de la relire ahah. 

Bonne lecture, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! 

(Désolée, j'ai pas répondu à vos commentaires du précédent chapitre, mais j'ai pas de wifi et d'électricité là où je suis et surtout j'ai eu une semaine mouvementée ...) 

***

En fait, il n'y a que trois dénouements possibles - n'est-ce pas? - pour une histoire : la vengeance, la tragédie ou le pardon. C'est tout. Les histoires se dénouent toutes ainsi. 

- Jeanette Winterson

***

Chapitre 25 : Dette de sang.

-Enervatum.

Le mot était murmuré, d'une voix si faible que j'étais persuadée qu'il était l'effet de mon imagination. Pourtant l'effet se disperser dans chaque fibre de mon corps, les ondes magiques s'infiltrer dans mon sang, parcourir mes nerfs de synapses en synapses, toucher mes terminaisons nerveuses, remontrer jusque mon cœur et mon cerveau pour m'adresser un unique message : « réveille-toi ».

Mes paupières s'ouvrirent d'un coup, et que la faible lumière qu'il y avait m'agressa la rétine. Paniquée, incapable de savoir où j'étais, qui j'étais, je tentai de me redresser. Mais des liens au niveau de l'abdomen et des mains me maintinrent fermement plaquée contre quelque chose de dur. Désorientée, je me débattis vainement, tirant sur mes mains, les liens m'entaillant méchamment la peau des poignets. Mes jambes moulinaient dans un amas de feuilles et de brindilles, et mon cœur cognait si fort contre ma poitrine que son battement emplissait tout mon espace auditif. J'aurais voulu hurler, crier à m'en écorcher la voix, mais le cri restait coincé dans ma gorge. Quelque chose effleura ma jambe, et je m'immobilisai net, paniquée.

-Calme-toi. T'agiter ne servira à rien.

La voix m'était familière. Affreusement familière. Malgré mes sens qui me hurlaient de me débattre, d'arracher les liens et courir, je pris plusieurs grandes inspirations pour me calmer. Remplir mes poumons d'air, inhaler cette d'odeur d'humus et de danger inexplicable, et tout exhaler en retour toute mon angoisse et mon incompréhension fut ma seule mission dans les minutes qui suivirent. Peu à peu, mon rythme cardiaque ralentit et mes idées se firent plus claires. Mes yeux s'habituaient à la faible luminosité ambiante. Ce fut ainsi que je pus constater que j'étais à la lisière de la forêt interdite, non loin de la cabane de Hagrid. Terriblement vide, et vide de vie. Je recommençai à m'agiter, la panique me reprenant soudainement quand une voix sourde cingla :

-Arrête ! Tu m'empêches de réfléchir.

Je braquai les yeux sur la voix familière. Une petite silhouette était assise en tailleur face à moi. Une silhouette féminine, à la longue natte de cheveux sombre et aux yeux brillants. Et à l'accent indéniablement étranger. Un accent affreusement familier, mais qui m'évoquait pourtant de bons souvenirs. Les piérogis chaud, le rire éraillé d'une personne âgée, la peau parcheminée effleurant ma joue avec tendresse. Ce fut cela, bien plus que mes séances de respiration saccadées, qui m'apaisa. Je me laissai aller contre le tronc de l'arbre auquel j'étais attachée.

Ombres et Poussières [I-II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant